.4 N N A L K S DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON TOME XLII COMPTES RENDUS DES SÉANCES NOTES ET MÉMOIRES — 1921 — LYON EN VENTE AU SIÈGE DE LA SOCIETE 1, PLACE D’ALBON, 1 1922 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON Soc. Bot. Lyon, t. XLII, 1921 1 Imp. de l’Ecole professionnelle de Sacuny-Brignais ANNALES DE LA ' l SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON TOME XLII COMPTES RENDUS DES SÉANCES NOTES ET MÉMOIRES — 1921 — LYON EN VENTE AU SIÈGE DE LA SOCIETE 1, PLACE D’ALBON, 1 1922 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON Bureau pour l’année 1922 Président d'honneur. . Président . Vice-Président . . . . Secrétaire général. . . Secrétaire des Séances. Trésorier . Bibliothécaire . Le Maire delà Ville de Lyon. MM. ABRIAL. COUTAGNE THIÉBAUT. JUGE. CHOISY. MEYRAN. Membres titulaires Liste arrêtée au 15 Avril 1922 M. Abrial, jardinier chef de la Faculté de médecine, Lyon, avenue Jean-Jaurès, 324. M 11 ® Albessard (Aria), place Raspail, 1. MM. Allorge (Pierre), préparateur à la Faculté des sciences, rue Gustave-Nadaud, 7, Paris, 16e. Andriot, licencié ès sciences naturelles, rue d’Helvétie, 4. Artaud, rue Franklin, 50. M me Bailly, cours Gambetta, 6. MM. Bastien (Alexis), chirurgien dentiste, rue Victor-Hugo, 6. Beauverie, professeur à la Faculté des sciences, à Clermont- Ferrand, (Puy-de-Dôme). Beauvisage, (Dr Georges), cours Gambetta, 32. Beney, horticulteur grainier, quai Saint-Antoine, 36. Berger (Jacques), fabricant, petite rue des Gloriettes, 2, Lyon (Croix-Rousse). Bernay (Dr), rue Gasparin, 16 bis. Bertrand (H.), fabricant, cours Emile-Zola, 155, à Villeurbanne. Bojero (Casimir), rue Auguste-Comte, 55. Bonati (G.), pharmacien à Lure (Haute-Saône). Bouret (D.), pharmacien, rue Lafayette, 87, Paris 9 e . 6 LISTE DES MEMBRES MM. Braemer (D r Louis), professeur à l’Université, rue St-Georges, 2, à Strasbourg. Braun-Blanquet (D r Josias), Institut botanique, à Montpellier Bravais, docteur en médecine, rue de la République, 81, à Toulon (Var). Bretin (Di Pli.), professeur agrégé à la Faculté de nrédecine, Bron-Asile (Rhône). Cazenave (André), pharmacien rue Victor-Hugo, 41, à Givors (Rhône). Chanay (Pierre), fabricant, rue Pizay, 5. Charnay (Paul), étudiant, rue Duquesne, 22. Charrier, pharmacien à la Châtaigneraie (Vendée). Chassagne (D r ), à Lezoux (Puy-de-Dôme). Chateau, directeur d’école à Matour (Saône-et-Loire). Chatenier (Constant), ex-directeur d’école supérieure, villa de la Genevraie, à Miribel, par Crépol, (Drôme). Chifflot, docteur ès sciences, chef des travaux pratiques de botanique à la Faculté des sciences, place Jean-Macé, 12. Choisy (Maurice), rue du Griffon, 7, Trésorier de la Société ; compte chèques postaux, Lyon, N° 7662. Chuit, industriel, rue des Forces, 2. Clerc (Joannès), fabricant, rue Puits-Gaillot, 27. Colleur, grande rue de Monplaisir, 89. Cottin, (Louis), rue Sala, 25. Coufourier, botaniste à Carqueiranne (Var). Coutagne (Georges), ingénieur, docteur ès sciences, quai des Brotteaux, 29. Décluy, ingénieur des arts et manufactures, rue de Douai, 48, Paris 9 e . Decrozant, jardinier, rue de l’Abattoir, aux Iles, à Valence (Drôme) Melle Delhorme, rue des Trois-Marie, 9. MM. Démaillé (F.), quai Fulchiron, 44. Dubouchet (Louis), libraire, rue Michelet, 40, Saint-Étienne, (Librairie: 2, rue du Général Foy). Dumée, trésorier de la Société Mycologique de France, rue de Rennes, 45, Paris 6« Durand (Louis), avocat, rue Martin, 11 Durillon (J.), orthopédiste, rue de la Charité, 4. Duroule (Paul), élève à l’école d’agriculture de Cibeins, par Mizérieux (Ain). Duru, rue des Dahlias, 11. Farges, rue Victor-Hugo, 36. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 7 MM. Faucheron, préparateur à la Faculté des sciences, cours Eu¬ génie, 46, Lyon-Montchat. Faure (Claude), pharmacien, à Villefranche-sur-Saône. Favot ( Lucien ), instituteur en retraite, rue St.-Martin, 1 à Vienne ( Isère ). Ferrouillat (Aug.), directeur du Lyon-Républicain, rue Chil- debert, 6. Finielz (Albert), pharmacien, à Cavaillon (Vaucluse). Gattefossé, ingénieur-chimiste, rue des Aubépins, 7, Lyon- Montchat. Genty (P.-A.), directeur du jardin botanique, avenue Garibaldi, 15, Dijon (Côte-d’Or). Gérard (D r R.), professeur de botanique à la Faculté des sciences, rue Crillon, 70. Gillet (Joseph), quai de Serin, 10. Gindre, pharmacien, grande rue Saint-Clair, 76. Goujon, chef de cultures au Jardin botanique, au Parc de la Tête-d’Or. Guiart (D r ), professeur de parasitologie à la Faculté de méde¬ cine de Lyon, boulevard de la Croix-Rousse, 58. Guillermet ( Marcel ), à Reynost ( Ain ). Guilliermond, docteur ès sciences, rue de la République, 19. Hétier (François), Hôtel de Grozon, à Arbois (Jura). Hospital ( Louis ), mécanicien dentiste, rue d’Austerlitz, 5. Iasigi (Albert), quai Jules-Courmont, 6. Jacquet (Claude), industriel, quai Riondet, 40, à Vienne (Isère). Jacquier (Constant), rue Joséphin-Soulary, 38. Jamen , clerc de notaire, à Farnay, par Grand’Croix (Loire). Juge (Henri), professeur, place de la Croix-Rousse, 9. La Brie (Fernand), ingénieur-chimiste, château de Boirac- Ségur, à Pellegrue (Gironde). Laurent (Armand), professeur agrégé des sciences naturelles au Lycée du Parc. Lavenir (Claudius) chef de cultures chez M. F. Morel, rue du Souvenir, 43. Lavenir (Ph.), horticulteur, rue du Souvenir, 43. Ligneris (des), à Bressoles, par Moulins, (Allier). r Lille (Louis), horticulteur, cours Emile-Zola, 107, à Villeurbanne. Màgnin (Dr Antoine), doyen honoraire de la Faculté des sciences de Besançon, à Beynost (Ain). Maisons (des), t Commandant [le Bureau de Recrutement, à Bourgoin (Isère). 8 LISTE DES MEMBRES MM. Malinowski (Georges), avenue du Parc d’artillerie, 14. Mansion, professeur au Lycée Ampère, rue Sully, 9. Martin, rue Vendôme, 96. Maurice, pharmacien, Roche-la-Molière (Loire). Meyran (Octave), rue Dumont, 8. Molard (A.) docteur en pharmacie, cours Lafayette, 25. Monestier, docteur en pharmacie, cours Lafayette, 9, Monnet (l’abbé Frédéric), licencié ès sciences, professeur à l’Institution St-Pierre, à Bourg (Ain). Morel (Francisque), pépiniériste, rue du Souvenir, 43. Mourier des Gayets, préparateur à la Faculté des sciences, quai Claude-Bernard, 13. Napoly (Henri), chemin de Saint-Gervais, 11, Lyon-Monplaisir M lle Odin (Claudia), rue Vauban, 76. M'»e Page (Mary), pharmacie Saint-Nizier, place Saint-Nizier, 1. MM. Pannet (Laurent), élève à l’école normale d’instituteurs, rue Deschazelles. 9 Perret (Antoine), place Emile-Zola, 7, à Vienne (Isère). Philippe (D r H.), pharmacien, rue Grenette, 28. Pinard, pharmacien, avenue Jean-Jaurès, 312. Pissot, pharmacien à Poncin (Ain). Poumeyrol (de), herboriste en gros, grande rue St-Clair, 157. Pouzet (Eugène), pharmacien, à Saint-Germain-Laval, (Loire). Prothière (Eugène), pharmacien, à Tarare, (Rhône). Prudent (Paul), chimiste, chemin des Acacias, àEcully, (Rhône). 9 Queney, professeur à l’Ecole normale d’instituteurs, rue Hé- non, 19. Raynaud (J.), directeur honoraire d’Ecole d’agriculture, quai Pierre-Scize, 91. M^e Renard (Joséphine), institutrice, rue du Parfait-Silence, 17. MM. Rénaux (V.), librairie, rue delà Charité, 6. Rérolle (Louis), ancien directeur du Musée d’histoire natu¬ relle de Grenoble, avenue de Noailles, 26, à Lyon. Mme Revetria-Erard, chemin de Francheville, 8. MM. Revol, instituteur honoraire, à Vif-la-Rivoire, (Isère). Richard (Michel), pharmacien, à Orléansville. (Algérie). Riel (Dr Philibert), boulevard de la Croix-Rousse, 122. Roux (Claudius), docteur ès sciences, sous-bibliothécaire de la Ville de Lyon, rue Tramassac, 2. Roux (Nisius), chemin de la Sœur-Vially, 5, Lyon St-CIair. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 9 MM. Saintot (l'abbé Émile), curé deNeuvelle-les-Voisey, par Voisey (H ,e ~Marne). F Sapanet (Emile), entrepreneur, ancien juge au tribunal de Commerce, chemin de Choulans, 82. Sassard ( L. A. ), docteur en pharmacie, rue Vendôme, 72. Thié3Aut, inspecteur principal des douanes, rue des Marron¬ niers, 5. Melle Tourlonnias ( Lucile ), professeur au lycée de jeunes fdles, à Mâcon ( Saône-et-Loire ). MM. Vachon (Albert), pharmacien, rue Vendôme, 90. Vernazobres (Charles), cours Charlemagne, 46. Vial (Ernest), pharmacien, grande rue de Vaise, 41. Membres correspondants MM. Battandier, professeur honoraire à l’École de médecine, rue Desfontaines, 9 à Alger-Mustapha ( Alger ). Bonnet (D r Edm.), rue Claude-Bernard, 78, à Paris (Ve). / Bouvet (Georges), directeur du Jardin des Plantes, rue d’Al¬ sace, 7, à Angers. Husnot, directeur de la Revue bryologique, à Cahan (Orne). Reynier (Alfred), villa Marguerite, avenue Brunet, Toulon (Var). Toni (G.-B. de), directeur de la Nuova Notcirisia, à Modena (Italie) Trabut (Dr), correspondant de l’Institut, rue Desfontaines, 7 à Alger. Sociétés correspondantes Société botanique de France, 84, rue de Grenelle, à Paris. — mycologique de France, 84, rue de Grenelle, à Paris. — nationale d’horticulture de France, 84, rue de Grenelle, à Paris. — des sciences naturelles, à Cherbourg (Manche). — botanique et horticole de Provence, à Marseille. — d’études scientifiques, à Angers (Maine-et-Loire). 10 LISTE DES MEMBRES Société d'études scientifiques, à Béziers (Hérault). — d’études des sciences naturelles de Nîmes (Gard). — florimontane, à Annecy (Haute Savoie), — d’agriculture, sciences et arts, à Yesoul (Haute-Saône). — d’horticulture et d’histoire naturelle de l’Hérault, à Mont¬ pellier. — d’histoire naturelle, à Toulouse (Haute-Garonne). — Linnéenne, à Bordeaux (Gironde). — Linnéenne, à Lyon. — des sciences et arts agricoles et horticoles, le Havre. — scientifique et littéraire des Basses-Alpes, à Digne. — des sciences naturelles de Saône-et-Loire, à Chalon. — d’histoire naturelle, à Autun (Saône-et-Loire). — des sciences, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). — d’études scientifiques de l’Aude, à Carcassonne. — des sciences naturelles, à Tarare (Rhône). — belfortaine d’émulation, à Belfort. — d’histoire naturelle des Ardennes, à Charleville. — des sciences de Seine-et-Oise, 5, rue Gambetta, à Versailles. — des sciences naturelles de l’Ouest de la France, à Nantes (Loire-Inférieure). — botanique du Limousin, à Limoges (Haute-Vienne). — des Amis des sciences et des arts, à Rochechouart ( Haute- Vienne ). — des Naturalistes de l’Ain, à Bourg. Académie des sciences et lettres d’Aix (Bouches-du-Rhône). — des sciences et lettres de Savoie, à Chambéry (Savoie). Société royale de botanique de Belgique, à Bruxelles. — botanique néerlandaise,(Bibliothèque delà) Koloniaal Institut, Plantage Middenlaan 13-15 Amsterdam. — botanique, à Luxembourg. Institut grand-ducal, à Luxembourg. Société impériale des Naturalistes, à Moscou (Russie). — des Naturalistes, à Kiev (Russie) Societas pro Fauna et Flora fennica, à Helsingfors (Finlande). Société murithienne du Valais, à Sion (Suisse). — botanique, à Genève. — botanique suisse, à Zurich. — fribourgeoise des sciences naturelles, à Fribourg (Suisse). — botanique d’Edimbourg (Ecosse). DE LA SOCIÉTÉ BOTÀNIQU DE LYON il Sociedad espanola de Historia natural, paseo de Recoletos, 20, à Madrid (Espagne). Sociedad aragonesa de ciencias naturales, Zuragoza (Espagne). Sociedade Broteriana, à Coimbra (Portugal). Società botanica italiana, Florence. Académie des sciences de Californie, à San-Franciseo. New-York Academy of sciences, New-York (Etats-Unis). Missouri botanical Garden, St-Louis (Etats-Unis). Wisconsin Academy of sciences, arts and letters, Madison (Etats-Unis). Botanical laboratory of University of Pennsylvania, Philadelphia (Etats-Unis). Sociedad cientifica Antonio Alzate, à Mexico. 1 \ Comité régional del Estado fe Durango (Mexique). Société scientifique, à Santiago (Chili). Conservatoire et jardin botanique de la ville de Genève, 192, route de Lausanne, à Genève (M. John Briquet, directeur). Société des études indo-chinoises, Saigon (Cochinchine). — Linnean Society of New South Wales, Sydney (Australie). — royale d’Edimbourg (Ecosse). — des siences naturelles, à Zurich (Suisse). Publications échangées Revue bryologiqne , dirigée par M. Husnot, à Cahan, par Athis (Orne). Revue scientifique du Bourbonnais , dirigée par M. Olivier, à Moulins (Allier). Bulletin of tlie Torrey botanical Club, New-York (Etats-Unis). Annuario del R. Istituto botanico di Roma , rédigé par le professeur R. Pirotta. Malpighia, dirigé par M. Prof. Buscalioni au jardin royal de bota¬ nique, à Catania (Italie). Bolletino dell'Ortô botanico, Palermo (Sicile). Nuova Notarisia, dirigée par M. G. B. de Toni, Modena. Actes du Jardin impérial de botanique, à Pétrograd (Russie). Archives du Musée Teyler , à Harlem (Hollande). Atti delVIstituto botanico delVUniversità di Pavia. Naturhistorichen Muséums in Wien ( Autriche ) ( Annales du Musée d’histoire naturelle de Vienne ). PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Y Séance du 11 Janvier 1921 Présidence de M. le D> MAGNIN M. Nisius Roux, Président sortant, retrace en quelques mots les travaux de la Société pendant l'année 1920. Il rappelle notamment que grâce au cours élémentaire public de M. Laurent de nombreuses personnes ont été initiées à la botanique et que plusieurs d’entre elles se sont fait inscrire parmi nos membres. Il adresse les remer¬ ciements de tous à notre dévoué collègue. M. le D r Magnin, appelé à la présidence de la Société pour l'année 1921, expose ses opinions sur les divers moyens d’intéresser de plus en plus le public aux études botaniques. Il préconise un ensei¬ gnement simple, intéressant et général, sans négliger toutefois des recherches plus spécialisées. Le cours si bien exposé par M. Laurent sera complété par des herborisations publiques et par les excursions de la Société. Il annonce ensuite deux présentations. M. Meyran, analysant les publications' reçues, signale dans le Journal de la Société d’horticulture de France un article de M. Bois sur une observation de bois phosphorescent. La phosphorescence serait due au mycélium de Y Armillaria mellea lorsque les cellules sont en grande activité physiologique, l’intensité de la lumière parais¬ sant être en rapport avec le dégagement de CO 2 . M. le D r Magnin fait circuler des tableaux qu’il a établis pour la région de Besançon en vue de servir: 1° à la détermination des plantes ligneuses en hiver; 2° à la détermination des lichens. 11 se propose d’y apporter les compléments nécessaires pour la région tyonnaise. Il donne ensuite lecture de quelques rectifications aux bibliographies concernant les flores et les botanistes lyonnais. A propos de la DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 13 Flore de l’abbé Cariot revue par le D r S^Lager il signale que dans la préface de la 8 e édition le D r S l -Lager écrit que les 4 e et 5 e éditions sont de simples réimpressions de la 3 e . Or ceci est inexact. Quoique beaucoup de pages soient identiques de nombreuses modi¬ fications ont été apportées soit dans la disposition des espèces, soit dans les caractères, soit dans le nombre des plantes signalées. Ainsi la 3 e édition comprend 728 pages; la 4 e 674 (à cause des caractères et de la nouvelle disposition le nombre de pages est inférieur) ; la 5 e comprend 725 pages. La 3 e édition décrit 2240 espèces, les suivantes 2293 et 2308 espèces. Lorsque le D r S l -Lager entreprit la révision de cet ouvrage M. Magnin lui signala des modifications qu’il ne voulut pas admettre. C’est alors que M. Magnin fit paraître en 1894 ses Annotations à la Flore lyonnaise. Le D r Ant. Magnin avait envoyé, du reste, de nombreux renseignements à l’abbé Cariot pour sa 6 e édition (1879: cL lettres ; don de l’ouvrage avec dédicace; liste des collaborateurs, t. I, p. XI.) Il est regrettable que, par économie, on ait supprimé, notamment dans les dernières éditions et celles publiées par le D r S l -Lager, les noms des botanistes qui ont signalé, les premiers, les plantes rares dans leurs localités; comme exemple, si M. Magnin n’avait pas consulté toutes les éditions antérieures à la 5 e , il n’aurait pas pu indiquer que la découverte du Ranunculus peltatus dans les fossés de Chapouost était due au jeune Louis Lortet, le futur doyen de la Faculté de médecine de Lyon (4 e éd., 1855, t. II, p. 4); et ainsi pour d’autres rensei¬ gnements historiques intéressants. Quelques idées sont échangées à propos de l’inflorescence du Daucus Carota. La fleur rouge centrale, contrairement à une opinion courante, possède un ovaire qui peut être fertile. Le rôle de la fleur rouge est assez mal connu ; peut-être est-ce une protection contre les insectes? M. Queney signale que l’on peut trouver plusieurs fleurs rouges dans la même inflorescence. La disposition périphérique de ces fleurs rouges se remarque assez fréquemment. Il a observé un cas exceptionnel: une inflorescence formée de fleurs blanches et rouges en nombre égal et disposées symétriquement par rapport à un diamètre de l’inflorescence. A propos du Daucus Carota , M. Magnin rappelle qu’il a fait dans les environs de Besançon, avec ses élèves, de nombreuses 14 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES observations (et quelques expériences) sur les fleurs (et les ombel- lules} rouges de cette plante; elles ont porté sur 7600 ombelles, de stations et d’époques diverses, et sont résumées dans une note publiée par la Soc. cVHist. nat. du Doubs (Mém., 1906, p. 31, 32): il pourra communiquer ces renseignements dans une prochaine séance. Séance du 25 janvier 1921 Présidence de M. le D r MAGNIN. Sont admis membres de la Société : M. Charrier, pharmacien à la Châtaigneraie (Yendée), présenté par MM. Nisius Roux et Thiébaut ; M. Dumée, trésorier de la Sté Mycologique de France, 45, rue de Rennes à Paris, présenté par MM. Nisius Roux et Gattefossé. M. Gattefossé présente une cinquantaine de plantes du Maroc, en majeure partie des Composées, parmi lesquelles bon nombre d’endémiques. M. le D r Bretin offre à la Société un exemplaire de la thèse de doctorat en pharmacie d’une de ses élèves, Mlle C. Ferriol. Cette thèse est une « Contribution à l’étude botanique et micro- graphique de YArtemisia Tour nefortiana Reichb. » M. le D r Bretin rappelle que la plante en question, d’origine orientale, avait été remarquée en septembre 1919 par notre collè¬ gue M. Thiébaut. Jugeant intéressant de faire l’histoire détaillée de cette plante, M. Bretin en fit donner l'étude comme sujet d’une thèse dont la partie botanique et micrographique fut faite sous sa direction au Laboratoire de botanique de la Faculté de médecine de Lyon. Au point de vue morphologique externe l’étude détaillée a montré l’i¬ dentité des caractères des individus de la colonie lyonnaise avec ceux précédemment décrits. La partie originale de ce travail consiste dans l’étude anatomique de la racine, de la tige, des feuilles (pétiole et limbe), des pédon- DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 15 cules et des bractées. Les résultats en sont reproduits dans des dessins très consciencieusement exécutés et montrant bien les ca¬ ractères distinctifs importants, tels que la répartition des scléren- chymes, la disposition des canaux secréteurs, etc. En raison de l’analogie de structure avec la plante productice du semen-contra, une étude comparative des deux espèces, résu¬ mée en un tableau, montre les ressemblances et les différences entre ces deux Artemisia. Séance du 8 février 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN M. le Président annonce une présentation. M. le D r Magnin présente des échantillons d 'Eranthis hiemalis, de Leucoium vernum et de Galanthus nivalis en pleine floraison. Il ajoute quelques observations sur le mode de déhiscence des éta¬ mines chez ces denx espèces de perce-neige et fait remarquer que la différence des deux plantes tirée de ce caractère n’est pas abso¬ lue, mais offre des exceptions. La floraison précoce de Y Eranthis et des perce-neige, dès le commencement de janvier, s’explique par la température des derniers jours de décembre 1920, toujours supérieur à 0°. M. Magnin fait part ensuite de ses observations relatives à la répartition du Pinus montana dans le Jura, où il se rencontre dans des stations différentes: * 1° Nombreuses stations dans les tourbières, caractérisées par la mauvaise croissance des arbres, ordinairement rabougris, excep¬ tion faite de ceux de la tourbière de Gilley ; 2® Les stations de sommets (onze observées par M. Magnin). Les arbres dressés sont plus ou moins tordus : ils ne forment ja¬ mais de véritables forêts. M. Magnin accompagne ses observations de la présentation des cartes de distribution géographique des différentes espèces de Leucoium et de Galanthus, et des Tourbières et Crêts rocheux à Pinus montana. 16 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Quelques remarques sont faites par plusieurs membres relative¬ ment à l’expression « pin à crochet ». On désigne en effet sous ce nom le véritable pin à crochet (Pinus montanà) et une varié¬ té de Pinus silvestris. Séance du 22 février 1921. Présidence de M. le Dr MAGN1N. M. Louis Dübouchet, libraire à St-Étienne, 40, rue Michelet, présenté par MM. le D r Magnin et Thiébaut, est admis membre de la Société. M. le Président annonce plusieurs présentations. M. Meyran fait ensuite la communication suivante : Sur deux Astragales voisine s. Je désire appeler l’attention de la Société sur deux espèces voi¬ sines du genre Astragalus, dont l’une au moins est une des plantes rares de la flore de France. Il s’agit des A. alopecuroides et narbonensis . En voici les caractères différentiels : Astragalus alopecuroides L. Astragalus narbcnensis Gouan Spec., 1064. 17/. p. 49. Plante d’un vert blanchâtre Plante d’un vert blanchâtre mollement velue. mollement velue. Tiges de 5-10 dm., dressées, simples, épaisses, fistuleuses. Feuilles grandes, à 20-50 pai¬ res de folioles elliptiques-lancéo- lées, obtuses, Stipules membraneuses, libres lancéolées-acuminées. Fleurs assez grandes (18-20 mm. de long), très nombreuses, Tiges de 15-70 cm., ascen¬ dantes ou dressées, simples, as¬ sez grêles, non fistuleuses. Feuilles grandes, à 12-24 paires de folioles oblongues ou oblon- gues-linéaires. Stipules membraneuses, libres, linéaires-lancéolées, largement acuminées. Fleurs grandes ( 24-26 mm. de long), nombreuses, en capi- DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 17 en grappes ovoïdes, subsessiles, denses; bractées linéaires-subu- lées, allongées, barbues, dépas¬ sant au sommet de la grappe les fleurs non épanouies. Calice velu à tube membra¬ neux, ovoïde, enflé dès l’anthèse à dents linéaires acuminées, plus courtes que le tube. Corolle jaune ; étendard à limbe ovale, obtus, entier, dépas¬ sant peu les dents calicinales, contracté en un onglet grêle aus¬ si long que lui ; ailes oblongues, obtuses, entières. Légumes membraneux, dres¬ sés, velus, ovoïdes, comprimés latéralement. Graines grandes, réniformes, comprimées, fauves. Juillet-Septembre. Pâturages des Alpes : ffles A Ipes : Boscodon près Savines ; Mont- morail et le lac de Séguret près Embrun ; montagne de Chabriè- res près Chorges ; Villevieille-en- Queyras ; Jarjayes près Valserres (N.Roux). Basses Alpes : Bou- zollières près Barcelonnette. tules globuleux, denses, briève¬ ment mais nettement pédoncu- lées ; bractées linéaires-subulées, barbues, dépassant plus ou moins au sommet de la grappe les fleurs non épanouies. Calice velu, oblong-tubu- leux, ii tube membraneux, enflé après l’anthèse, à dents linéaires- subulées, plus longues que le tube. Corolle d’un jaune pâle ; éten¬ dard à limbe ovale, obtus, entier, dépassant longuement les dents calicinales, atténué en un onglet assez large environ dix fois plus court que lui ; ailes oblongues, obtuses, entières. Légumes coriaces, dressés, velus, globuleux trigones. Graines grandes, réniformes, comprimées, fauves. Mai-juillet. Garrigues et lieux arides du Midi : Hérault; Nissan au Pas-du Loup ; Montady près Béziers ; Bois St-Martin à Quarante ; Capes- tang à la Bastide Neuve. Aude ; environs de Narbonne, Levrettes, Grangebonne, Pech-Moungio et Fresquet ; Ile Ste-Lucie. Voilà donc deux espèces, très voisines, qui ne se différencient que par des caractères secondaires et qui ont, dans notre flore, une aire de dispersion très différente. En effet, tandis que A. alopecu- roides ne se rencontre que dans les Hautes et Basses-Alpes, A. narbonensis ne se trouve que dans le Languedoc. Mais cette dif¬ férence s’accentue bien davantage quand on examine cette disper- 2 18 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES sion dans la flore européenne. A. alopecuroides se rencontre encore en Piémont, au Val de Cogne, et narbonensis en Espagne et peut- être en Portugal. Linné, il est vrai, avait signalé alopecuroides en Espagne, mais d’après M. Rouy, cette espèce n’y a jamais été vue. Linné, d’ail¬ leurs, ne connaissait pas l’espèce de Gouan qui lui est postérieure. Il est probable, en effet, que Willkomm et Lange ont pris pour le véritable alopecuroides une variété glabrata du narbonensis , ainsi qu’il semble résulter des observations de Loscos et Pardos. Christ (1), à ce sujet, dit : « L’A. alopecuroides qui n’a que quel- « ques stations alpines dont l’une dans les forêts de mélézes du « Val de Cogne et les autres dans le Dauphiné et la Haute Provence, « est un exemple frappant de dissémination lointaine. Ce n’est pas « seulement son aspect général et son port élancé qui nous la font u désigner comme une plante des steppes, c’est parce que la même « espèce se retrouve effectivement dans les steppes de l’Asie et de « la Russie jusqu’au Volga et en outre dans celles du plateau espa- « gnol. Ces stations alpines sont des étapes sur la route que la plante « a suivie, en franchissant les limites de son territoire principal « oriental pour s’avancer vers son territoire secondaire occidental. » Cette citation de Christ est fort intéressante, mais je ne puis, quant à moi, souscrire entièrement à ses conclusions. Il est cer¬ tain que VA. alopecuroides est d’origine orientale ainsi d’ailleurs que beaucoup d’autres astragales. Ce .genre en effet est remarqua¬ blement développé dans la flore de l’Asie centrale. On pourrait se demander comment et par suite de quelles circonstances cette es¬ pèce s’est échappée des bords du Volga pour venir s’épanouir dans quelques localités reculées de la chaîne alpine. On ne trouve pas, en effet, à ma connaissance du moins, de stations intermédiaires sur cette longue route. Mais je ne crois pas qu’elle ait atteint les « steppes du plateau espagnol » comme le dit le savant D r Christ. Jusqu’ici on n’a signalé en Espagne que le narbonensis. Je serais donc plutôt porte à croire que A. narbonensis est une forme représentative, en quelque sorte une variété occidentale de A. alopecuroides. (1) Christ : La Flore de la Suisse et ses origines. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 19 M. Nisius Roux fait circuler de nombreux échantillons d’astragales. M. Jacquet présente Gagea saxatilis et des Leucoium vernum dont quelques hampes sont biflores. M. le D r Magnin fait les diverses communications suivantes : 1° Présentations de pieds fleuris de Primula grandiflora et de ses 2 types longistyles et brévistyles ; intérêt de leur étude biomé¬ trique ; distribution géographique de cette Primevère dons les ré¬ gions lyonnaise et jurassienne, avec cartes à l’appui. 2° Présentation d’échantillons, récoltés à Beynost, de Bupleurum falcatum dont les feuilles sont parasitées par Puccinia Bupleuri- falcati (D.C.) Winter, Urédinée autoïque (à écidie, uredo et puc¬ cinie sur meme plante). 3° Analyse d’une étude de Gertrude Douglas, mycologue, élève du Prot. Atkinson (que nous avons eu, avec plusieurs de nos col¬ lègues, le plaisir d’accompagner dans le Jura), sur le développement des Inocybe , illustrée de nombreuses et belles phototypies. P Analyse d’un très intéressant travail de botanique géographi¬ que et écologique (avec carte et nombreuses phototypies) de Henry Guyot, sur le Valsorey, monographie du vallon latéral d’une des Dranses, dans le Valais, déjà exploré par notre collègue Francisque Morel, en 1893. Séance du 8 mars 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN. Sont admis membres de la Société : M. Allorge, Pierre, préparateur à la Faculté des Sciences de Paris, présenté par MM. le D r Magnin et Nisius Roux ; M. Décluy, ingénieur des Arts et Manufactures, 48, rue de Douai à Paris, présenté par MM. Gattefossé et Nisius Roux; 20 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES M. Chateau, directeur d’école à Matour ( Saône-et-Loire ), pré¬ senté par MM. Claudius Roux et Thiébaut; M. Gindre, pharmacien, 76, grande rue St.-Clair, présenté par MM. le D r Bretin et Nisius Roux; M. La Brie, Fernand, ingénieur chimiste, château de Boirac-Ségur à Pellegrue (Gironde), présenté par MM. Choisy et Thiébaut; M. Perret, Antoine, 7, place Emile-Zola, à Vienne ( Isère ), présenté par MM. Jacquet et Thiébaut. M. le Président annonce deux présentations. M. Thiébaut présente Utricularia ochroleuca Hartm. récolté par lui en fleurs dans les étangs de Charmois l'Orgueilleux ( Vosges ). Cette plante, peu remarquée en France, figure dans la partie supplé¬ mentaire du tome XII de la Flore de M. Rouy. Notre collègue en a identifié, dans l’herbier de M. Nisius Roux, un exemplaire prove¬ nant de Corbenay ( Hte-Saône ), récolté en 1891 par M. Bertrand en compagnie à'Utricularia intermedia et distribué sous ce nom. Cette espèce fait donc bien partie de la flore française; elle appar¬ tient au groupe des plantes de l’Europe septentrionale et centrale dont l’aire s’étend à l’est de la France, comme Scirpus radicans , Calla palutris ou Carex caespitosa , ce dernier récemment découvert dans la tourbière de Frasne ( Doubs ) par M. Hétier. M. Thiébaut présente ensuite une cardamine recueillie sur les talus de la route de Provenchères à Lusse ( Vosges ) en compagnie des Cardamine pratensis et silvatica. Cette plante a les racines de C. silvatica et les feuilles ( plus réduites ) de C. pratensis. Les pétales sont d’un blanc lilacé, plus grands et plus largement obovés que dans C. silvatica , mais plus petits que ceux de la cardamine des prés. Notre collègue n’a remarqué que trois pieds non encore fructifiés de cette forme probablement hybride des deux espèces susdites et qui ne paraît pas décrite jusqu'ici. Mais l’observation, faite en juin 1914, n'a pu être continuée. M. le D r Magnin présente des échantillons fleuris d ’Hepatica triloba et des cartes figurant la distribution géographique de cette plante qui se rencontre dans toute l’Europe centrale; elle manque dans l’ouest de la France ; on en signale quelques stations près de Lyon, à Cogny et à Morestel ; il fait remarquer la disposition de l’invo- lucre qui simule un calice. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 21 Séance du 22 mars 1921 Présidence de M. ABRIAL. Sont admis membres de la Société: M. Berthier, 5, montée Rey, présenté par MM. Choisy et Thié- baut ; M. Ferrouillat, (Àug. ), directeur du Lyon-Républicaiu, 6, rue Childebert, présenté par MM. le D r Magnin et N. Roux. M. le PRÉsiDENr annonce plusieurs présentations. « M. Jacques Pottier, docteur ès Sciences naturelles, préparateur de botanique à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, ayant fait par¬ venir à la Société un exemplaire de sa thèse: Recherches sur le développement de la feuille des Mousses , M. Meyran a bien, voulu en faire l’analyse suivante dont il donne lecture. L’auteur commence par un exposé complet des recherches effectuées avant lui sur ce sujet. Malgré sa longueur ce préambule est loin d’être inutile, étant donnée l’ignorance très générale qu’on rencontre, même chez les botanistes professionnels, en ce qui concerne les Muscinées en dehors de leur étude purement systématique. Il ressort de cet exposé, très intéressant, que la question du développement de la feuille des mousses n’avait été étudiée qu’à une époque déjà lointaine où la technique moderne n était pas encore connue. Dans le travail de M. Pottier, au contraire, l’auteur a fait usage de matériel fixé qu’il débita au microtome après inclusion dans la paraffine. Ce procédé lui permit de reconstituer en plastiline des séries de feuilles de plus en plus évoluées d 'Andreœa crassinervia Bruch, et de Mnium undulatum ( L. ) Weiss. Les coupes en série dont il a dessine un grand nombre d’une manière scrupuleusement exacte à la chambre claire, lui ont permis, également, d’étudier l’évolution des diverses parties de la feuille. Le principal résultat de ce travail est de montrer que la cellule initiale de la feuille n’a qu’une existence éphémère et que rapide¬ ment l’activité multiplicatrice abandonne la pointe de la feuille pour gagner sa base. Le principal argument nouveau apporté à PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES cette conception déjà admise par d’autres auteurs est la diminution très rapide de la masse chromatique dans le noyau de la cellule située à la pointe de la feuille et qui fonctionne, au début, comme cellule initiale. Des substances colorantes ( vert d’iode, fuchsine, congo corinthe ), lui ont permis également de déceler le début de la différenciation des membranes cellulaires qui se manifeste tout d’abord à la pointe de la feuille. Il a découvert, chez l’ Andreœa crassinervia Bruch. et l’A. angus - iata Lindb. quelques traces d’un cloisonnement exceptionnel de la feuille au moyen d’une cellule initiale à 2 pans. Ces faits, rap¬ prochés d’autres déjà connus, montrent chez ces mousses primitives une tendance à acquérir un développement de feuille semblable à celui qu’on rencontre chez les mousses plus évoluées. Par l’étude du Mnium pimctatuni , M. Pottier a montré que les marges foliaires ont des épaississements du bord de la feuille qui apparaissent irrégulièrement et pas tout au début de l’embryogé¬ nèse. Elles 11 e sont donc pas du tout comparables aux nervures médianes. L’origine du groupe de cellules sténocystes ne serait pas toujours identique dans les diverses espèces de mousses. Enfin, l’auteur a découvert dans le Leucobryum glancum l’asy¬ métrie foliaire due au recouvrement des feuilles l’une par l’autre dans le bourgeon. Il y a donc tout lieu de penser — et c’est sa conclusion — que cette asymétrie est un phénomène général. M. Laurent présente ensuite des anomalies sur les cladodes de Rusais. ( Voir aux Mémoires. ) Séance du 12 avril 1921 Présidence de M. le D r MAGNIN Sont admis membres de la Société: Mlle Odin (Claudia), 76, rue Vauban ; M. Malinowsky (Georges), 14, avenue du Parc d’Artillerie; présentés par MM. Thiébaut et Choisy. 23 DE LÀ SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON ' M. Napoly (Henri), 11, chemin de St-Gervais; M. Jacquier (Constant), 38, rue Joséphin-Soulary; présentés par MM. Nisius Roux et Thiébaut. M. Thiébaut rend compte de l’herborisation du 10 à Neyron et distribue quelques échantillons de Carex Schreberi récoltés dans cette localité, non indiquée dans la flore de Cariot et St-Lager. M. le D r Magnin présente des exemplaires fleuris de Fritillaire- Pintade venant de son jardin et donne quelques indications sur sa distribution géographique dans la région de l’Est, particulièrement le massif jurassien, la région lyonnaise, accompagnées de cartes montrant le rôle des rivières (Doubs, Saône, Albarine, etc.) dans cette répartition ; il fait ensuite la description de la fleur en insis¬ tant sur la pigmentation du périgone, les curieuses fenêtres dont le rôle est d’assurer la fécondation par les insectes; il présente, à l'appui, les figures caractéristiques données dans un article du Rameau de Sapin, très intéressant journal de vulgarisation de Neuchâtel. Il entretient ensuite la Société du Polymorphisme, de la Biomé¬ trie et de l'Hybridité des Primevères (Voir aux Notes et Mémoires ). M. le D r Bretin présente une fasciation complexe de Ranunculus bulbosus. La tige fasciée porte de nombreux pédoncules terminés par des fleurs normales. M. Claudius Roux présente M. Couderc, viticulteur-hybrideur à Aubenas (Ardèche). M. le Président lui souhaite la bienvenue et le prie d’entretenir la Société de ses travaux. M. Couderc acquiesce et fait les communications suivantes. 1° Influence du greffage sur la résistance au froid M. Couderc expose le résultat des expériences qu’il poursuit depuis 1889 sur la résistance au froid d’Aurantiacées par le gref¬ fage sur Oranger de Sibérie, Oitrus trifoliata L., vulgo Triptera. La résistance au froid des Orangers (sensu lato) est augmentée quand ils sont greffés sur Triptera. Le fait a été signalé pour la première fois par M. Tabut, pépiniériste à Alais, vers 1855. M. Couderc a essayé une nombreuse série de variétés d’orangers, de mandariniers, de citronniers, etc. Ses premiers pieds greffés sur Triptera ont déjà seize ans et ont supporté trois hivers rigoureux. rHOCÈS-VERBAUX DES SÉANCES 24 La conclusion générale qu’il tire de ses essais est que Ion ne peut classer les Citrus en série descendante comme résistance au froid ; celle que l’on trouve dans les auteurs : Pamplemousse, Bigaradier, Oranger, Mandarinier, Citronnier, Cédratier, n’est pas exacte, même comme moyenne de résistance de l’Espèce. Selon lui, les différences individuelles (sauf pour le groupe des Orangers du Japon) priment de beaucoup la résistance générale des diverses espèces, spécialement chez les Orangers, Mandariniers, Bigaradiers, Pamplemousses. Quant aux Citronniers, ils sont tous trè9 peu ré¬ sistants. Le fait que les Citrus (à feuilles persistantes), greffés sur Trip- tera (à feuilles caduques) résistent davantage au froid que francs de pied est-il spécial aux Citrus ou susceptible d’une extension plus générale? M. Couderc n’a pu trouver, dans la littérature, que qua¬ tre confirmations, dont deux de Thouin (Traité de la greffe, 1920), et deux de Decaisne (cité par Jacques et Hering) : le Pistachier ( Pistacia ver a L.) résistant au Muséum de Paris greffé sur Téré- binthe (P. Terebinthus L.) alors que le froid l’y tue franc de pied ; de même l’Olivier ( Olea Europaea L.) greffé sur Troène (Ligns- trum vulgare L.).Ces arbres n’existent plus actuellement au Muséum. M. Couderc a en cours des essais similaires d’arbres à feuilles persistantes à la limite de leur résistance au froid dans sa région greffés ou à greffer sur espèces rustiques à feuilles caduques, no¬ tamment : le Caroubier ( Geratonia siliqua L.) sur Arbre de Judée (Cercts siliquastrum L.) et sur Févier ( Gleditschia triacanthos L.\ etc 2° Maladie du Châtaignier dite de l'Encre. M. Couderc fait un exposé succint des caractères de cette mala¬ die causée par un champignon parasite des racines, le Mycelopha- gus Castaneae Mangin, maladie qui ravage les Pyrénées, le Plateau central, la Corse, et dont la marche implacable est plus lente, mais analogue à celle du phylloxéra de la vigne. On trouvera son histoire, l’exposé de la résistance de Châtaigniers venus du Japon, leurs qualités et leurs défauts dans la brochure qu’il a publiée en 1918. Il ajoute simplement quelques renseignements complé- (1) Néflier du Japon greffé sur Epine blanche et Chêne à feuilles de saule (Quercus Phellos ) greffé sur Yeuse. (2) Rapport sur la “ Maladie du Châtaignier Imprimerie Robert à Aube- nas (Ardèche). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 25 mentaires pour mettre la Soc. Botanique au courant de l’état actuel de la question. La mission que M. Couderc proposait d’envoyer au Japon, dans la dite brochure, a pu enfin être organisée grâce au Muséum et au Ministre des Colonies. Elle a été confiée à M. Miéville, inspecteur des stations d’essais du Laos. M. Miéville par¬ court en ce moment le Japon, la Corée et le Nord de la Chine. Entre temps M. Foëx, directeur du service phytopathologique en mission aux Etats-Unis, y a constaté une maladie du châtaignier dite “ Bark Disease’’ c’est à dire “Maladie de l’Ecorce ”, encore plus terrible que la Maladie de l’Encre parce qu’à marche bien plus rapide. Elle est causée par un champignon, Endotheaparasitica. Le dit champignon, affirment les Américains (qui n’aiment guère que l’Amérique du Nord soit dite le foyer original de toutes les maladies), aurait été importé de Chine et existerait au Japon. Aussi, par prudence, un décret a interdit toute importation en France de végétaux d’Extrême-Orient autrement que par le canal obligé et le contrôle du service phytopathologique. Au point de vue botanique, la plus grande confusion règne sur les châtaigniers de la Chine et du Japon. Les Américains ont ap¬ pliqué au hasard les vieux noms de Oastanea crencita Zucc. et C. mollissima Blume, très probablement à toute autre chose que ce que voulaient désigner leurs auteurs. Ils appliquent, dans le Plantes Wilsonianœ, le premier au châtaignier généralement cultivé au Japon et le second au châtaignier de la Chine, la Corée et de quelques îles japonaises. Ces deux espèces, si espèces différentes il y a, se distinguent du C. vesca par les fruits portés au milieu des rameaux au lieu de l’être à l’extrémité. L’une est entièrement glabre et l’autre porte des poils subulés sur les jeunes rameaux et le pourtour du limbe des feuilles. C’est du moins, pour cette dernière, ce que M. Couderc a constaté sur de jeunes pieds de semis de Châtaignier de Chine (envoi de M. Poilane). D’après les Américains, ce qu’ils appellent Ç. mollissima résisterait à la Maladie de l’Ecorce. Quant aux châtaigniers du Japon qui résistent en France depuis 18 ans déjà dans les foyers de l’Encre où les a plantés M. Couderc, ils se distinguent, en outre du caractère du fruit au milieu des rameaux, par les pousses de l’année grêles et de couleur jaune et par leurs feuilles à disposition distique comme celles de l’orme. M. Couderc leur applique provisoirement le nom de Castanea disticha. Les 26 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES châtaignes de ces japonais de France sont de tailles très diverses, variant de très petite à extrêmement grosse. Celle de la sorte dite “Bournette” obtenue par M. de Bournet l’importateur de ces châtaignes du Japon pèse jusqu’à 45 grammes, c’est-à-dire plus du double des plus beaux Marrons. Quelques autres sortes sont presque aussi remarquables. Ces châtaignes sont bonnes, un peu plus gros¬ sières cependant que nos bonnes châtaignes issues du C. vesca. De nombreux hydrides sont manifestes entre le G. vesci et le C. disticha dans les semis de châtaignes du Japon récoltées en France. Il y aura certainement parmi eux de grosses et bonnes châtaignes nouvelles. M. Miéville a déjà envoyé de Chine et du Japon des châtaignes, des échantillons botaniques de châtaigniers, des photographies repré¬ sentant de grands arbres, ce dernier point très important. A l’aide de ces documents MM. Aug. Chevalier et Dode vont tâcher de débrouiller l’imbroglio des espèces japonaises et chinoises. Si cette question du châtaignier intéresse la Soc. Botanique de Lyon, M. Couderc se fera un devoir et un plaisir de la tenir au courant. Séance du 26 avril 1921 Présidence de M. le D»’ MAGNIN M. le Secrétaire Général donne lecture d’une lettre du Syndicat horticole lyonnais informant la Société que le loyer de son local sera porté à 150 fr. M. le D r Magnin présente un extrait des recherches de M. Barlot sur la Détermination des champignons âcres ou vénéneux à Vaide de réactifs chimiques. La difficulté de reconnaître facilement, si Ton n’est pas mycologue exercé, certaines espèces de champignons âcres ou vénéneux, notam¬ ment les russules, lactaires, amanites, a incité l’auteur à rechercher s’il n’y aurait pas des réactifs chimiques capables de rendre la détermination certaine. M. Magnin rappelle en passant que la Société mycologique de France, à la session de Besançon en août 1901, avait émis un vœu et voté un prix de 500 fr. en faveur de la recher¬ che de tels réactifs. Quelques chimistes se sont préoccupés de cette DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 27 question, dontM. Barlot, élève des Instituts botanique et chimique de Besançon. Ses recherches, exécutées en automne 1919 et continuées en 1920 et 1921, ont été présentées à l’Académie des Sciences dans les séances des 15 mars, 22 novembre 1920 et 3 janvier 1921. Voici quelques conclusions intéressantes. 1° Distinction des trois amanites mortelles (phalloïdes, panthe- rina et mappa ) par l’acide sulfurique ordinaire, potasse et acide nitrique donnant des teintes caractéristiques très différentes de celles données par les autres espèces d’amanites. 2° Distinction de VAmanita junquillea = teinte jaune brun par solution alcoolique de chlorostannate d’éthyle. Ce réactif est absolument spécifique jusqu’à présent. 3° Les réactions brunes par KOH ne peuvent pas être utilisées pour les bolets et les tricholomes, mais pourront l’être afin de dis¬ tinguer les deux Gomphïdïus et l’amanite jonquille de la citrine. 4° Distinction immédiate des espèces âcres (et vénéneuses) des russules et lactaires sans être obligé de les goûter, par une goutte de chloroantimoniate de méthyle. M. Gattefossé donne lecture d’une note sur 1’ “ Origine atlante probable du Chenopodium ambrosioides L. ” L’étude botanique très complète de cette plante a été faite par M. Aug. Chevalier et publiée dans le Bulletin des Sciences phar¬ macologiques, 1921 (mars), t. XXVIII, 23 e année, n° 3,p. 129-145. En ce qui concerne son origine géographique, M. Chevalier s’exprime ainsi : « On le trouve aussi en Italie, en Espagne, au Portugal, « à Madère, aux Canaries, aux Açores, aux Iles du Cap Vert. En c se basant sur cette distribution un auteur moderne a même sup- « pose que la plante s’est répandue par l’Atlantique du Nouveau « Continent dans l’Ancien bien avant la découverte de l’Amérique. » Cette distribution géographique, selon M. Gattefossé, est un argu¬ ment insuffisant en faveur de l’origine atlante de cette plante. Il est d’ailleurs difficile de distinguer si elle est indigène ou seulement naturalisée en ses diverses stations car elle a été cultivée un peu partout et s’est répandue avec facilité. Par exemple, à Sainte-Hélène, la plante semée au commencement du siècle dernier par Burchell est aujourd’hui une des mauvaises herbes del’ile. En France elle a 28 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES été signalée comme naturalisée au Jardin des plantes de Montpellier en 1762. Le D r Trabut d’autre part a conclu nettement à l’intro¬ duction et à la naturalisation récente du C. ambrosioides en Algérie. Là seulement où diverses espèces de chénopodes du groupe Ambrin a sont largement représentées dans des stations connues des premiers explorateurs nous pouvons placer l’origine probable de ces espèces. Cette aire géographique semble comprendre : 1° L’Amérique tropicale, le Mexique, Cuba et toute l’Amérique du Sud ; 2° Le littoral atlantique de l’Afrique en totalité, les Canaries, Açores, Madère, Iles du Cap Yert, l’Espagne. Cette zone est donc nettement circum-atlantique et par conséquent très probablement atlante. Un argument est fourni par un passage de la Correspondance de Broussonet dans une lettre relative aux momies des Gruanches, anciens habitants des Canaries : « J ai ouvert un grand nombre de momies ; toutes avaient été remplies de quelques plantes aromatiques : j’y ai bien reconnu le Chenopodium ambrosioides » . Les Incas du Pérou ont employé également cette même plante pour la conservation des momies. D’après notre collègue c’est là le meilleur argument en faveur de la coexistence de ce chénopode en Amérique et en Afrique à une époque très reculée et par conséquent de son origine atlante. Séance du 10 Mai 1921 Présidence de M. le Dr BEAUVISAGF En l’absence de M. le D r Magnin, M. Choisy fait part àlaSociété des observations que tous deux ont faites dans la Côtière, au dessus de Beynost, concernant les Arum maculatum et italicum. Outre les caractères spécifiques tirés de la maculature des feuilles et de la couleur du spadice, il y a lieu de tenir compte de ceux basés sur la disposition des nervures.( Yoy. Mémoires). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE PE LYON 29 Séance du 24 Mai 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN M. Meyran présente quelques observations relatives aux Narcissus poeticus et radiiflorus. Dans les vallées basses on trouve le type poeticus tandis que sur les hauteurs se rencontre la forme radii¬ florus Ce serait donc une influence de l’altitude sur une même espèce. Pour M. Thiébaut, il y a une race méridionale, Narcissus poe¬ ticus type et une race montagnarde, N. radiiflorus. Le type n’existe dans la région des montagnes ( notamment dans le Jura) qu’échappé des jardins ; les autres formes prises pour le type représentent une variété imbricatus , à divisions du périgone élargies, du Narcissus radiiflorus dont elles ont tous les autres caractères. M. Queney présente Saponaria. ocymoules et Cytisus argenteus provenant de Crémieu. M. Nisius Roux distribue Allium subhirsu- tum et Ononis aragonensis cultivés dans son jardin. M. le D r Magnin présente et fait circuler les plantes fleuries suivantes, provenant de la Côtière méridionale : le Cistus salviae folius, de la localité classique ( Sermenaz ), plante du midi de la France, arrivée sur nos coteaux dans les périodes de réchauffe¬ ment inter et post glaciaires, y ayant pris des caractères particuliers (f. rhodanensis Jord.) qui en font un exemple typique d’une variation à la limite de Vaire ; le Coronilla minima , sa distribu¬ tion géographique (remontant la vallée de la Saône jusque dans la Côte-d’Or, mais s’arrêtant à Thoirette dans la vallée de l’Ain); le Thesium divaricatum dont la limite septentrionale s’arrête aussi au M‘-d’Or, à la Côtière, à Thoirette dans l’Ain ; M. Magnin en fait circuler des échantillons recouverts par une Puccinie pro¬ voquant la castration parasitaire. Il donne des renseignements sur le cycle évolutif de ce champignon qui est autoïque. L’infection se fait au printemps, les écidies et sores à uredo se développant assez tard n’apparaissent qu’en été et à l’automne. 30 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Séance du 14 Juin 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN M. le Président annonce une présentation. M. Meyran rend compte d’une herborisation qu’il a faite avec M. Jacquet dans le Pilât au Pré Lager. La flore de cette localité étant extrêmement intéressante et différente de la flore culmina- le du Pilât, notre collègue exprime le vœu que la société exécute cette excursion Pan prochain au début de juin. M. le D r Magnin retrace l’herborisation qu’il a dirigée, de con¬ cert avec M. Meyran, le 12 juin dans le vallon de S te -Croix à Montluel. Au cours de cette excursion ont été récoltés Doronicum pardalianches et Chlorocrepis statici folia. C’est une localité nouvel¬ le pour cette dernière espèce. (Voy. Mémoires). M. Queney présente une violette à fleurs cléistogames. M. Thiébaut présente Collomia grandiflora qu’il a trouvée abon¬ damment naturalisée à Roanne, sur les bords de la Loire, dans les dépressions des graviers. La constatation est intéressante par¬ ce que cette plante appartient à une famille peu répandue en France, celle des Polémoniacées. Elle se propage généralement le long des cours d’eau. Séance du 28 Juin 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN M. Coufourier, à Oarqueiranne (Var), présenté par MM. Gfat- tefossé et Nisius Roux, est admis membre de la Société. M. le Secrétaire général rend compte de l’excursion publique qui a eu lieu le 26 juin à Décines et au Moulin de Cheyssin, sous la direction de M. le D r Magnin et avec le concours de M. Perrin, horticulteur à Meyzieux. Principales plantes observées au cours de cette herborisation : DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 31 Talus de la rive droite du canal de Jonage : Centaurea solsticialis — aspera Verbascum Lycknitis — Blattaria — pulverulentum Plantago Cynops Medicago falcato-sativa Bords du canal : Cladium Mariscus Marais du moulin de Cheyssin : Tetragonolobus siliquosus Hydrocotyle vulgaris Cirsium bulbosum — palustre Orobanche cruenta Genista tinctoria Crupina vulgaris Tunica Saxifraga Tragopogon major Silene Otites Sinapis incana Helichrysum Stæchas Orobanche rubens Stachys palustris Epipactis palustris Orchis palustris — conopea Schœnus nigricans Carex flava * de Liparis Lœselii repérés par M. Per- et surtout quelques pieds rin et qui sont soigneusement respectés. Au retour, du canal à Meyzieux, on observe : Farsetia incana Stachys germanica M. le D r Magnin donne ensuite quelques Compléments au Ç. B. de Y Herborisation faite à Décines le 26 juin 1921. t 1° Sur les modifications de la topographie de la région de la Rize et des Balmes viennoises. 2° Sur le Liparis Lœselii , son Histoire dans la région lyonnaise et jurassienne. (Voir aux Notes et Mémoires.) M. Gtattefossé présente quelques plantes fraîches aromatiques cultivées en vue de leur utilisation en parfumerie ou de leur étude. Parmi elles, Salvia Sclarea (var. à bractées blanches ou violacées), Trigonella cœrnlea , Nigella saliva , Teucrium Botrys , Çalamintha vuachensis ; Çhenopodium ambrosioides , anthelmin - ticum et Botrys. 32 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Séance du 12 juillet 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN. M. le Président rend compte de l’herborisation publique effectuée le 10 juillet, sous sa direction, dans les îles de Miribel. La séche¬ resse a complètement arrêté la végétation. Les solidages qui cou¬ vrent de vastes étendues n’arrivent pas à tloraison. Il en est de même des autres plantes communes des îles telles que Erigeron canadense, Œnothera biennis, Epilobium rosmarinifolium, etc. Quelques plantes sont plus ou moins desséchées après avoir ffeuri, parmi lesquelles : Euphorbia Gerardiana , Plantago Cynops , Hippo- phae rhamnoides. M. le D r Magnin a fait sur le terrain la comparaison du Phrag- mites et du Baldmgera. Enfin on a vu l’hybride d 'Alnus glutinosa et à’A. incana. ' MM. Magnin et Nisius Roux indiquent que les fruits mûrs du troène sont récoltés aux îles de Miribel afin d’être utilisés pour la teinture des gants. M. le D r Magnin donne le compte rendu d’une excursion faite le 10 septembre 1905 dans la forêt d’Arvières (Gd-Colombier) et dans des pelouses à 1400 et 1500 m. d’altitude. Séance du 25 juillet 1921 Présîdence de M. le Dr MAGNIN * M. le Secrétaire général rend compte de l'herborisation effectuée le 24 juillet à St-Bonnet-le-Froid et au col de Malval. Malgré la sécheresse ont été observées quelques plantes intéressantes: Jasio - ?ie perennis , Scleranlhus perennis , Filago minima , Plantago ca¬ rinata ; à St-Bonnet Senecio Fuchm, Centaurea obscura et Prenanthes pur pur ea ; au retour, près d’un ruisseau presque tari : Scirpus setaceus et Montia rivularis. M. Magnin, à ce sujet, rappelle des . herborisations précédentes et les plantes signalées non vues au cours de l’excursion. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 33 Séance du 11 octobre 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN M. le Président annonce plusieurs présentations. M. le D r Magnin communique des observations relatives à l’influ¬ ence de la sécheresse sur la flore lyonnaise, particulièrement cer¬ taines plantes des îles du Rhône et de la Côtière méridionale de la Dombes. Il présente ensuite des échantillons d’herbier de Mentha qui ont été revus par le spécialiste du genre, le regretté Malinvaud. Autre¬ fois répandues dans les îles la plupart de ces formes ont disparu depuis la régularisation du cours du Rhône. M. G-attefossé présente des ricins et un Apteranthes en fleur provenant de pied rapporté du Maroc. M. Thiébaut indique au Journal Officiel une communication de botanique à l’Académie des Sciences. L’auteur M. Costantin signale l’abondance, cette année, du Pleurotns Eryngii sur VEryn- gium alpinum du Mont-Blanc de Pralognan, localité bien connue des botanistes lyonnais. M. Costantin signale également l'abon¬ dance exceptionnelle, en 1921, de XAmanita caesarea. M. le D r Bretin a fait la même observation pour les régions en bordure du lac d’Annecy, pour les environs de Crémieu, le Serverin, près de S^Amour, etc. Séance du 25 octobre 1921 Présidence de M. le D r MAGNIN. Sont admis membres de la Société : t M elle Delhorme, rue des Trois-Marie, 9, présentée par MM. le D r Magnin et Thiébaut; M. Hospital, Louis, mécanicien-dentiste, rue d’Austerlitz, 5 ; M. Pannet, Laurent, élève à l’Ecole normale d’instituteurs; présentés par MM. Queney et Juge. M. le Président annonce une présentation. 34 PROCÈS-VERBÀUX DES SÉANCES M. Claudius Roux fait une communication sur YEdaphisme du Buis (Yoir aux Notes et Mémoires). M. le Secrétaire général rend compte de l’excursion effectuée le 16 octobre aux étangs de St-André-de-Corcy (Ain). A citer parmi les plantes observées : Œnanthe Phellandrium , Oypsophila mura - lis, Elatine Alsinastrum et une forme naine exondée, Bidens tri - partit us, cernuus et leurs formes naines (B. minimus A.), Onapha - lium luteo-album etc... La sécheresse, en exondant une grande partie des rives, a provo¬ qué le nanisme ( accidentel ) de la plupart des espèces. La germi¬ nation de la phellandrie a trouvé des circonstances exceptionnel¬ lement favorables: les jeunes pieds sont extrêmement abondants et forment par endroits une véritable prairie. A la suite de ce compte-rendu M. le D r Magnin présente l’ouvrage d’un botaniste allemand, Hugo Gluck, relatif aux modifications biolo¬ giques et morphologiques des plantes aquatiques. Séance du 8 novembre 1921 Présidence de M. le D r MAGNIN Mlle Lucile Tourlonnias, professeur au lycée de jeunes filles de Mâcon, présentée par MM. le D r Magnin et Thiébaut, est admise membre de la Société* M. le Secrétaire Général présente la communication suivante de notre collègue, M. Chateau, Directeur d’école à Matour ( Saône-et- Loire) . Excursion mycologique à St-Bonnet-des-Bruyères (Rhône) Le 25 septembre 1921, mon ami Guillemin, l’habile mycologue de Cormatin et moi, avons fait une excursion mycologique à St Bonnet-des-Bruyères (Rhône), commune limitrophe de Matour. Peut-être la liste des champignons récoltés pourra-t-elle intéresser la Société Botanique de Lyon. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 35 Nous avons exploré les jeunes sapinières situées entre le bourg et le hameau de Villemartin, à l'altitude moyenne de 600 m , en terrain granitique et nous avons récolté : Amanita porphyria A et S — — var. tenera Boud. — vaginata Bull. — — var. fulva Sch. — ovoidea Bull. % — muscaria L. — citrina Schf. — alba Gil. — pantherina DC. — rubescens Pers. — valida Fr. Lepiota procera Scop. — clypeolaria Bull. Armillaria mellea Vahl. — bulbigera A et S. Tricholoma rutilans Schf. — sejunctum Sow. — saponaceum Fr. — murinaceum Bull. — argyraceum Bull. Clitocybe obsoleta Batsch. — rivulosa Pers. — laccata Scop. — amethystina Vail. — odora Bull. Hygrophorus eburneus Bull. — conicus Scop. Collybia badia Lucand — butyracea Bull. Omphalia umbellifera L* Lactarius deliciosus Quélet — lignyotus Fr. — theiogalus Bull. — scrobiculatus Scop. — piperatus Scop. — viridis Paul. — zonarius Bull. — rufus Scop. Lactarius hysginus Fr. — cimicarius Batsch. Russula delica Fr. — lepida Fr. — adusta Pers. — alutacea Pers. — rubra DC. — rosacea Pers. — maculata Quélet — rubicunda Quélet — nauseosa Pers, — atrorubens Quélet — Queletii Fr. — nitida Pers. — cyanoxantha Schf. — fœtens Fr. — mollis Quélet — ocracea A et S. — virescens Schf. — fusca Quélet — \ soraria Larbr. Gortinarius cærulescens Schf — turmalis Fr. — percomis Fr. — cinnamomeus L. — cinnabarinus L. — bulbosus Sow. — bivelus Fr. — evernius Fr. — hinnuleus Sow. Inocybe fastigiata Schf. — geophila Bull. Hebeloma mesophæum Fr. — longicaudum Pers. Crepidotus mollis Schf. Paxillus involutus Batsch. Pratella arvensis Schf. — campestris L. 36 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Hypholoma sublateritium Schf. — fasciculare Huds. Panæolus campanulatus L. Cantharellus cibarius Fr — tubæformis Fr. Boletus flavus With. — aurantiacus Bull. — tessellatus Gil. — nigrescens R et R. — edulis Bull. — æreus Bull. — luridus Schf. — erythropus Schf. — russipes Bull. — chrysenteron Bull, Polyporus ovinus Schf. — perennis L. Polystictus versicolor L. — adustus Willd, — — var crispus Pers. Ganoderma lucidus Leys Placodes annosus Fr, Lenzites flaccida Bull. Trametes hispida Bagl. Dædalea quercina Pers. Hydnum repandum L. velutinum Fr. Clavaria flava Schf. — formorsa Pers. — abietina Pers. — aurea Schf. — crispula Fr. Calocera cornea Batsch. Stereum hirsutum Wïlld. — rugosum Pers . Dacryomyces aurantiacus Grognot Lycoperdon gemmatum F. D. cælatum Bull. — echinatum Pers. Lycogala epidendron Bux. Stemonitis fusca Pers. Œtaliura vaporarium Bull. soit 118 espèces ou variétés recueillies de 11 h. à 15 heures. M. Queney signale la présence de Petasites dans les graviers de la rive gauche du Rhône en face du Palais de la Foire. M. Thiébaüt signale Jasione 'perennis sur les pentes du Mt-Toux qui regardent Couzon, dans les parties décalcifiées à Pteris aqui - lina. Cette localité, curieuse pour une plante caractéristique du Lyonnais granitique, n’avait pas encore été signalée. M. le D r Magnin donne des explications détaillées sur les * * types biologiques ” de C. Raunkiœr et sur l’utilité de la classification de cet auteur dans l’établissement de “ spectres biologiques ” ser¬ vant à caractériser l’allure de la végétation d’une région géogra¬ phique déterminée. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 37 Séance du 22 novembre 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN M. le D r Magnin présente des échantillons recueillis aux envi¬ rons de Beynost et venant compléter sa communication relative aux types biologiques de Raunkiœr. Ce sont: Lepidium graminifolium ( Cha- Calamintha Nepeta ( Hémicrypto- méphite ). phyte). Scrophularia canina id Fœniculum officinale id Convolvulus cantabricus id Séance du 13 décembre 1921 Présidence de M. le Dr MAGNIN M. le D r Magnin présente plusieurs communications: 1° Sur les rouilles des Malvacées. — Voir aux Mémoires. 2° Sur la greffe Soleil-Topinambour, à propos d'une étude de M. Daniel parue dans le Bulletin officiel de la Direction des Recherches scientifiques et industrielles et des Inventions ( N® 24, octobre 1921 ) et dont le début a été analysé à la Séance précé¬ dente. 3° Analyse d'une Contribution à l’étude de la végétation et de la flore de l’île de Skyros, de M. le D r René Maire , paruô dans le Bulletin de la Soc. botanique de France (janv. 1921 ), et pour laquelle Fauteur a adopté une classification biologique un peu diffé¬ rente de celle de Raunkyœr. M. René Maire emploie les divisions suivantes : Arbres — Arbustes et arbrisseaux — Lianes ( Clematis ) Sous-arbrisseaux — Plantes à tige herbacée persistante — Herbes renaissantes ( vivaces à rhizomes, bulbes, ou lianes herbacées ) — Herbes à rosette ou cespiteuses ( graminoïdes ) — Plantes mono- carpiques , annuelles ( thérophytes ) ou bisannuelles — Plantes hétérotrophes — 38 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Cette dernière division comprend les parasites, phanérogames ( Orobanche ) ou cryptogames ( Erysiphe , etc... ) M. le D r Magnin rend compte ensuite de l'herborisation effectuée le 10 décembre au vallon de la Cadette pour servir à l’étude de quelques types biologiques : Helleborus fœtidus , Helianthemum pul- verulentum, Géranium sanguineum , Anthyllis vulneraria, Hippo- crépis, Coronilla minima , Peucedanum Gervaria, Eryngium campestre , Globularia vulgaris , Teucrium Chamœdrys et monta- num. L’excursion a permis en outre d’observer quelques mousses ou lichens et de déterminer des arbres et arbrisseaux d’après les caractères tirés des ramifications, bourgeons, etc... Enfin, noté la rubéfaction (erythrophylle ) des feuilles notamment sur Géranium sanguineum , Erodium cicutarium , etc... Séance du 27 décembre 1921 Présidence de M. le D r MAGNIN M. le Secrétaire Général présente le manuscrit du Supplément au catalogue des Plantes vasculaires de VArdèche rédigé par no¬ tre collègue, M. J. Revol. On sait que le Catalogue a paru dans nos Annales , t. XXXIY ( 1909 ). M. le D r Bretin analyse un travail effectué dans son laboratoire par M. Lestra sur le Juniper us thurifera , var. gallica. Ce travail comprend d’abord un aperçu général du genre Juni- perus et la description des espèces françaises de la section Sabina, puis un historique de la plante étudiée depuis sa première descrip¬ tion en 1830 par Mutel dans la Flore du Dauphiné où elle est indiquée sous le nom de Juniperus Sabina var. arborea jusqu’en 189.7 où M. de Coincy l’identifie au J. .thurifera. dont elle n’est qu’une variété, var. gallica. Dans le travail présenté, l’étude anatomique et l’étude morpho¬ logique confirment pleinement l’opinion de M. de Coincy. En par- DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 39 ticulier, l’étude anatomique des galbules a montré dans les écailles des J. Sabina , J. virginiana, J. Bermudiana, J. phœnicea et J. thu~ rifera type et var. gallica l'existence de scléréides dont la taille, la forme, l’épaisseur des parois. varient suivant les espèces et constituent ainsi des éléments de diagnose. Cette étude anatomique est illustrée par une douzaine de figures. Ce travail comprend, en outre, une étude de l'essence de J. thurifera var. gallica comparée avec celle de J: Sabina au point de vue chimique, physiologique et toxicologique ; ces deux essences sont physiologiquement comparables, ce qui diminue beaucoup l’im¬ portance de la substitution du J. thurifera var. gallica à la Sa bine officinale, puisque les propriétés sont analogues, il n’en est pas de même pour le J. phœnicea qui est inactif. M. Claudius Roux analyse un travail portant « sur des recher¬ ches anatomiques de YAsarum europaeum » par Bohdan Rutkien- wicz et inséré dans le tome XXXIII des Annales de l'Universi¬ té de Grenoble ; puis un article de M. Lenoble sur les « Limites de végétation de quelques espèces méditerranéennes dans le Bassin moyen du Rhône et les Préalpes sud occidentales.» ( Revue de Géog. alpine , tome IX, 1921). M. le D r Magnin donne lecture d’une note de M. Gazia « Sur un cas d'empoisonnement par les morilles » parue dans le tome XIV (1921) du Bulletin de la Soc * forestière. M. Ant. Perret présente le Sisymbrium pannonicum , récolté par lui en juin 1921 sur les bords du Rhône à Vienne, à l'em¬ bouchure de la rivière de Le vau. Cette plante, dont l’unique loca¬ lité française est en Alsace, se rencontre parfois à l’état sporadi¬ que. C’est ainsi que notre collègue, M. Thiébaut, l’a observée au¬ trefois vers les dunes de Malo-les-Bains (Nord).^ 1 ) (1) Cette plante paraît en voie d’extension dans la région lyonnaise. M. Lingot, de Bourg, la signale dans la gravière d’Ambronay (Ain); M. Dubouchet, à St-Etienne (Bull, de la Soc. des Sc. Nat. de St-Etienne, avril 1922); enfin M. Thiébaut l’a observée abondante à Lyon même, le long de la voie ferrée, entre la Guillotière et Saint-Fons (Note ajoutée pendant l’impression). 40 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES M. le Trésorier présente le budget prévisionnel de 1922. Les deux tiers de nos ressources ordinaires, 900 fr. environ, seront consacrés aux Annales. Conformément aux statuts on procède ensuite au renouvellement du bureau. Sont élus : MM. Président . AB RIAL. Vice-Président . COUTAGNE. Secrétaire général . THIÉBAUT. Trésorier . CHOISY. Secrétaire des séances .... JUGE. Bibliothécaire . MEYRAN Les commissions sont ainsi formées : Finances : MM. JACQUET, Cl. LAVENIR, QUENEY. Herborisations : M 1Ie ALBESSARD, MM. Ph. LAVENIR, D r MAGNIN, Nia. ROUX. Publications : MM. D r BRETIN, GATTEFOSSÉ, I) r MAGNIN, Cl. ROUX. NOTES ET MÉMOIRES * » NOTES DE BOTANIQUE par le |D r Ant. Magnin POLYMORPHISME, BIOMÉTRIE ET HYBRIDITÉ DES PRIMEVÈRES. I. Des observation» faites récemment, les 17 et 23 mars 1921, me permettent d’apporter de nouvelles données sur cette intéres¬ sante question et d'en faire la comparaison avec les résultats ob¬ tenus en mai et avril 1911 et 1912. (1) La première localité où ont eu lieu nos constatations est la prairie des Marquettes, située sur la commune de Beynost, dans la plaine alluviale (ait. 180 m.j, au S. du chemin de fer, au voisinage de la rivière la Sereine. Cette prairie comprend deux stations de caractères bien diffé¬ rents : 1° une partie plane, horizontale, bien ensoleillée, fraîche, irriguable par les eaux de la Sereine, émaillée, sur une grande étendue (30 ares environ ) par les fleurs du Primula officinalis 2° une partie en pente douce, étroite (3 à 5 mètres de largeur), plus sèche, formée par le talus d’une dérivation de la Sereine, limitée au couchant par une haie et une ligne de peupliers et de saules têtards, à l’abri desquels croissent un certain nombre de Primula grandiflora; entre ces deux stations, exclusivement sur 10 à 15 mètres de largeur de la prairie à Pr. officinalis , au voi¬ sinage des Pr. grandiflora , s’observent les hybrides. Mes observations de 1911 et 1912 m’avaient donné les résultats suivants : Pr. grandiflora (1911) Pr. officinalis. . (1911) ( 0911 ) Hybrides. \ ( 1912 ) Nombre de plantes Longistyles Brévistyles 127 59 68 198 99 99 24 12 12 19 9 10 (i) Cf. Soc. Hist. nat. du Doubs, 1911, n° 21, p. 22, 55-64 (1912); Voy. Soc. bot. Lyon, Ann. 1912, t. XXXVII, p. xlix. 42 NOTES ET MÉMOIRES Les comptages que je viens de faire dernièrement (le 17 mars 1921) dans la même prairie, mais seulement pour les hybrides, donnent les proportions suivantes: nombre de pieds, 17 ; à fleurs longistyles 10 ; à fl. brôvistyles, 7. Mais ces observations ont été complétées par l’étude minutieuse de toutes les ombelles et de toutes les fleurs de chaque plante, soit 240 fleurs, réparties en 159 lon¬ gistyles et 81 brévistyles; il semble, d’après cette statistique, que les hybrides à fleurs longistyles sont plus vigoureux, plus florifères que les brévistyles ; mais cette conclusion est tout à fait provisoire et demande de plus minutieuses recherches. IL Etude du Primida grandiflora dans les haies des torrents de la côtière, comparativement dans leurs deux versants regardant l’un l’Est, l’autre l’Ouest; comptage du 23 mars 1921 (avec l’aide de Marcel Guillermet), pour le torrent de la Conche, à Beynost, dans l’étendue comprise entre les altitudes de 230 à 250 mètres : Longistyles : 236 = 56 % nombre total : 420 pieds.... versant tourné vers l’Est .... versant regardant l’Ouest.... Brévistyles : 184 = 43 % Longistyles : 115 = 56 % Brévistyles : 90 = 43 % Longistyles ; 121 = 56 °/ 0 Brévistyles : 94 = 43 Mes observations faites dans le même torrent en avril 1912, mais sans distinction des versants, ont donné une proportion presque identique. ( Longistyles: 576 = 55.6 °L nombre total: 1029.] • ( Brévistyles : 453 == 44.4 */• Il en 69t de même de mes statistiques faites il y a 9 à 10 ans en avril 1911 et 1912, pour les Pr. grandiflora récoltés, au hasard, dans diverses stations de la Côtière de Beynost : 1° (avril 1911): nombre total J Longistyles: 937 1691 :.( Brévistyles ; 754 Longistyles r 99 Brévistyles ; 61 2° (avril 1912) : 160 = 55.5 % = 44.5 % = 62 o/ D = 39 Vo Ainsi, dans nos régions, les longistyles seraient donc plus fré¬ quents que les brôvistyles; du moins, si l’on opère sur des récoltes abondantes et non sur de petites quantités provenant de stations DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 43 et de conditions particulières : c’est le cas de Darwin pour l’Angleterre et de Scott pour l’Ecosse, le premier ayant trouvé 39 macrostyles pour 40 brachystyles ; le second 44 contre 56 ; mais Perriraz, dont la statistique a porté sur 1177 plantes des environs de Yevey et de Lausanne, a trouvé, comme nous, une proportion inverse: 63 % de macrostyles contre 37 °/ 0 de brachystyles. III. On rencontre quelquefois, au milieu des P. grandiflora à coloration normale, des individus à fleurs diversement colorées; 8 de ces plantes, récoltées dans des localités différentes de la Cotiêre, ordinairement dans des broussailles, non loin des jardins, ont été transportées et sont cultivées à Beynost depuis plusieurs années ; elles présentent les particularités suivantes : A, fleurs brévistyles : 1 plante à 6 fleurs rouge-ponceau ; 1 pl. à 6 fl. rouge-violacé ; 1 pl. à 2 fl. lilas±foncé ; 1 pl. à 3 fl. lilas pâle ; 1 pl. à 1 fl. blanche ; 1 pl. à 1 fl. cuivrée ; 1 pl. à 2 fl. emboitées ; — B. fleurs longistyles : 1 pl. à 8 fl. lilas ; 1 pl à 3 fl. blanches. Mon mémoire publié dans les Ann. de la Soc. d’Hist. natur. du Doubs en 1911 (1912), n° 21, p. 54-64, donne des renseignements sur la distribution géographique, l’hétérostylie, Pisostylie, des Pri - mula grandiflora , officinalis , elatior , et leurs hybrides. SUR LES ARUM de la CÔTIÈRE MÉRIDIONALE delà DOMBES 1° Présence des deux espèces d 'Arum de la Flore centrale. La Côtière possède les deux espèces d 'Arum de la Flore centrale, VA. maculatum à feuilles souvent tachées de brun et à spadice rouge-violacé et VA. italicum , à feuilles ordinairement marbrées de blanc et à spadice jaune pâle ; cette dernière est une espèce méridionale, trouvant dans la Côtière sa limite septentrionale pour notre région (Cf. ma note dans Bull, de la Soc. bot. de France. 11 dec. 1896, p. 692.) (1) Au point de vue historique, il est intéres¬ sant de rappeler que ces deux espèces étaient confondues par les anciens botanistes lyonnais, La Tourrette, Gilibert, Balbis : c’est Qi (D (2) Voy. aussi mes Obs. sur la flore du Jura et du Lyonnais. Besançon M 4894-1897 p. 149. (Soc. Emul. Doubs, t. X. sér., 1895). 44 NOTES ET MÉMOIRES Roffavier qui les a nettement distinguées dans son Supplémeni à la Flore de Balbis, 1835, p. 44 (cf. Lortet et Roffavier. 1913 p. 70: dans Soc. bot. de Lyon , 1912, t. XXXVII p. 70). (2) Les deux espèces paraissent préférer des stations différentes, VA. maculatum croissant surtout dans les endroits plus frais, plus ombra¬ gés ; Vitalicum dans les stations plus chaudes, plus ensoleillées ; mais dans le milieu du coteau les deux espèces croissent souvent ensemble. 2° Variations dans les deux espèces. On sait que ces deux plantes présentent des var. assez nombreuses : VA. maculatum à feuilles tachées de noir est considéré comme la forme typique ( genuinum ) : les plantes à feuilles non tachées cons¬ tituent la forme immaculatum (cf. Mutel, fl. fr.) et la plante à f. tachées mais à spadice et étamines jaunes, la var. letrelii de Corbière. Pour TA. italicum on observe aussi une variété genuinum (à feuilles veinées de blanc); une var. immaculatum DC. (non veinées); les formes Foucaudi Corb. (genuinum à spadice rouge-violacé), maculatum Hoscli. ( Foucaudi à spathe violacée), cf. Rouy Ll. de Fr., t. XIII. p. 277-279. Or, dans notre Côtière, on observe presque toujours VA. macu¬ latum sous la forme immaculatum et souvent VA. italicum avec des feuilles aussi non veinées ; de plus, quelques variations que j’ai rencontrées depuis plusieurs années et que nous avons observées M. Choisy et moi, au cours d’une herborisation récente, paraissent se rapporter à VA. Foucaudi ou peut-être à des hybrides ? 3° L’hybridation chez les Arum est une question à l’étude ; il n’y en a pas d’indiqué par les monographes du genre, Hruby (Le g. Arum, Aperçu systém. in Bull. Soc. bot. Genève [1912], 159), et Engler (Püanzenreich, IV, 23 [jt 1920]). Hruby signale cepen¬ dant des formes intermédiaires entre les A. italicum et maculatum observées dans la Toscane et le Tyrol méridional (1) ; mais il n’y est pas question d’hybrides. Pour essayer d’élucider ces questions, j’ai fait, avec la collabo¬ ration de M. Choisy, l’étude d'un certain nombre de Gouets récol- (1) Je dois ce renseignement à mon excellent confrère et ami, le Proff Chodat, de Genève, qui supplée, à mon éloignement actuel des bibliothèques et des collections, par ses obligeantes communications. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 45 tés sur le territoire de Beynost ; il nous a semblé qu’aux caractères tirés de la maculature des feuilles, de la forme et delà couleur du spadice et des étamines, on pouvait y ajouter ceux des différences présentées par la nervation des feuilles et des spathes : les dessins coloriés que nous vous présentons offreut déjà un certain intérêt ; nous continuerons cette étude, lors de la saison prochaine. COMPLÉMENTS au COMPTE-RENDU de l'HERBORISATION faite le 26 juin dans les marais de Décines. Les Flores lyonnaises citent fréquemment les stations de Décines, des moulins et marais de Platacul et de Cheyssin, des bords de la Rize : or, ces stations de plantes plus ou moins rares ont été plus ou moins modifiées ou même pour quelques-unes supprimées par l’établissement du canal et du réservoir de Jonages. 1° Modifications dans la topographie de la région . Avant les travaux du canal et du réservoir, la région compre¬ nait les trois stations botaniques suivantes : à) Les Balmes-Viennoises , hauteurs de 15 à 20 m formées par le bord septentrional du plateau d’alluvions post-glaciaires, dominé lui-même par les collines du glaciaire rissien (2 e glaciation obser¬ vée dans le Lyonnais, la 3 e de la série admise) ; Composition mixte du sol (calcaire et silice), à flore xérophile ; balraes peu modifiées, quelques-unes éventrées par l'exploitation de gravières, d’où dispa¬ rition de quelques espèces ; b) La Rize , petite rivière à la base des Balmes, transformée en canal, d’où disparition d’un certain nombre de plantes citées dans les Flores ; de même pour le moulin de Platacul ; c) Marais situés entre la Rize et le Rhône. La comparaison des cartes de la région, de celles antérieures et de celles postérieures à l’établissement du canal et du réservoir de Jonages, notamment des cartes du Service géographique de l’armée au 1/80.000 e et mieux celle au 1/50.000 e publiée en 1908. cette comparaison montre bien les modifications qui y ont été apportées, 46 NOTES ET MÉMOIRES notamment la disparition du moulin de Platacul et d’une grande partie des riches marais de Cheyssin ; il ne reste plus de ces der¬ niers que la partie septentrionale, avoisinant le moulin et encore est-elle en grande partie envahie par les roseaux; seule, la bor¬ dure occidentale de ce qu’il en reste est encore occupée par une prairie marécageuse conservant quelques-unes des plantes qui en faisaient autrefois l’intérêt, comme le Liparis Lœselii. 2° Sur le Liparis Lœselii (Malaxis, Ôphrys, etc.): résumé de son histoire dans la région lyonnaise: a) La l r# indication se trouve dans Balbis, FL lyonn.. t. i, p. 706 (1827): “ Ste-Croix, Décines b) Roffavier (dans Suppl., 1835, p. 40), y ajoute: «Charvieux, près de Pont-Cherry; » localité bien distincte, à 13 kil. à PEL, intermédiaire entre Décines et celle du Gd-Lemps ; non cité dans les Flores plus récentes de Cariot, St-Lager ( Oat.) 9 etc. ; or, on ne peut mettre en doute une indication de Roffavier ! Cette locali¬ té a-t-elle été vérifiée? Elle peut ne plus exister 1 c) La station du marais de Cheyssin est sur la limite des deux Communes de Décines (cf. indication de Balbis, Cariot), et de Meyzieux (cf. indication du D r St-Lager) ; elle était certainement autrefois sur les deux communes, probablement encore de nos jours? à ) Autres localités de l’Ain et du Jura: 1° Lac de Bar, près Belley: cf. Cariot, 3* éd., 1860, II, 605; revue par nous!, plus récemment (1906) par Brunard et Lingot,- 2° y ajouter (pour le Bugey méridional): marais tourbeux de Cerin, sous Inimont : observ. de Brunard et Lingot, juin 1906 ; cf. Arch. Fl.jur. 1906 p. 46 : — 3° Dans la Bresse (du dép. du Jura) ; 2 localités distinc¬ tes, le Mou-de-Pleure près Chaussin et un ancien étang au N. de Pleure, localités dues à Michalet (Fl. du Jura, 1863, p. 300;)^) — 4° y.ajouter dans les Mts-Jura, la localité très importante de la tourbière des Gds-Essarts, à Cuttura près Yalfia-St-Claude, due à M. Charbonnel, professeur au collège de St-Claude, orchidophile passionné, (cf. Arch. fl. jur. 1901, II, p. 30.) (1) La rédaction de Grenier et de St-Lager pourrait faire croire à une loca¬ lité unique ou à deux stations d’une même localité. DE LA. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 47 HERBORISATION DANS LE VALLON DE JAILLEUX L’herborisation qui a eu lieu, le 12 juin, dans le vallon de Jailleux et à laquelle 29 personnes ont pris part, a permis de voir, de nouveau, la station d’une plante rare de la Flore lyonnaise, le Doronicum Pardalianches et de constater une localité nouvelle pour une autre plante peu répandue, la Ghlorocrepis staticifolia. De Montluel, la Société a remonté la rive gauche de la Sereine, en étudiant d’abord la flore rudérale qui n’a rien offert de particu¬ lièrement intéressant à signaler; un peu avant Jailleux, s’ouvre sur la gauche, le chemin du Mousset, creusé dans le Conglomérat bressan (Cailloutis des plateaux, P 1 ) qui constitue une grande partie de l’épaisseur du Coteau; on constate déjà dans le bois qui le recouvre, quelques plantes intéressantes bien fleuries, comme Campanula persicifolia, Stachys germcmica et silvatica , etc. . ; presque au sommet, à droite et à gauche du chemin, apparaissent les belles inflorescences jaune d’or du Doronicum Pardalianches dont les feuilles cordiformes ( qui justifient le nom de cordatum que lui a donné St-Lager ) et les rhizomes ramifiés sont bien caractéristiques, même chez les très jeunes plantes. La distribution géographique de cette plante mérite d’être rap¬ pelée pour signaler quelques inexactitudes échappées à plusieurs floristes. Le Dor. cordatum est une plante de l’Europe centrale et méridionale, du Centre et du Midi de la France, du Bugey, des Alpes Grenobloises et de quelques localités plus septentrionales, par ex. les environs de Salins dans le Jura, et Cuiseaux dans la Saône-et-Loire; mais il importe de savoir que Cuiseaux est un prolongement de ce département dans la chaîne du Jura: le Doro¬ nicum y est donc une plante jurassienne et non pas bressane; de plus, les localités de Uzelles, Pont-les-Moulins, Gondenans et Nans appartiennent au département du Doubs < 1 > et non pas à celui de la Haute-Saône, contrairement aux indications de Renaud ( Cat. H.-S. ), St.-Lager (Cat. Bas. du Rh. ) et Rouy (Fl. de Fr.): ces dernières localités sont dues à J. Paillot, lorsqu’il était insti¬ tuteur à Hans ( 1855-1862. ) ( 1 ) A la limite des deux départements. NOTES ET MÉMOIRES 48 La localité du Mousset a été vue pour la l ere fois par le phar¬ macien Simon de Montluel ( 1802 f 1876 ), puis revue par Viviand- Morel en 1885 ( cf. Soc. bot. Lyon , p. 65), et depuis lors par plusieurs de nos collègues et par moi ; Octave Meyran a constaté que la plante peut descendre jusqu'au bas du coteau, au voisinage de la route. La traversée des prés et des marais, faite trop rapidement, ne nous a pas permis d’y récolter les plantes intéressantes qui y ont été signalées; mais nous avons consacré le peu de temps qui nous restait, avant le train de retour, à faire l'étude d’une très belle station du rare Chlorocrepis staticifolia que j’y avais découvert quelques jours auparavant, au pied d’un escarpement du conglo¬ mérat, dans les éboulis caillouteux, à quelques mètres plus au .Nord de l'entrée de l’usine Heerr; on sait que cette Composée-Chicoracée très voisine des Epervières, fréquente dans les éboulis du Bugey et des Alpes françaises, est entraînée jusqu’à Lyon par le Rhône G) et se retrouve à quelque distance du fleuve ( 2 à 5 kilomètres ), sur plusieurs points de la Côtière, à Néron (Philippe, ! ), à Beynost ( ! ); après l'avoir récoltée et photographiée, nous gagnons rapidement la gare de Montluel, en jetant un regard d’envie et de regret sur les bois voisins, bordant la route de Ste.-Croix, aux coupes récentes remplies des blanches inflorescences du Lyrethrum corymbosum et des beaux épis roses de YEpilobium spicatum. Compléments sur le Chlorocrepis. — Les Chlorocrepis sont des Composées-Chicoracées très voisines des Epervières ; elles sont, du reste, considérées par beaucoup de botanistes comme une simple section ou un sous-genre des Hieracium; mais ils en diffèrent par des caractères importants, notamment par des particularités anato¬ miques, comme vient de le démontrer M elle Marc. Guéraud, dans une Communication à l’Académie des Sciences, faite à la séance du 24 octobre 1921. (Note ajoutée pendant l'impression). Les Chlorocrepis ont, du reste, un curieux mode de végétation: leur long rhizome se développe plus ou moins profondément sous les cailloux des éboulis, au fur et à mesure qu’ils en sont recouverts, et donnent naissance à des rameaux qui produisent des rosettes (1) Mouton-Fentenille l’a observée, en 1798, dans les graviers des bords du Rhône, au dessous du Pont de la Guillotière ( Tableau des Systèmes de Botani¬ que....; 2« Mémoire, p.25.) DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 49 de longues feuilles étroites se développant à l’automne et persistant à la base de la tige florifère de l’année suivante; les plantes carac¬ térisées par ce mode de végétation ont reçu le nom de plantes phyl- lopodes, par opposition aux hypophyllopodes chez qui les rosettes n’apparaissent que l’année suivante et aux aphyllopodes, qui en sont dépourvues. SUR LE CHAMPIGNON DES MAUVES Puccinia Malvacearum et l’Historique de son Apparition en France Dans une note communiquée à l’Académie des Sciences, le 14 novembre 1921, Erickson, le mycologue bien connu, notamment par ses recherches sur les maladies parasitaires dues à des Cham¬ pignons, a donné quelques renseignements sur la biologie du Puccinia Malvacearum , la Rouille des Mauves apparue en France en 1873 et dont il a été question à diverses reprises, à la Société botanique de Lyon ; Erickson a observé deux formes de spores identiques morphologiquement, mais les unes ( les spores d’été ) germent d’une seule façon en produisant des filaments et des conidies, les autres ( spores d’automne ) germant de deux façons différentes ; il a aussi constaté deux lignées distinctes dans les Roses trémières, lignées malades et lignées saines mais facilement infectées au voisinage des premières. A propos de ce parasite et de l’historique de son arrivée en Europe, il convient de rappeler que tous les auteurs, à l’exception cependant de Lindau et Svdow, ont oublié de rappeler les obser¬ vations que nous avons faites, Therry et moi, de la présence du parasite à Lyon et dans le Jura, au printemps de 1873, en même temps que Durieu de Maisonneuve le signalait dans les environs de Bordeaux ; et cependant nos observations ont paru : 1° Dans les Annales de la Société Botanique de Lyon , séance du 11 décembre 1873, t. II p. 18 (tir. à part. 1874, p. 8, 9 ) : observations personnelles dans le Jura à N an c près de S^Amour, au commencement d’avril 1873, sur Althœa rosea , puis à Lyon, avec Therry', sur diverses Malvacées. # 4 50 NOTES ET MÉMOIRES 2° Dans le Lyon-Médical, 1875, t. XVIII p. 424. 3° Le Thésaurus litteraturae mycologicae de G. Lindau et P. Sydow ( Leipzig 1908 ), qui doit-être entre les mains de tous les mycolo¬ gues, mentionne nos communications, t. II p. 9,n os 16.284, 16.286 a On peut doue s’étonner qu’elles aient été oubliées dans l'ouvrage fondamental d’Erickson Der Malverost 1911, à propos de l’Histo¬ rique (p. 6 et 121) et de la Bibliographie ( p. 121 ) À propos des recherches sur la réceptivité et la résistance compa¬ rative des diverses Maivacées, on peut aussi rappeler nos observa¬ tions de la p. 19 de la note 1° ci-dessus. D r Ant MAGNIN. Supplément au Catalogue des Plantes Vasculaires DU DÉPARTEMENT DE L’ARDÈCHE par J . REVOL Instituteur Honoraire, Membre de la Société Botanique de Lyon, de la Société Botanique de France, Officier de l Instruction Publique, et du Mérite Agricole. A Julien Revol, mon fils bien aimé, fidèle compagnon de mes herborisations à travers VArdèche, porté ** dis¬ paru ” à 20 ans, le 19 septembre 1916, au combat de Pétorak (Macédoine), après avoir supporté toutes les privations des campagnes des Dardanelles et de Macé¬ doine, je dédie ce travail, auquel il a activement col¬ laboré, en témoignage de tout mon amour pour lui et de mon immense douleur de sa disparition. PRÉFACE Le Catalogue des Plantes vasculaires du département de l’Ardèche publié dans les Annales de la Société Botanique de Lyon en 1910, signalait i 83 i espèces numérotées et i 5 numéros bis. Il donnait donc J 856 espèces, de nombreuses variétés et 29 hybrides dont plusieurs nou¬ veaux. Depuis lors, quelques savants et zélés botanistes, parmi lesquels mes amis, MM. le Chanoine Coste, l'Abbé Soulié, Nisius Roux, Girod, et MM. le Docteur Braun-Blanquet, de Zurich, Lenoble, Ory, etc., ont fait dans différentes régions du département de nombreuses recherches qui ont amené la découverte d’espèces qui n'y étaient point encore signa¬ lées, ainsi que celle de stations nouvelles d’espèces rares ou peu commu¬ nes. En mai 191 1, sur l’initiative de mon ami, M. Nisius Roux, la Société Botanique de Lyon vint herboriser dans la basse vallée du Doux. En 1912, pour préparer la session du Vercors de la Société Botani¬ que de France avec MM. Tessier et Allias, de Valence, nous ayons minutieusement exploré le coteau de Crussol depuis Châteaubourg au nord, jusqu'à Lavoulte au sud. 52 NOTES ET MÉMOIRES Les herborisations servirent à rédiger 1 ’ “ Aperçu de végétation de ta rive droite du T{hône ” limite orientale et méridionale du Massif Central d’une altitude de 120 m., le reliant aux zones de végétation qui devaient être étudiées jusqu’au sommet du Grand-Veymont à plus de 2.3oo m.. dans les Alpes du Vercors. Fin mai 1914, sous la direction de M. le Chanoine Coste, le savant auteur de la “Flore illustrée de "France” avec MM. l’abbé Soulié et N isius Roux, nous avons étudié la végétation des basses vallées du Chas- sezac et de l’Ardèche et recherché les nombreuses espèces de Cistes qui y végètent. En 1916, M. Ory, de Versailles, herborisa dans la basse vallée du Chassezac. En août 1913, avec mon fils, Revol Julien, nous explorions la région s’étendant des bords du Rhône, vers iz 5 m. d’altitude jusqu'au sommet du Mézenc à 1754 m., étudiant la flore des alluvions du Rhône, du di¬ luvium alpin, des gneiss, granits, micaschistes et la haute zone volca¬ nique des alentours du Mézenc. Le 20 août 1913, ensemble, nous parcourions les pentes septentrionales et orientales du système oxfordien de la Chaîne du Coiron, entre l’Ou- vèze et l’Erieux et où affleurent quelques îlots de lave provenant des vol¬ cans du Coiron central. En avril 1914, de Rochemaure à St-Marcel-d’Ardèche, nous herbo¬ risions sur les contreforts S.-E. du Coiron, à travers les terrains néo¬ comiens arides, caillouteux, brûlés du soleil. J’ai fait aussi de nombreuses excursions dans les côtes du Rhône, les vallées du Doux, de l’Ay, de la Cance, etc... M. Lenoble, appelé par ses fonctions à visiter les usines ardéchoises, m'a signalé tout ce qu’il a remarqué d’intéressant au point de vue floris¬ tique. 11 a fait une très minutieuse étude phytogéographique des espèces vasculaires de la “ Dent de Rez”, culminant à 720 m. sur le plateau de St.Remèze. Il a retrouvé dans cette station la plupart des espèces « qu’y avait signalées Jordan et que l’on croyait disparues. Depuis 1914, chaque année, M. l’abbé Soullié est revenu explorer la région méridionale de notre département bordant le Gard et la Lozère. M. le D r Braun-Blanquet, au cours de ses herborisations èn Ardèche, y a rencontré quelques espèces non encore signalées. M. C. Chatenier m'a communiqué la liste des Viola ardéchois qu'il a récoltés dans les environs de Mézilhac. Que tous veuillent bien agréer mes plus cordiaux remerciements pour les communications qu’ils m’ont faites. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 53 Je ne veux point terminer ces quelques lignes sans adresser Lhommage de ma vive et respectueuse reconnaissance : A M. le Chanoine Coste qui, avec sa complaisance inlassable et sa grande connaissance de la flore française, a revu toutes les plantes cri¬ tiques de mes récoltes, m’a communiqué ses nombreuses découvertes en Ardèche ainsi que celles de ses correspondants et a bien voulu faire les corrections de l’impression de ce travail. A M. N isius Roux qui a obtenu de notre Société qu’elle prenne à sa charge les frais de publication de ce supplément. A MM. H. Bertrand, P. Chanay, J. Clerc, Donat, J. Gillet, Granjon, CI. Jacquet, Fr. Morel, et Pottier qui ont bien voulu aider la Société en participant généreusement aux frais d’impression de cette publication. J’adresse un souvenir ému à la mémoire de mes maîtres vénérés, MM. Arvet-Touvet, Sudre et Girod, enlevés à la science depuis la publication du Catalogue. Aujourd’hui grâce aux recherches faites depuis une quarantaine d’années sur tous les points du département, la végétation vasculaire du Vivarais est à peu près connue, et, après les régions privilégiées des Alpes, des Pyrénées, du Jura, des Vosges et du Massif Central, elle est une des plus riches de France avec ses 1952 espèces aux très nom¬ breuses variétés et ses 71 hybrides dont plusieurs n’ont jusqu’ici été rencontrés qu'en Ardèche. I. — ESPECES ET VARIÉTÉS non encore signalées en Ardèche 4 bis. — Ranunculus divaricatus Sch. var. « fluitans :» G. G. — Lônes du Rhône, surtout dans la partie septentrionale du département : de Limony au Til. Avril-Juillet. — P. R. 12. — R. repens L., var. « glabratus » D. G. Terrains frais bor¬ dant le Rhône et les confluents de ses affluents. Tout le long du fleuve. — A. C. — Var. « insignis » Debaux. — Memes stations que var. « glabratus >. A. G. 1 3. — R. bulbosus L., var. « bulbifer » Jord. Pelouses des grèves du Rhône. De Limony à Tournon. — R. -— Var. « dissectus » Babey. Pelouses des grèves sèches tout le long du Rhône. — P. G, 54 NOTES ET MÉMOIRES 16. — R. chærophyllus L., forme « R. acinacilobus » Freyn. — Région gneissique septentrionale : Vallée de la Gance à Annonay. Vallée de l’Ay, de Saint-Jeurre-d’Ay à Che¬ minas. — Mai-Juin. — P. R. — Forme « R. mollis » Freyn. — Saulaies, pelouses des terrains frais bordant le Rhône de Serrières à Viviers. Basse vallée du Doux : Tournon, Saint-Jean-de-, Muzols. — Mai-Juin. — R. 30. — Thalictrum minus L. (« T. silvaticum » Koch.), var. « montanum » Walh. — Basses pentes calcaires du Goiron méridional jusqu’à 500 m. La Chapelle-sous- Aubenas; Rochers de Jastres, Saint-Julien-du-Serre, Vesseaux, Saint-Laurent-sous-Goiron. Vallée du Ghassezac: Saint-Paul-le-Jeune, montagne de Saint- Sébastien (Coste). 31. — T. majus. Jacq., forme « T. tortuosum » Jord. — Sau¬ laies et pelouses des terrains frais tout le long du Rhône. — Mai-Juillet. — A. G. 41 bis. — Delphinium Ajacis. L. — Grèves du Rhône où il est apporté par les eaux : Arras, Vion, Saint-Jean-de- Muzols, Tournon, etc. — Mai-Juillet. — R. 45 bis. — Pæonla peregrina Mill., var. « leiocarpa » D. G. — Bessas et Beaulieu avec la var. « paradoxa » et entre Bessas et Grospierres, 400-500 m. (Soulié). 45 tçr. — Berberls vulgarls L. — Côtes du Rhône entre 200- 300 m. Haies à Saint-Georges-Ies-Bains. — Avril-Mai. — R. 48. — Papaver Rhœas L., forme « P. cereale » Jord. — Côtes du Rhône. Champs et vignes du Nord au Sud du dépar¬ tement. — Mai-Juillet. — G. — Forme « P. strigosum » Boënn. (Semble hybride de P. Rhœas X P. dubium avec lesquels il vit). Vignes des Côtes du Rhône, d’Andance à Grussol. — Mai-Juillet. — R. — Forme « P. erraticum » Jord. — Vignes et vieux murs de soutènement dans la plus grande partie des Côtes du Rhône. — Mai-Juillet. — A. G. — Forme « P. segetale » Jord. — Mêmes stations que P. erraticum. Jord. 49. — P. dubium L., forme « P. modestum » Jord. — Côtes du Rhône. Champs incultes, vignes, talus de la voie fer¬ rée et des chemins entre Tournon et Mauves. — Avril- Juin. — R. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 55 — Forme « P. Lecoqii » Lamt. — Vignes et murs de sou¬ tènement dans la plus grande partie des Côtes du Rhône. — Avril-Juin. — P. R. — Forme « P. errabundum » Jord. — Mêmes stations que le précédent. 60. — Fumaria offlclnalis L., var. « pycnanthum. Loret et Barrandon. (« F. densiflora » D. C. « ex part. » ). — Vieux murs, anfractuosités des rochers siliceux de toutes les côtes du Rhône. — Mars-Mai. — A. G. — Race « F. Wirtgeni » Koch. — Alluvions du Rhône, an¬ fractuosités des rochers le long du fleuve, du Nord au Sud du département. — Mars-Mai. — A. R. 64 bis. — Matthiola Incana R. Br. — Naturalisé sur les vieux murs à Saint-Paul-le-Jeune et à Malbosc (Coste). 68. — Sinapis Cheiranthus Koch., forme « S. rupicola ».Lamt. — Vallée du Doux. Rochers à Arlebosc et grèves de la rivière jusqu’au Rhône. — P. R. 70 bis. — S. nigra L. — Gare de Vogué (Coste, 3 juin 1914). 81. — Eryslmum grandiflorum Desf. (« E. australe. » Gay), var. « E. delphinense. » Jord. — Côtes du Rhône calcaires. Coteau pierreux de Crussol et de Soyons vers 130 m. — P. R. — Var. « E. longifolium » D. C. — Côtes du Rhône calcai¬ res. Coteau aride et pierreux de Châteaubourg vers 140 m. Vallée de la Conche à la Dent de Rez (Lenoble) et au bois du Lavoul. — Avril-Juin. — A. C. 81 bis. — E. virgatum Roth. — Côtes du Rhône calcaires. Rochers et pierrailles du coteau de Soyons vers 120 m. — Avril-Juin. — R. 87 bis. Slsymbrium Irio L. — Région des « Gras » vers 100 m. Basse vallée de l’Ardèche. De Vallon au Pont-d’Arc. — Mai-Juillet. — R. 107. — Alyssum calycinum L., var. « A. sabulosum. » Jord. — Bords des routes, chemins, terrains sablonneux secs. Tout le département jusqu’à 600 m. — Avril-Octobre. — C. 111 bis. — Berteroa incana D. C. (« Farsetia incana » R. Br.) — Vallée de l’Ardèche vers 300 m. Sur grès du trias, entre Ucel et Saint-Julien-du-Serre. — Juin-Septem¬ bre. — R. R. 114 . — je signale ici quelques-uns des Erophfla vulgaris. D. C. (« Draba verna » L.) que j’ai récoltés et que M. Sudre a déterminés. 56 NOTES ET MEMOIRES « Erophila chlorotica » Jord. — Terrains pierreux cal¬ caires : Vallée de l’Ardèche à Saint-Julien-du-Serre, Vesseaux, Ucel. Côtes du Rhône : Arras à la Tour sar- rasine, Crussol autour des ruines féodales. — Mars- Avril. « E. psilocarpa » Jord. — Côtes du Rhône calcaires. Ruines féodales de Crussol. — Mars-Avril. « E. brachycarpa » Jord. — Côtes du Rhône. Grèves du fleuve de Serrières à Viviers. — Mars-Avril. « E. decipiens » Jord. — Côtes du Rhône. De Limony à Glun. Vallée du Doux. De Tournon à Lamastre. — Mars-Avril. * « E. serrata » Jord. — Rochers siliceux des Côtes du Rhône. De Serrières à Glun. — Mars-Avril. « E. medioxima » Jord. — Côtes du Rhône calcaires. Rochers, pierrailles. De la gare de Saint-Péray au ch⬠teau de Beauregard et autour des ruines féodales de Crussol. — Mars-Avril. , « E. minuscula » Sudre. — Côtes du Rhône calcaires. Mêmes stations que E. medioxima. Jord. « E. micrantha » Jord. — Côtes du Rhône. Toutes les pentes ouest du coteau de Crussol. — Mars-Avril. « E. Girodii » Sudre. — Côtes du Rhône granitiques, gneissiques, micaschistiques et sur diluvium alpin. D’Andance à la basse vallée du Doux d’où il remonte jusqu’à Boucieu-le-Roi. — Février-Avril. « E. curtipes » Jord. — Côtes du Rhône et vallée du Doux. De Tournon à Lamastre. Chaîne des Boutières: Pentes du Ranc Corbier au-dessus du Cheylard. — Mars-Mai. « E. cinerea » Jord. — Mêmes stations que E. curtipes. Jord. « E. furcipila » Jord. — Côtes du Rhône. De Serrières à Tournon. Basse vallée du Doux. De Tournon à Lamastre. — Mars-Avril. « E. rigidula » Jord. — Côtes du Rhône et vallée du Doux. De Tournon à Lamastre. Vallée de l’Ardèche. Ucel et Saint-Julien-du-Serre au « Gras ». — Février-Mai. « E. vestita » Jord. — Côtes du Rhône siliceuses. Eclassan, Sarras, Ozon par les pentes sèches des coteaux. — Mars-Avril. « E. subtilis » Jord. — Côtes du Rhône et vallée du Doux siliceuses. De Saint-Jean-de-Muzols à Colom- bier-le-Jeune. — Mars-Avril. « E. virescens » Jord. — Côtes du Rhône siliceuses. De Vion à Saint-Jean-de-Muzols. Vallée du Doux. De DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 57 Saint-Jean-de-Muzols à Gilhoc. — Février-Mai. « E. propera » Sudre. — Côtes du Rhône et vallée du Doux. De Yion à Gilhoc. — Février-Mai. « E. subrotunda » Jord. — Mêmes stations que les deux précédents. 116. — Rorfpa amphibia Bess., var. « auriculata. » Rchb. — Bords des lônes du Rhône du Nord au Sud du départe¬ ment. 126. — Capsella Bursa-pastoris Mœncli., var. « agrestis. » Jord. — Luzernières, bords des chemins dans la plus grande partie des Côtes du Rhône. — Février-Novem¬ bre. 130 bis. — Iberis saxatîlis L. — Région méridionale calcaire jusqu’à 700 m. Pentes et sommet de la Dent de Rez (Lenoble) ; entre Salavas et Grospierres (Soulié). — Avril-Juin. — R. 137 bis. — Lepidium hirtum D. C. — Région méridionale cal¬ caire jusqu’à 250 m. Terrains arides et pierreux de la basse vallée du Chassezac : Saint-Paul-le-Jeune, bois de Païolive; plateau calcaire vers Bessas, 250 m. (Soulié). — Mai-Juin. — R. 138. — L. campestre. R. Br., var. « simplex » Rouy et Fouc. — Côtes du Rhône. Grèves sablonneuses du fleuve, d’An- dance à Glun. — P. R. 139 bis. — Biscuteila cichoriifolia Lois. — Côtes du Rhône calcaires. Pelouses sèches et pierreuses du coteau de Crussol au Sud de Guilherand vers 120 m. — Juin- Juillet. — R. R. 141 bis. — Calepina Corvini Desv. — Vallée de la Cance vers 350 m. Bords des chemins, pierrailles des carrières de pierres gneissiques en amont et en aval d’Annonay. Luzernières le long du Rhône à Saint-Jean-de-Muzols et à Lemps au quartier de La Tuilière. — Avril-Juin. — R. 145 bis. — Cistus Pouzolzii Delile. — Basse vallée du Chasse¬ zac entre 300 et 800 m. Crêtes et coteaux bien exposés sur grès du trias et micaschiste, Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet, Brahic, Malbosc (Goste, N. Roux, Soulié, Revol)*. — Mai-Juin. — R. X O. Revolli (« alyssoides x salvifolius ») Coste et Soulié in « Monde des Plantes », 3 e série, 22° année, n° 14. — Sous-arbrisseau de 20-25 c / m , très rameux diffus, ayant le port de l’Helianthemum alyssoides Vent.; tiges rou- 58 NOTES ET MÉMOIRES geâtres, jeunes rameaux et pédoncules velus blan¬ châtres; feuilles petites, ovales ou elliptiques-oblon- gues, obtuses, entières, les inférieures atténuées en court pétiole, vertes ou canescentes, les supérieures sessiles et tomenteuses, blanchâtres en dessous, tou¬ tes à nervures secondaires saillantes. Fleurs assez grandes (près de 4 c / m de diam.), dressées ou un peu inclinées, 1-5 au sommet des rameaux, à pédieelles inégaux, plus courts que le calice ou l’égalant; sépa¬ les ordinairement 5, velus sur le dos, ovales-acumi- nés, les deux externes (calicule) de moitié plus petits que les trois internes égaux; pétales d’un jaune pâle, plus foncé à l’onglet, 2-3 fois plus longs que le calice; capsule avortée et recouverte par le calice. — Crêtes schisteuses entre Malbosc et Bordezac et entre Mal- bosc et Aujac sur les confins du Gard, ait. 500-700 m. (Nis. Roux, Coste et Soulié, 4 juin 1914). — Lozère : Sainte-Croix. — Vallée Française, coteaux schisteux, ait. 350 m. (Soulié, 23 mai 1917). 145 ter. — Helianthemum alyssoides Vent. (« Gistus alyssoi- des » Lamk). — Crêtes et coteaux siliceux bien expo¬ sés, non loin de Malbosc, vers les confins du Gard, entre 400 et 800 m. d’altitude (Coste). — A. C. 145 quater. — H. umbellatum Mill. (« Cistus umbellatus » L.). Malbosc, coteau schisteux limitrophe du Gard, non loin de Bordezac, au-dessus de Bessèges, 450 m. (Coste). 146. — H. vulgare Gærtn., var. « lanceolatum. » Willk. —.Côtes du Rhône gneissiques à Arras dans les pâturages et les rochers des gorges du ravin. — Mai-Août. — R. — Forme « H. nummularium » Mill. — Côtes du Rhône gneissiques. Pâturages et bruyères dans les gorges du ruisseau d’Arras. — Mai-Août. — R. R. 155. — Viola hinta L., var. « fraterna. » Rchb. — Côtes du Rhône gneissiques. Anfractuosités des rochers dans les gorges du ruisseau d’Arras vers 130 m. — Mars- Avril. — R. 157. — V. odorata L., var. « multicaulis » Chatenier. Rouy et Foucaud. — Vallée de l’Ardèche sur grès du trias. Haies du vallon du Jumel à Saint-Julien-du-Serre vers 300 m. — Mars-Avril. — R. — Var. « V. rostellata » Chatenier. — Côtes du Rhône cal¬ caires et siliceuses de 100-400 m. Haies, broussailles, pelouses. D’Andance à Crussol. Vallée du Doux de Tournon à Boucieu-le-Roi. — P. R. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 59 158. — V. sepincola Jord., var. « hispidula. Chat. -— Vallée de l’Ardèche vers 500 m. Vieux murs en pierres sèches granitiques à Saint-Andéol-de-Bourlenc. — Mars- Avril. — R. •X V. rhodanica Chat, et Revol. (« sepincola x scotophylla »). — Côtes du Rhône. Broussailles des terrains graniti¬ ques dans les gorges du ruisseau d’Arras, entre les parents. — Mars-Avril. — R. Hybride nouveau non encore décrit par les auteurs. 160. — V. silvatlca Fr., var. « Reichenbachiana. » Jord. — Région volcanique et granitique de la haute vallée de la Loire. Sous bois, dans les broussailles, entre Rieu- tord et Issarlès à La Bataille, près du hameau de Lapaiisse, vers 1000 m. — Avril-Septembre. — A. R. 161. — V. cansna L., race « V. arenicola » Chah. — Côtes du Rhône. Saulaies, pelouses des bords du fleuve, d’An- dance à Lavoulte. — Avril-Juin. A. R. 163. — V. gracilescens Jord. — Vallée granitique de l’Erieux vers 900 m. Terrains pierreux au Ranc Corbier au- dessus du Gheylard. — Avril-Mai. — P. R. 165. — V. vivariensis Jord., var. « V. royanensis » Chat. -— Coiron central volcanique vers 1000 m. Rocailles em¬ broussaillées de Sarothamnus vulgaris et de Genista purgans à la base Est de la Roche de Gourdon et au Camp de César à Marcols. — Mai-Juillet. — R. X V. cebennensis Chat. (« sudetica x vivariensis »). — Coiron occidental volcanique et granitique, au-dessus de 900 m. Pâturages, bruyères, genêts. Entre les parents à Mézilhac, Lachamp-Raphaël (Chatenier). Sommet du Mézenc (Seytre). D’Usclades à Sainte-Eulalie et au Cros-de-Géorand! — Mai-Août. — R. x V. granitica Chat. (« arvensis x sudetica » et « arvensis x lutea. » Chat.). — Bords des champs de la région granitique vers 1100 m. à Mézilhac. (Chatenier). — Mai-Août. — R. 166. — V. Sagoti Jord., var. « V. flavescens » Jord. — Haut bassin volcanique et granitique de la Loire vers 1100 m. Pâturages, broussailles de Sarothamnus vul¬ garis et de Calluna vulgaris des pentes Nord et Ouest du Suc de Bauzon. — Mai-Juillet. — A. R. — Var. « V. Paillouxii » Jord. — Coiron volcanique et gra¬ nitique au-dessus de 800 m. Pâturages, landes de Calluna vulgaris et de Sarothamnus vulgaris. Des 60 NOTES ET MÉMOIRES bords de la Loire à Rieutord et Lapalisse jusqu’à la Chartreuse de Bonnefoy. — Mai-Juin. — P. G. 172. — Polygala vulgaris L., var. « P. calliptera » Le Grand. — Côtes du Rhône siliceuses jusqu’à 300 m. Bois et broussailles des coteaux, d’Andance à Glun. — Mai- Août. — A. R. X Dianthus Loreti Rouy Fl. Fr. iii, 17 (« D deltoides X silva-, ticus », Loret. in « Bull. Soc. bot. Fr. X, (1863, p. 130). — Prairies à Saint-Agrève, parmi les parents (Loret, juillet 1862). Suc de Bàuzon. 201. — Silene italica Pers., forma « umbrosa ». Coste. — Côtes du Rhône vers 150 m. Pelouses des éboulis gneis- siques des gorges du ruisseau à Arras. — R. x Lychnis intermedia Coste (« Melandrium intermedium ». Schur.). (L. « dioica x silvestris »). — Saulaies bor¬ dant le Rhône vers 120 m. De Sarras à Tournon. — Mai-Juin. — R. R. 209 bis. — Sagina subulata Wimn. — Landes et rochers humi¬ des de la région siliceuse septentrionale, de 500- 1000 m. Vallée de l’Ay entre Cheminas et Saint-Jeurre- d’Ay. Vallée de la Rimaude à Saint-Julien-Boutières, Saint-Clément à l’Herm. — Mai-Septembre. — A. R. 219. — Alsine tenuifolia. Crantz., var. « A. Barrelieri. » D. C. — Côtes du Rhône siliceuses, de 90-150 m. Vieux murs, vignes, terrains incultes. D’Andance à Glun. — G. 224. — Arenaria trinervia L. race « A. pentandra » Ardoino. « Mæhringia pentandra. » Gay.). — Vallée calcaire du Chassezac. Rochers au bois de Païolive. — Mai-Juil¬ let. — R. 239. — Cerastium arvense L., var. « strictum » L. — Côtes du Rhône, de 120-150 m. De Tournon à Serrières. — Avril-Juillet. — G. 240 bis. - — Radiola linoides Gmel. — Vallée du Chassezac. — Terres sablonneuses humides. Des Vans à Malarce (Ab. Soulié). — Juillet-Septembre. — R. 249. — Linum angustifolium Huds. v. « cribrosum » Rouy. — Côtes du Rhône. Prairies, grèves du Rhône. De Ser¬ rières à Lavoulte. — P. R. 263 bis. — Géranium phæum L. — Haute région granitique et volcanique du département, au-dessus de 1000 m. Pelouses et prairies du Tanarque; de Mézilhac au Mézenc. (Personnat). — Mai-Juillet. — R. R. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 61 273. — Erodium cicutarium L’Hérit., var. « E. hirsutum » Jord. — Coteaux bien exposés des Côtes du Rhône de 90- 150 m. De Serrières à Viviers. — Avril-Juin. — A. G. — Var. « E. triviale » Jord. — Grèves pierreuses du Rhône de 100-140 m. De Sarras à Grussol. — Avril-Juin. — P. R. — Var. « E. acaule » Rouy. — Côtes du Rhône gneissiques et mieaschistiques vers 140 m. Gorges du ravin d’Arras; ravin d’Iserand à Vion. — Avril-Juin. — R. ravin d’Iserand à Vion. — Avril-Juin. — R. 276. — Hypericum perforatum L., var. « angustifolium » D. C. — Saulaies et grèves du Rhône, du Nord au Sud du département. — P. R. 294 bis. — impatiens parviflora D. C. — Plante originaire de la Russie et naturalisée à Pile-Barbe près Lyon (Rhône). Amenée par les eaux le long des rives du Rhône. Grèves du Rhône à Sarras, Arras, Vion, Saint- Jean-de-Muzols, etc. — Mai-Juin. — R. R. 308 bis. — Rhamnus infectoria L. — Vallée de l’Ardèche au Pont-d’Arc; Saint-Paul-le-Jeune, montagne de Saint- Sébastien (Coste) ! 309 bis. — R. Frangula L. — Saulaies bordant le Rhône du Nord au Sud du département. — Avril. — A. C. 324. — Genista tinctoria. L., var. « G. elatior » Koch. — Sau¬ laies et herbages des bords du Rhône du Nord au Sud du département. — Mai-Juillet. — P. R. X Medicago Revolii (« falcata x Lupulina ») Coste et Soulié, ap. Coste in « Monde des Plantes », 22 e année (1921), n° 14, p. 6. — Plante vivace de 40-60 %!, pubescente dans toutes ses parties, à tiges couchées, anguleuses, rameuses; folioles largement ovales ou rhomboïdales, denticulées dans le haut; stipules ovales acuminées, dentelées; fleurs petites (3-4 %), jaunes, nombreu¬ ses, en grappes ovoïdes compactes, sur un pédoncule filiforme très étalé ou arqué-réfléchi, dépassant de beaucoup la feuille. Gousse finement pubescente, linéaire, courbée en faucille ou presque en anneau, acuminée en pointe crochue, à faces faiblement réti¬ culées. Port, caractères végétatifs et floraux de « M. Lupulina » ; mais les fruits sont presque exactement ceux de « M. falcata », bien plus petits cependant et sans doute voués h l’avortement. — Ardèche : Bord du chemin allant du Doux à Saint-Jean-de-Muzols. Une 62 NOTES ET MÉMOIRES seule touffe parmi les parents, en fleurs et en jeunes fruits, le 24 mai 1915 (J. Revol). Trouvé aussi aux îles d’Arras : bords des chemins, entre les parents. 347 bis. — Melilotus neapolitana Tenore. — Basse vallée cal¬ caire de l’Ardèche. Entre Vallon et le Pont-d’Arc. ■— Mai-Septembre. — R. 356 bis. — Trifolium resupinatum L. — Vallée calcaire méri¬ dionale de l’Ardèche jusqu’à 100 m. Terrains pierreux, incultes, bords des chemins. De la gare de Vogué à Saint-Germain. (Girod). — Avril-Juin. — R. 389 bis. — Lotus decumbens Poir. — Saulaies bordant le Rhône. Du sud du département jusqu’à Sarras. — Mai-Sep¬ tembre. — R. 390. — L. corniculatus L., var. « L. pilosus » Jord. — Basse vallée calcaire du Ghassezac. — Landes garrigues parmi les Genista Scorpius : Saint-Paul-le-Jeune, Bannes, Païolive, Les Vans, etc. Vallée de l’Ardèche : de Ruoms au Pont-d’Arc et jusqu’au Rhône. — Mai- Août. — A. G. 391. — L. uliglnosus Schk., var. « glabriusculus » Rab. — Her¬ bages bordant le Rhône du Nord au Sud du départe¬ ment. — Mai-Août. — G. 392 bis. — Astragalus Stella Gouan. — Basse vallée calcaire de l’Ardèche jusqu’à 100 m. Landes et garrigues pier¬ reuses entre la gare de Vogué et Saint-Germain (Girod). — Avril-Juin. — R. 395 bis. — A. purpureus Lamk. — Basses vallées calcaires de l’Ardèche et du Ghassezac : entre Salavas et Gros- pierres; Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Ber¬ nas, Bessas, etc., ait. 250-550 m. (Soulié). — Avril- Juin. — R. 405. — Vicia angustifolia Reich., var. « V. torulosa » Jord. — Herbages, saulaies des bords du Rhône, du Nord au Sud du département. — Mai-Juillet. — A. G. 416 bis. — V. varia Host. — Les Vans, moissons vers Païolive (Goste). 416 ter. — V. monanthos Desf. — Cultivé cà et là dans le département : Tournon, Arras, Sarras, Eclassan, etc. — Avril-Juin. 448. — Coronilla minima L., var. « G. extensa » Jord. — Basse vallée calcaire du Chassezac. Garrigues, éboulis des coteaux arides. — Mai-Juillet. — A. G. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 63 — Var. « G. fruticans » Jord. — Basse vallée calcaire de l’Ardèche. De Ruoms au Rhône sur les coteaux arides. — A. G. 464 bis. — Hippocrepis glauca Tenore. — Côtes du Rhône méri¬ dionales jusqu’à Grussol et Ghâteaubourg. — Avril- Juin. — A. G. 458 b is. — Gledistchia triacanthos L. (Févier). — Planté çà et là dans les parcs et le long des routes. De Saint-Paul- le-Jeune au bois de Païolive. Du Teil à Viviers. Sarras, Saint-Jean-de-Muzols, etc. — Mai-Juin. 477. — Potentilla argentea L., var. « multifida » Tratt. — Côtes du Rhône siliceuses. Lemps dans les gorges du ruisseau des Perrets. — P. R. 479. — P. verna L., var. « incisa » Lehm. — Eboulis, pelouses des gorges du ruisseau d’Arras de 130-200 m. — Février-Octobre. — A. R. 479 bis. — P. cinenea Ghaix, var. « P. Glementi » Jord. — Coteaux calcaires entre Bessas et Grospierres, 350- 550 m. (Soulié). — Var. « P. incana » Gærtn. — Vallée méridionale du Rhône. Pierrailles calcaires au sommet de la Dent de Rez (Lenoble). — Avril-Juin. — R. R. X Rubus semialbiflorus Sud., (« albiflorus X cæsius). — Côtes du Rhône siliceuses. Basse vallée du Doux vers 130 m. Haies bordant la rivière et anfractuosités de la digue. — Fl. Juin-Juillet. — R. 494. — R. ulmifolius Scliot., var. « R. subtruncatus » Sud. — Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. Coteau au- dessus des granges à Arras. — Juin-Juillet. —- R. — Var. « R. contractifolius» Sud. — Côtes du Rhône cal¬ caires vers 120 m. Guilherand près du sommet du coteau de Grussol. — Juin-Juillet. — A. R. — Var. « R. peduncularis » M. et T. — Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. Eboulis de la rive gauche des gorges du ruisseau d’Arras. — Juin-Juillet. — A. R. — Var. « R. insignitus » M. et T., var. « dispalatus ». Sud. — Rive gauche des gorges du ruisseau d’Arras. — Var. « R. vulgatus » Sud., var. « expallescens ». Sud. — Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. Saint-Jean- de-Muzols, dans une haie à Suchet. — Juin-Août. — A. R. — Var. « R. angustifactus ». Sud. —- Chaîne des Boutières au-dessus de 700 m. Bords de la route autour, des 64 NOTES ET MÉMOIRES ruines féodales de Saint-Julien-Boutières. Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. Saint-Jean-de-Muzols à Suchet. — Juin-Août. — A. C. — Yar. « R. rusticus » Sud. — Côtes du Rhône gneissiques et sur diluvium alpin vers 130 m. — Haies bordant la route : Saint-Jean-de-Muzols au Molard, La Tuilière et Vion. — Juin-Août. — A. C. x R. roselpetalus Sud. (« Lloydianus x ulmifolius »). — Côtes du Rhône gneissiques vers 130 m. Entre les parents dans les gorges du ruisseau des Perrets à Vion, gor¬ ges du ruisseau d’Arras, gorges de la Goule-Noire à Châteaubourg. Basse vallée calcaire du Chassezac à Saint-Paul-le-Jeune, Banne, bois de Païolive. — Mai- Août. — R. x R. pulverulentus Sud. (« ulmifolius X tomentosus »). — Vallée du Chassezac : Saint-Paul-le-Jeune, Banne, bois de Païolive. — Mai-Juillet. — P. R. X R. amplifoliatus Sud. (« ulmifolius x cæsius »). — Côtes du Rhône gneissiques et alluvions des cours d’eau. Bords du Doux : du Rhône à Gilhoc. — Mai-Juillet. — A. C. x R. tomentellifolius Sud. (« tomentosus x ulmifolius »). — Vallée calcaire du Chassezac : bois de Païolive. — Mai-Juillet. — R. x R. latistipulus Sud. (« lacertosus x Lloydiamnus »). — Côtes du Rhône siliceuses et calcaires de 100-250 m. de Lavoulte à Serrières et sur le plateau. — Juin-Juil¬ let. — R. 496. — R. Lloydianus Genev., var. « obovatifolius ». Sud. — Côtes du Rhône siliceuses vers 150 m. Gorges arides et chaudes du ruisseau d’Arras. — Juin-Juillet. — A. R. R. collicolus Sud. — Côtes du Rhône granitiques : Arras vers la Tour sarrasine, gorges du ruisseau et coteau au- dessus des Granges. Vallée du Doux : environs de la gare de Colombier-le-Jeune, Boucieu-le-Roi. — Juin- Août. — A. R. — Var. « erosulus » Sud. — Vallée gneissique du Doux, vers 300 m. Haies autour de la gare d’Arlebosc. — Juin-Août. — P. R. R. obvallatus B. et Bv. — Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. Eboulis des gorges du ruisseau d’Arras: — Juin-Juillet. — R. DË LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 65 R. malacus Sud., var. « rosiflorus ». Sud. — Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. Rochers, éboulis mouillés des gorges du ruisseau d’Arras. — Juin-Juillet. — R. R. omalus Sud. — Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. - Clairières des bois, rochers des gorges du ruisseau d’Arras. — Juin-Juillet. — R. R. granulatus L. M., var. « debilicaulis », Sud. — Côtes du Rhône gneissiques. Eboulis et rochers aux « ubacs » des gorges du ruisseau d’Arras. — Juin-Juillet. — R. R. procerus Müll., var. « collisparsus » Sud. — Vallée grani¬ tique de l’Erieux. Chaîne des Boutières vers 900 m., Gorges de la Rimande, au-dessus du hameau de ce nom. Bois de pins en montant au Fenier et à Saint- Clément. — Juin-Août. fr. Juillet-Octobre. — A. C. R. cuneatus B. et Bv. — Vallée granitique de l’Erieux. Chaîne des Boutières vers 900 m. Saint-Julien-Boutières autour des ruines féodales. — Juin-Août, fr. Juillet- Octobre. — A. C. R. gonlophylloides Sud. — Vallée granitique et volcanique de l’Erieux vers 850 m. Chaîne des Boutières : bords de la route de Saint-Julien-Boutières à Fay-le-Froid au-dessus du hameau de la Rimande et vers Fay-le- Froid. — Juin-Août, fr: Juillet-Octobre. — A. R. R .serrlculatus Rip. — Chaîne des Boutières vers 1000 m. Vallée de la Saillouze aux bords du ruisseau de la Loube, sous le hameau de l’Herm. Vallée du Rhône vers 130 m: Saint-Jean-de-Muzols dans les haies vers Suchet et la Combe. — Juin-Août, fr. Juillet-Octobre. — P. R. R. Lemaître! Rip. — Côtes du Rhône gneissiques vers 120 m. Rochers en montant de Tournon à Pierres. Rochers de Pierre-Aiguille à Tain (Drôme). — Juin-Août, fr. Juillet-Octobre. — A. R. R. gonlophyllus L. U. Côtes du Rhône gneissiques vers 130 m. Haies à Saint-Jean-de-Muzols en montant à Suchet et La Combe. — Juin-Août, fr. Juillet-Octobre. — A. R. R. melonaucolon Sud. — Côtes du Rhône gneissiques vers 130 m. Vion dans les haies au hameau des Perrets. — Juin-Août, fr. Juillet-Octobre. — A. R. 5 66 NOTES ET MÉMOIRES 505. — Rosa sempervirens L., var. « microphylla » D. G. — Basse vallée de l’Ardèche, vers 80 m. Broussailles sur la lisière du grès du trias et du calcaire au Pont- d’Arc. — Mai-Juin. — R. 507. — R. apvensis Huds., var. multiflore. — Côtes du Rhône gneissiques vers 250 m. Plateau entre Arras et Ozon. — Mai-Juin. — R. 511. — R. mScrantha Sm., forma « meridionalis » Coste. — Côtes du Rhône gneissiques. Basse vallée du Doux. Haies et bois du Grand-Pont à Saint-Jean-de-Muzols. * — Mai-Juin. — A. C. — Forma « gracilis » Coste. — Mêmes stations que le forma meridionalis. — Forma « pubescens » Coste. — Mêmes stations que les deux précédents. — Var. « microphylla » Coste. — Côtes du Rhône gneissi¬ ques à la petite gorge des Murets à Arras. 514. — R. canina L., var. « R. urbica » Lem. — Côtes du Rhône gneissiques vers 140 m. Basse vallée du Doux. Haies, bords des bois et des chemins, de la gare de Saint- Jean-de-Muzols à la gare de Troye. — Mai-Juin. — P. R. — Var. forme voisine de « R. hemitricha » Rip. — Allu- vions du Rhône et du Doux vers 125 m. Haies sur les bords des deux cours d’eau à Saint-Jean-de- Muzols. — Var. « R. semiglabra » Rip. — Côtes du Rhône gneissi¬ ques vers 150 m. Haies, bois des gorges du ruisseau d’Arras. — Mai-Juin. — A. R. 512. — R. elliptica Tausch. (« R. graveolens » G. G.), var. « macrocarpa » Boullu. La Louvesc (Boullu). — Var. « microcarpa » Boullu. — Haies à Annonay. (Boullu). 524. — Poterium muricatum Spach., forma « P. stenolophum » Jord. — Côtes du Rhône calcaires. Eboulis sous la Tour à Soyons. 557 bis. — Epilobium roseum Retz. — Côtes du Rhône. Grèves des cours d’eau, terrains humides. Bords du Rhône dans la plus grande partie de son cours. Bords de la Cance, de l’Ay, du Doux, de l’Erieux, etc. — Juillet- Août. — P. R. 584 bis. — Illecebrum verticillatum L. — Vallée du Chassezac vers 400 m. Sables humides à Malarce. (Soulié). — Juin-Octobre. — R. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 67 592 bis. — Scleranthus verticillatus Tausch., var. « pumilus » G. et G. — Côtes du Rhône gneissiques et diluvium alpin. D’Andance à Saint-Péray et Ghampis. De Tour- non à Boucieu-le-Roi. Coiron volcanique à la Roche- de-Gourdon. — Juin-Septembre. — P. G. x S. glauclnus Ghaten. (« perennis x verticillatus »). — Côtes du Rhône siliceuses. Terrains sablonneux arides. Coteaux de Pierres à Tournon, de Lubac à Saint- Jean-de-Muzols. ravin des Perrets à Lemps et à Vion, ravin d’Arras. — R. 604 bis. — Sedum amplexicaule D. C. — Rochers siliceux des hautes vallées de l’Ailier et de la Borne vers 1000 m. De Saint-Laurent-les-Bains à la gare de La Bastide (Lozère) (Goste). — Juin-Septembre. — R. 606. — S. reflexum L., var. « glaucescens » Grenier. (« S. rupestre » L.). — Massif phonolitique et granitique du Mézenc de 1200-1700 m. dans les vallées de la Rimande, de la Saillouze, de l’Eysse, etc. Talus, rochers, pâturages autour de La Rochette, Borée, etc. — Juin-Septembre. — A. G. 620 bis. — Saxlfraga Clusii Gouan. — Vallée du Ghassezac entre 500-700 m. Bords des sources entre Sainte- Marguerite-Lafigère et Malarce. (Soulié). — Juin- Septembre. — R. 671 bis. — Bupleurum rïgidum L. — Basse vallée de l’Ardèche jusqu’à 100 m. Vallon au Pont-d’Arc (Jordan). Bas¬ sin de la Cèze à Bessas (Soulié). Vallée du Chassezac à Païolive! Le Serre où il est G. et route de Saint- Paul-le-Jeune à Saint-André-de-Gruzières (Soulié) ! — Juin-Août. — R. 676 bis. ;— Sison Amomum L. — Côtes du Rhône vers 130 m. Bords des chemins, haies à Saint-Jean-de-Muzols en montant à Margiriat. — Juillet-Août. — R. 679 bis. — Pimpinella Tragium Vill. — Rochers calcaires entre Salavas et Grospierres, 500 m. (Soulié, Août 1918). 625 bis. — Wlolospermum clcutarlum D. C. — Ravins et rochers humides. De Sainte-Marguerite-Lafigère à Villefort. (Soulié). -— Juillet-Septembre. — R. 706 bis. _ Viburnum TInus L. — Côtes du Rhône calcaires méridionales vers 100 m. Rochers et broussailles entre Le Teil et Viviers. Bois à Saint-Jean-de-Muzols où il a été planté. — Mars-Juin. 68 NOTES ET MÉMOIRES 729. — Galium obliquum Vill., forme glabrescente. — Côtes du Rhône calcaires vers 130 m. Pentes du Coteau de Crussol à Guilherand. — Mai-Juillet. 730. — G. Jordani Loret, var. « G. mucronatum » Jord. — Côtes du Rhône calcaires vers 130 m. Pentes arides des coteaux de Crussol, Châteaubourg. — Var. « G. Timeroyi » Jord. — Grèves pierreuses et humi- . des du Rhône dans la plus grande partie du cours du fleuve. 738 bis. — Galium vertlclllatum Danth. — Basse vallée du Ghassezac. Rochers calcaires du bois de Païolive (Coste, 1 er juin 1914). — Avril-Mai. — R. 740 bis. — Valeriana excelsa Poir. (« V. sambucifolia » Mikan). — Herbages des alluvions du Rhône. Bords des lônes à Arras. Juin-Juillet. — R. 749 bis. — Valerianella discoldea Lois. — Champs sablonneux au pied de la montagne de Saint-Sébastien, près * Saint-Paul-le-Jeune (Coste). — Mai-Juin. 762. — Scabîosa columbaria L., var. « tenuipes. » Rouy. — Côtes du Rhône : Plateau de Rompon. Vallée du Doux à Boucieu-le-Roi. -— Mai-Septembre. — Forme « S. vulgaris » Coult. •— Vallée du Doux vers 140 m. Bois, haies, rochers : Saint-Jean-de-Muzols au Grand-Pont, Saint-Péray, Guilherand. 775 bis. — Conyza ambigua D. C. — Basse vallée du Doux vers 130 m. Bords des chemins, décombres. De la gare de Saint-Jean-de-Muzols au Grand-Pont. Route de Tour- non à Etables, en amont du Grand-Pont. — Juillet- Octobre. — R. x Conyza mixta Fouc. et Neyr. (« C. ambigua x Erigeron cana- densis »). — Mêmes stations que « C. ambigua » où il végète entre les parents. — R. 790. — Senecio aquaticus Huds., var. « pratensis ». Rcht. — Herbages et saulaies bordant le Rhône dans la plus grande partie de son cours. — Mai-Septembre. — P. R. 807. — Leucanthemum vulgare L., var. « sinuatum » Timb. — Côtes du Rhône. Eboulis, broussailles du coteau de Châteaubourg; Saint-Jean-de-Muzols dans les bois du Grand-Pont. — Var. « L. commutatum » Timb. — Vallon du Mialan. De Saint-Péray à Ghampis. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 69 822 bis. — Achillea Agératum L. — Bois de Ronze vers 200 m. à Orgnac. (Soulié). — Juin-Août. — R. 775 bis. — Stenactis annua Nées. — Plante originaire de l’Amérique du Nord. (Voir Flore Coste t. II, p. 292.) Saulaies du Rhône à Saint-Jean-de-Muzols et Tour- non. — Juillet-Septembre. — R. 875. — Carduus nutans L., forme « microcephala ». H. Coste. 7 — Côtes du Rhône calcaires vers 100 m. Pentes ari¬ des, pierreuses et sommet du coteau de Grussol à Guilherand. — Juillet-Septembre. 879. — Centaurea amara L., var. « C. collinum » Gmel. — Vallée gneissique du Doux. Rochers bordant la route entre la gare et le village du Plats, Empurany. — Juin-Septembre. — Var. « angustifolia » D. C. — Herbages bordant le Rhône, tout le long du fleuve. — Var. « Loiseleurii » Rouy. — Herbages, saulaies des bords du Rhône, tout le long du fleuve. — Var. « fulvescens » Rouy. — Herbages, prairies et bords des chemins tout le long du Rhône. — Var. « gracilis » Coste. — Prairies marécageuses sur le plateau à l’ouest du cours du Rhône; Saint-Jean- de-Muzols, Lemps et Vion. 880. — Centaurea Jacea L., var. « ruscinonensis » Boiss. — Herbages et grèves des bords du Rhône dans tout le département . — Var. « longifolia » Schult. — Herbages des bords du Rhône, du nord au sud du département. — Var. « Linnœana » Rouy. — Herbages des bords du Rhône, du nord au sud du département. 891. — C. paniculata. L., var. « normalis » Rouy. — Côtes du Rhône et grèves du fleuve, du nord au sud du départe¬ ment. 896 bis. — Microlonchus Salmanticus D. C. (« Centaurea Sal- mantica ». L.). — Basse vallée de l’Ardèche jusqu’à 100 m. Rochers calcaires, éboulis. Vallon, au Pont- d’Arc et à Chaîne,* Saint-Paul-le-Jeune, route des Vans (Coste, 1 er juin 1914!). — Juin-Août. — R. 912 bis. — Hedypnois polymorpha D. C. — Partie méridionale du département jusqu’à 100 m. dans les champs cul¬ tivés (Cariot et Saint-Lager). — Mai-Juin. — P. C. 916. — Hypochœris radicata L., var. « rostrata » Moris. — Vallée siliceuse de l’Ardèche vers 300 m. Prairies, 70 NOTES ET MÉMOIRES pâturages sur grès du trias à Ucel, Saint-JuIien-du- Serre, Saint-Michel-de-Boulogne. — P. G. 959. — Crépis taraxacifolia ThuilL, var. « multicaulis » Loret. (« G. recognita » D. G.). — Coteaux pierreux de la région méridionale, Vallée du Chassezac, de Saint- Paul-le-Jeune au bois de Païolive. Basse vallée de l’Ardèche, de Saint-Martin-d’Ardèche à Balazuc et Ruoms. HIERACIUM. — Les déterminations des espèces de ce genre ont été faites par MM. Arvet-Touvet et Sudre. 968. — Hieracium Pilosella L., var. « holotrichum » N. P. — Côtes du Rhône méridionales. Alluvions de la Canche à Saint-Montant. — Avril-Juin. — Var. « H. Peleterianum » Mérat. « genuinum » « pilo- sisimum » Vail. « angustius » N. P. — Rocailles siliceuses. Tournon en montant à Pierres. Tain (Drôme) au sommet de Pierre-Anguille à la limite ouest du vignoble de l’Hermitage. — Avril-Juin. — P. C. 970. — H. amplexlcaule L., var. « speleum » A. T. — Basse vallée du Chassezac. Anfractuosités des rochers cal¬ caires à Païolive. — Mai-Juin. — R. 970 bis. — H. jurassicum Griseb; « H. juranum » Fr.; « H. elatum » G. G. non Fr. — Pentes et sommet du Mézenc. — Août-Septembre. — R. R. 973. — H. onosmoides Fr. (« H. subrude » A.-T., var. « buglos- soides » A.-T., fa « vulcanica » A.-T. — Pâturages des monts du Goiron volcaniques vers 1300 m. Champ de Mars au-dessus de Marcols. H. fraternum Jord. — Côtes du Rhône vers 150 m. Coteaux calcaires de Soyons à Glun. — A. C. 975. — H. ovalifolium Jord. — Côtes du Rhône vers 120 m. Rocailles calcaires des coteaux de Crussol, Cornas et Châteaubourg. — Avril-Juin. H. slmilatum Jord. — Côtes du Rhône. — Coteaux de Soyons à Glun. — P. R. — Var. « H. divergens » Sudre. — Côtes du Rhône vers 120 m. Sur les marnes oxfordiennes en montant de Soyons à Toulaud. — Avril-Juin. H. setlblfidum A.-T. et Gaut., var. « subvestita » A.-T. — Vallée calcaire de l’Ardèche vers 150 m. Landes arides, gar¬ rigues. — De Vogüé à Rochecolombe et Saint-Mau- rice-d’Ibie. — Avril-Juin. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 71 976. — H. stelligerum Jord., var. « albogilvum » Sudre. — Côtes du Rhône calcaires. Coteau de Ghâteaubourg à la Goule-Noire. Rochers calcaires de la basse vallée de l’Ardèche : Vallon au Pont-d’Arc (Rouy) ! — Avril- Mai. — R. H. pulvibifidum A.-T. — Vallée de l’Ardèche granitique. Anfrac¬ tuosités des rochers, vieux murs en pierres sèches bordant la route de Labégude au Malpas et à Lale- vade-d’Ardèche. — Avril-Juin. — R. 977. — H. cinerascens Jord., var. « H. expallescens » Sudre. — Vallée de l’Ouvèze et Côtes du Rhône. Marnes et rocailles calcaires au Pouzin, Rompon, Celles-les- Bains jusqu’à Lavoulte et Crussol. — Avril-Juin. — P. R. 978. — H. præcox Sch. — Bip., forma « opima ». A.-T. — Côtes du Rhône vers 130 m. Vieux murs, alluvions du ruis¬ seau d’Arras. H. pallidifrons Sudre, var. « longipilum » Sudre. — Côtes du Rhône méridionales vers 100 m. — Rochers calcaires, landes pierreuses, du Teil à Bourg-Saint-Andéoî. — Avril-Mai. 981. -— H. aveyronense A.-T. — Valée du Chassezac sur grès du trias. Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet dans les bois de pins maritimes et les landes d’Erica cinerea — Mai-Juin. — R. H. furclliatum Jord., var. « H. mimatense » Loret. — Côtes du Rhône calcaires vers 120 m. Eboulis et rocailles des coteaux de Crussol et Ghâteaubourg. — Avril-Mai. 982. — H. cardiophyltum Jord., var. « virens » Sud. — Côtes du Rhône calcaires. Eboulis et rocailles des coteaux de Châteaubourg et de Glun. — Avril-Mai. 983. — H. tinctum Jord., var. « picturatum » Sud. — Côtes du Rhône siliceuses. Ravin d’Arras à Beaudillon, la Lar- denne. Vallée du Chassezac. Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet sur grès du trias. — Mai-Juin. H. cruentum Jord., var. « laciniosum » Sud. — Côtes du Rhône siliceuses. Arras au bois Pizon. — Mai-Juin, H. laceratum Jord. — Basse vallée du Doux. Bois du Grand- Pont à Saint-Jean-de-Muzols. — Côtes du Rhône sili¬ ceuses. Ravin d’Arras, ravin d’Iserand à Vion. H. lævlfrons Sud. — Vallée du Doux. Bois de pins, bruyères au vallon du Bernard à Boucieu-le-Roi. — Juin-Juillet. — R. 72 NOTES ET MÉMOIRES 984. — H. aurulentum Sud., var. « H. paucifolium » Jord. — Massif du Mézenc vers 1400 m. Des Estables à la Chartreuse de Bonnefoy. — Juillet-Août. — R. H. flnltimum Jord., var. « H. erubescens » Sud. — Massif du Pal et Suc de Bauzon vers 1450 m. Clairières bordant le cratère du Suc de Bauzon. — Août. — A. R. H. acanthodon A. T. et Gaut., var. « caulescens » A. T. — Anfractuosités des rochers de granit porphyroïde bor¬ dant la route de Vals-les-Bains à Ucel. — R. R. 987. — H. Boreauanum Jord., var. « angustissimum » Sud. — Gracile et œnochroum. Caulis superne lævigatus; folia magnopere maculata; caulina numerosa (15- 25), auguste lanceolata, basi longe attenuata, valde acuminata. inæqualiter et profunde dentata; panicula oligocephala; pedunculi subglabri, parce cano floc- cosi; involucrum subglabrum, pilis sparsis, eglandu- losis minutum; stigmata lutea. — « Sudre >. — Hie- racia nova. — « Le Monde des Plantes », 16* année (2* série) n° 87, p. 14. — Vallée du Doux sur gneiss vers 400 m. Bois de pins, bruyères des pentes du val¬ lon du Bernard à Boucieu-le-Roi. — Juin-Juillet. — R. 987 bis. — H. Revolil Sudre in « Bull, de Géogr. bot. » t. XXIII (1913) p. 81 et 82; « H. cuspidatum » Arv. — T. in herb. Revol, non Jord. « Caulis 6-9 dm., inferne piloso scaber, superne lævi¬ gatus; folia glaucescentia, maculata, supra glabra, subtus plus minusve pilosa, profunde dentata vel sublaciniata, caulina 6-10, inferiora ovata-lanceolata, basi in petiolum attenuata, superiora late lanceolata, breviter attenuata, omnia acuminata, usque in pani- culam decrescentia. Anthela laxa, corymbosa, pleio- cephala, pedunculis elongatis cano-floccosis, tenuiter glandulosis; involucrum 10-11 % longum, cano-floc- cosum, pilis glandulosis eglandulosisque intermixtis dense obsitum, squamis acutis; ligularum dentes pro- fundi; stigmata lutea, akenia fusco-atra; receptacu- lum breviter laciniato fibrillosum. * — Inter H. « divisum » et H. « cuspidatum » medium. Dif- fert ab H. « cuspidato » Jord. foliis maculatis, stig- matibus luteis; ab H. « Boreauano » Jord. caule minus foliato, foliis latioribus, basi minus attenuatis, den- tibus magis profundis numerosisque, involucris dense pilosis glandulosisque. DE LA. SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 73 — Hab. — Ardèche : Saulaies et grèves du Rhône, entre Arras et Ozon (Revol). — Juin. Cette plante a le faciès de TH. « divisum » Jord., mais ses feuilles radicales sont presque toutes desséchées au moment de la floraison, et la tige est bien plus feuillée. Elle se place à côté de l’H. « Boreauanum » Jord., dont elle paraît bien distincte. « H. Sudre. » H. firmum Jord. — Vallée du Doux sur gneiss. Bois de pins, bruyères, au vallon du Bernard à Boucieu-le-Roi. — Juin-Juillet. — R. 989. — H. boreaîe Fries, vaï\ « H. aspericaule » Jord. — Côtes du Rhône gneissiques. Saint-Jean-de-Muzols en mon¬ tant à Suchet. — Var. « angustata » Sud. — Môme station que le précé¬ dent. H. propinquum Sud. — Côtes du Rhône. Taillis de chênes pubescents sur le plateau calcaire de Rompon. —- Juillet-Août. — R. ..H. virgultorum Jord. var. « gracilentum » Sud. — Côtes du Rhône gneissiques. Bois, tailis, broussailles. Arras à Beaudillon, Lemps à Lubac. ..H. scabiosum Sud., var. « curtidens » Sud. — Côtes du Rhône gneissiques. Arras à la Lardenne dans les gor¬ ges du ruisseau. — Var. « curvidens » Sudre. — Côtes du Rhône : Saint- Jean-de-Muzols au côteau de Margiriat et Suchet. i H. dumosum Jord. (forme grêle). — Côtes du Rhône. Saint- Jean-de-Muzols à Suchet et Gabouillon dans les bois, les broussailles, les haies. H. dlspalatum L., var. « stènophyllum » Wim. sous-var. « coro- nopifolium » Bernh. — Vallée gneissique du Doux dans les bruyères, les bois de pins au vallon du Ber¬ nard à Boucieu-le-Roi. — Juillet-Août. — R. — Var. « H. pubescens » Jord. — Côtes du Rhône. Coteaux gneissiques au ravin d’Arras, de Beaudillon à la Lardenne. _ Var. « H. aliflorum » Fries. Basse vallée du Doux. Digues du Doux et coteaux de Suchet, Aubert, Sainte- Epine à Saint-Jean-de-Muzols. x H. abortivum Sudre, in « Bull. Géographie Bot. t. XXV (1915) p. 67. in hb. Revol. (« H. umbellatum x fir¬ mum »). Tige lisse, glabre, très feuillée; feuilles fer¬ mes, d’un vert foncé, comme chez 1’ « H. umbella- 74 NOTES ET MÉMOIRES tum » L. ; mais largement lancéolées, toutes très atté¬ nuées en pétiole, à 3-5 dents fortes comme chez « H. firmum » Jord. Panicule très rameuse, très polycé-, phale, non ombellée, à pédoncules très fins; involu- cre très petit (5-7 m / m de long), à écailles obtuses, un peu étoilé-farineux, glabre et sans glandes; ligu¬ les courtes, stigmates jaunes; akènes presque tous avortés, ceux qui se développent restant creux. Hab. — Ardèche : Vallée du Doux, à Boucieu-le-Roi, au vallon du Bernard, bords des bois de pins, vers 400 m. (15-7^1913) (Revol). — Les H. « firmum » et « um- bellatum », var. « stenophyllum » Wim., sous-var. « coronopifolium » Bernh. croissent dans le voisi¬ nage. » — Sudre. La station contenait une quinzaine de très fortes touf¬ fes de l’hybride croissant au milieu des parents sur un sol gneissique parmi les « Galluna vulgaris » et les « Pinus silvestris ». 997 bis. — Ambrosla artemisiæfolia L. — (Plante envahis¬ sante, originaire de l’Amérique du Nord). — Allu- vions du Rhône. Champs cultivés, fossés des chemins. De Vion à Tournon. Très commune au quartier de Sainte-Estève (port de l’ancien Musolium des Romains) à Saint-Jean-de-Muzols. — Juin-Octobre. — A. C. 1009 bis. — Gampanula rapunculoides L. — Bassin de l’Erieux vers 600 m. Vallées de l’Auzenne et de la Glueyre. Broussailles, champs incultes à Saint-Julien-du-Gua vers la Grézière. — Juin-Septembre. — R. 1072. — Cuscuta Epithymum Murray, var. « macranthera » Engelm. — Côtes du Rhône gneissiques sur « Saro- thamnus vulgaris », vers 150 m. De Tournon à Ser- rières. — Juillet-Août. — P. C. 1102 bis. — Cynoglossum cheirïfolium L. — Vallées du Chasse- * zac et de la Cèze. Bords des chemins, landes pier¬ reuses de la région calcaire méridionale jusqu’à 200 m. Malbosc, Saint-Paul-le-Jeune, Banne, bois de Païolive, Chassagne, Les Vans, Beaulieu, etc. — Mai- Juillet. 1111 bis. — Hyoscyamus albus L. - — Côtes du Rhône méri¬ dionales jusqu’à 100 m. Décombres, voisinage des habitations. Viviers (D r Braun-Blanquet), Bourg- Saint-Andéol. — Mai-Juin. — R. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 75 Après 1110. — x Verbascum Rouxii Coste et Soulié. (« V. Lychnitis x sinuatum »). — Païolive, bords de la route des Vans, au-dessus de la maison du garde, un seul individu (Coste, 1 er juin 1914). Non encore décrit par les auteurs. — Dédié à notre ami M. Nisius Roux, en compagnie duquel nous l’avons observé. 1124 bis. — Scrofularia Hoppei Koch. — Côtes du Rhône vers 300 m. Bords des bois, landes des coteaux arides à Saint-Georges-les-Bains. Vallée du Ghassezac : Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet, Banne. -— Juin- Septembre. — P. C. 1155 bis. — Veronica præcox Ail. — Côtes du Rhône gneissi- ques vers 130 m. Champs sablonneux, luzernières : Vion, Saint-Jean-de-Muzols, Tournon. — Avril-Juin. — R. 1162— x Digitalis purpurascens Roth. (« purpurea x lutea »). — Coiron central : massif de la Roche-de-Gourdon et du Charray jusqu’au Pont-des-Ghèvres en amont de Privas, entre les parents. Obs. — C’est la plante que Personnat a nommée « D. grandiflora » Ail. espèce alpine qui n’est point dans l’Ardèche. 1163 bis. — Euphrasla salisburgensis Funck. — Massif du Mézenc. Talus herbeux, pâturages, de La Rochette à Borée et au Vialocret. — Juillet-Août. — P. G. 1175 bis. — Melampyrum cristatum L. — Côtes du Rhône gneissiques vers 400 m. Bois de pins, bruyères. D’Arras en montant à Sécheras. — Juin-Août . — P. C. 1180 bis. — Phelipæa Muteli Reuter. (« P. cæsia ». Gris, non G. G.). — Vallée du Chassezac. Terrains arides, cail¬ louteux, sous les oliviers au bois de Païolive. — Mai- Juillet. — R. 1184 bis. — Orobanche amethystea Thuill. (« O. Eryngii » Vauch.). — Bords du Rhône et du Doux vers leur confluent; Saint-Jean-de-Muzols à La Maladière. — Juin-Juillet. — R. R. 1189. — IWentha rotundifolia L., var. « meduanensis » Briq. — Côtes du Rhône vers 140 m. Grèves du ruisseau d’Arras dans le ravin, Vion au ravin d’Iserand, Saint- Jean-de-Muzols sur les grèves du Doux vers le Grand- Pont et la gare de Troye. — Juillet-Septembre. 76 NOTES ET MÉMOIRES — Var. « serrata » Pérard. — Mêmes stations que la var. meduanensis. X M. alopecuroides Huds. — (« rotundifolia x silvestris »). — Prairies humides à Saint-Jean-de-Muzols, vers le confluent du Doux et du Rhône. — Juillet-Septembre. — R. 1190. — IW. silvestris L., forme « M. Riparti » Déségl. — Même station que M. alopecuroides. 1192. — M. aquatica L., var. « denticulata » H. Braun. — Côtes du Rhône vers 130 m. Bords du Rhône et de ses affluents, du Nord au Sud du département. — A. C. — Var. « Weihana » H. Braun. - — Grèves humides du Rhône et du Doux à Tournon et Saint-Jean-de- Muzols. — P. C. 1193. — M. arvensis L., var. « M. præcox « Sole. — Côtes du Rhône. Rochers humides et grèves du ruisseau d’Arras dans les gorges. — P. R. 1200. — Thymus Chamædrys Fries, var. « T. Friesianus » Rouy. — Côtes du Rhône gneissiques jusqu’à 400 m. Rochers, coteaux pierreux secs, bien ensoleillés : de Tournon à Serrières. Vallée du Doux : de Tournon à Empurany. Vallon du Mialan : de Saint-Péray à Champis. — Juin-Août. — P. R. / # 1202 bis. — Hyssopus officinalis L., var. « angustifolius » Benth. — Côtes du Rhône calcaires : rochers à Soyons vers 130 m. (Lenoble). — Juillet-Septembre. — R. 1202 ter. — H. cinerascens Jord. et F. — Coteaux calcaires entre Salavas et Grospierres, 450 m. (Soulié, Août 1918). 1217. — Salvia pratensis L., var. « parviflora » Lee. et Lamt. — Prairies bordant le Rhône et le Doux à Tournon, Saint-Jean-de-Muzols, Colombier-le-Vieux, etc. — Avril-Juin. — P. R. 1218 bis. — S. horminoides Pourr. — Côtes du Rhône gneis¬ siques vers 140 m. Saint-Jean-de-Muzols, Arras, 0 Tournon. Vallée de l’Ardèche calcaire à Vogüé, Aube- nas à Saint-Pierre. — Avril-Juin. — R. • 1271 bis. — Plantago argentea Chaix. — Bassin de la Cèze : Bessas sur les côtes et entre Bessas et Grospierres, 450 m. (Soulié). — Juin-Août. — R. bE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 77 1296 bis. — Chenopodium opulifciium Schrader (« G. yiride » L.). Vallée du Rhône: lieux incultes, pied des murs, décombres, du Nord au Sud du département. — Juillet-Septembre. — P. G. 1297. —C. polyspermum L., var. « G. acutifolium » Sm. — Sables vaseux des bords du Rhône à Arras. — Juin- Septembre. — P. G. 1324. — Polygonum avfculare L., var. « polychnemiforme » Lee. et Lamt. — Vallée de l’Ardèche : Saint-Julien-du- Serre, Saint-Privat sur les grèves du Luolp. -r- Mai- Octobre. — A. G. x P. hybridum Ghaub. (« Hydropiper x Persicaria >). — Pri¬ vas, graviers de l’Ouvèze (G. Personnat). 1409 bis. — Ephedra helvetlca G.-A. Meyer. Vallée méridio¬ nale de l’Ardèche vers 100 m. Rochers calcaires entre Vallon et le Pont-d’Arc. — Côtes du Rhône cal¬ caires vers 100 m. au coteau de Grussol (Abrial). — Mai-Juin. — R. 1428. — Alisma Plantago L., var. « Ianceolatum » Schultz. — Lônes et bords du Rhône, du Nord au Sud du départe¬ ment. 1430 bis. — Colchlcum neapolitanum Ten. (« G. arenarium » G. G. »). — Vallée du Ghassezac et basse région méridionale. Prairies sablonneuses du grès du trias : Saint-Paul-le-Jeune aux Ave-las. — Septembre-Octo¬ bre. — R. 1435 bis. — Gagea stenopetala Fr. — Côtes du Rhône calcai¬ res. Champs du coteau de Grussol à Guilherand (Ghatenier). Vallon de la Fontaulière, de Montpezat au Suc du Pal (Girod). — Mars-Mai. — R. 1449. — Ailium Schœnoppasum L. — Gorges du Chassezac, de Sainte-Marguerite-Lafigère à Villefort (Soulié). Spontané et abondant. — Juin-Août. 1455 bis. — A. roseum L. — Vallée du Ghassezac à Saint-Paul- le-Jeune (Soulié). — Mai-Juin. — R. 1458 bis. — A. polyanthum Rœm. et Sch. — Côtes du Rhône septentrionales. Broussailles, vignes. Toute la zone du diluvium alpin, de Saint-Désirat à Toulaud. Vallée de l’Ardèche à Ucel sur diluvium alpin. — Juin-Août. En hiver et au printemps cette plante est utilisée comme « A. Porrum » L. 78 NOTES ET MÉMOIRES x Polygonatum Intermedium Bor. (« P. mixtum » Richter), <« P. multiflorum x P. officinale »). — Vallée de la Loire entre 800 et 1000 m. Bois et broussailles des basses pentes du Suc de Bauzon vers Rieutord et Lapalisse. Bois de la Bataille, pentes boisées autour du lac d’Issarlès. Avril-Juillet. — R. 1476. — Smilax aspera L., var. « S. mauritanica » Desf. — Côtes du Rhône méridionales calcaires : du Teil h Viviers. Bois du Lavoult. Vallée méridionale de l’Ardèche et du Chassezac : Pont-d’Arc, Païolive. — Juillet-Septembre. — R. 1496 bis. — Ophrys Scolopax Cav. — Côtes du Rhône calcaires vers 120 m. Pentes pierreuses et arides du coteau de Soyons en montant à Toulaud. — Avril-Mai. — R. 1508. — Orchis Morlo L., var. « picta » Lois. — Ravin du ruis¬ seau d’Arras vers 150 m. — R. 1527 bis. — Llmodorum abortivum Sw. — Côtes du Rhône gneissiques vers 150 m. Bois, taillis de chênes pubes- cents : coteau d’Arras vers Ozon, Sécheras et Vion. — Mai-Juin. — R. 1529 bis. — Listera cordata R. Br. (« Epipactis cordata > Ail.). — Haute vallée de la Loire. Dans les bois de sapins du domaine de Dizaumonche à Sagnes-et-Gondoulet (Besson). — Mai-Juillet. — R. 1539 bis. — Potamogeton perfoliatus L. — Lônes du Rhône du Nord au Sud du département. — Juin-Août. — A. C. 1643 bis. — Lemna gibba L. — Côtes du Rhône. Eaux stagnan¬ tes, mares, fossés : Saint-Jean-de-Muzols, Tournon, Mauves, Glun, etc. — Avril-Juin. 1543 ter. — L. polyrrhiza L. — Côtes du Rhône. Eaux stagnan¬ tes d’Arras à Cornas. — Avril-Juin. 1579 bis. — Rhynohospora alba Vahl. — Sainte-Marguerite- Laflgère, tourbières siliceuses vers Thines, ait. 900 m. (Soulié, juillet 1919). — Juilet-Août. — R. 1580. — Eriophorum angustlfolium Roth., var. « campestris » L. — Région volcanique des monts du Coiron vers 1000 m.; prairies marécageuses sous la Roche-de- Gourdon. — Mai-Juillet. 1602 bis. — Carex Palræl Schul. — Côtes du Rhône gneissi¬ ques vers 150 m. Bois, taillis dans les gorges du ruisseau d’Arras. — Mai-Juin. — R. 1)E LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 79 1609 bis. — C. stricta Good. — Bords des eaux du Rhône et de ses affluents. De Serrières à Lavoulte. — Mai-Juin. — A. R. 1624 bis. — C. Pseudo-Cyperus L. — Bords du Rhône au Teil. (Girod). — Mai-Juin. — R. 1622 ter. — C. nltfda Host. (« G. obesa ». Ail.). — Grèves pier¬ reuses du Rhône. De Serrières à Mauves. — Coteau de Brandoules à Saint-Vallier (Drôme). — Avril-Juin. 1622 quater. — C. frigida Ail. — Gorges du Chassezac. De Sainte-Marguerite-Laflgère à Villefort. (Soulié). — Mai-Juillet. — R. 1622 bis. — C. humilis Leyn. — Côtes du Rhône calcaires. Coteaux de Crussol et de Ghateaubourg. (Lenoble). Dent de Rez (Lenoble). — Vallée de l’Ardèche cal¬ caire. Saint-Julien-du-Serre aux Gras. Aubenas au Rocher-de-Jastres, La Chapelle-sous-Aubenas au mont Vinobre. Vallée du Chassezac, Banne, Païolive, Les Vans, etc. — Avril-Juin. — A. C. 1623 bis. — C. depauperata Good. — Vallée du Chassezac. Endroits herbeux dans les rochers du bois de Païo¬ live. — Avril-Juin. —- R. 1655 bis. — Sorghum halepense Persoon. — Prairies bordant le Rhône à Sarra*s, Ozon, Arras et Saint-Vallier (Drôme). — Juin-Septembre. — R. 1667. — Agrostfs aiba L., var. « gigantea ». Gaud. — Herbages et saulaies bordant le Rhône de Sarras à Tournon. — Juin-Septembre. 1674 bis. — Stipa Aristeiia L. — Vallée du Chassezac : Ch⬠taigneraies, bords des chemins : Saint-Paul-le-Jeune, Banne, bois de Païolive vers la Gleyzasse. Les Vans vers Brahic. (Abb. Soulié). — Juin-Juillet. — R. 1674 ter. — Piptatherum paradoxum P. B. (« Milium parado- xum ». L.). — Basse vallée de l’Ardèche vers 100 m. Eboulis calcaires des pentes arides au Pont-d’Arc. Juin-Juillet. — R. 1674 quater. — P. multlfforum P. B. — Basse vallée de l’Ardè¬ che : route de Vallon au Pont-d’Arc (Goste). — Mai- Juin. — R. R. 1680 bis. — Corynephorus fasciculatus Boiss. — Grèves du Doux : Saint-Jean-de-Muzols aux Prairies et Tournon au Cornilhac. — Mai-Juillet. — R. 80 NOTES ET MÉMOIRES 1690 bis. — Avena brevis Roth. — Côtes du Rhône calcaires. vers 100 m. Guilherand aux bords du chemin condui¬ sant au coteau de Crussol. — Juillet-Octobre. 1703. — Kœleria cristata Pers., var. « grandiflora » Bert. — Grèves pierreses du Rhône vers 130 m. Entre Arras et Ozon. — Juin-Août. — R. 1742. — Festuca rubra L., race « F. nigrescens » Lamk. — Massif du Mézenc. Pâturages et bruyères des pentes vers le Vialaret. 1447. — Festuca duriuscula L. var. « longearistata » Hackel. — Côtes du Rhône gneissiques. Confluent du Doux et du Rhône. — Juin-Août. Après 1769. — x Ægllops trfticofdes Req. (« ovata x Tri- ticum sativum »). — Côtes du Rhône méridionales : de Saint-Martin-d’Ardèche à Pouzin. Vallée de l’Ardè¬ che jusqu’à Aubenas. Vallée de 1 Ouvèze jusqu’à Pri¬ vas. Vallée du Chassezac : de Saint-Paul-le-Jeune à l’Ardèche. Toujours dans le voisinage des champs de blé. — Mai-Juillet. — R. 1788. — Nardurus Lachenalii Godr., var. « aristatus » G.-G. Monts du Coiron vers la Roche-de-Gourdon. Prairies et pâturages des pentes arides à Auzon au-dessus de Saint-Etienne-de-Boulogne, Vallée du Doux : Bou-. cieu-le-Roi, Arlebose, Empurany, etc. — Mai-Juillet. — P. C. 1794. — Ceterach of fie inarum Willd., var. « crenatum » Moore. — Vallées de la Cance et de la Deume. Vieux murs à Annonay et dans les environs de la ville. — Toute l’année. — R. — Subvar. « sublobatum » Hervier. — Mêlé au type dans la plus grande partie du département. — R. 1793 bis. — Osmunda regalis L. — Vallée du Chassezac. Malarce à Gasseloup (Soulié). Pont de Gravières, route de Gravières à Malarce. (Ory). — Juin-Août. — R. 1802. — Aspidfum aouleatum Sw. var. « hastulatum » Kuntz. — Vallée du Doux. Bois du Grand-Pont à Saint-Jean- de-Muzols. — Juin-Octobre. — P. R. 1803 bis. — Polystlchum Oreopteris D. C., Sw. — Vallée de l’Ardèche : Anfractuosités des rochers basaltiques. Pont-de-Labeaume (Girod). Vallée de la Volane : Rochers basaltiques à Antraigues. (Saint-Lager). — Juillet-Septembre. — R. s DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 81 1807. — Athyrium Filix-femina Roth., var. « dentatum » Milde. — Massif phonolitique et trachytique du Mézenc entre 1500 et 1600 m. Tourbières où prend naissance l’un des affluents de la rive gauche de la Sailiouze, Juin-Octobre. — P. R. 1807 bis. — A. alpestre Ryland (« Polypodium rhæticum » (L.). — Massif du Mézenc, bois humides: Mézenc, Pra- doux, Suc-de-Bauzon. — Juillet-Septembre. — R. 1813. — Asplénium Trichomanes L., var. « incisum » Moore. — Côtes du Rhône septentrionales vers 150 m. Rochers gneissiques des gorges du ruisseau d’Arras. — Toute l’année. — R. — Var. « ramosum » de Rey-Pailhade. — Côtes du Rhône : Saint-Jean-de-Muzols sur les vieux murs. Vallée de la Cance : Rochers bordant la route et la rivière en aval d’Annonay. — Toute l’année. — R. 1820 bis. — Cheilanthes odora Sw. — Vallée du Chassezac. Montagnes à Malarce (Soulié, 16 mai 1917). — Prin¬ temps-Eté. — R. 1830 bis. — Equisetum ramoslssimum Desf. — Bords des lônes le long du Rhône. Vallée de l’Ardèche : de Ruoms au Pont-d’Arc, etc. — Juin-Septembre. — A. C. II — STATIONS NOUVELLES des plantes rares ou peu communes 1. — Ranunculus hederaceus L. — Mares entre Sécheras et Cheminas. Fossés de la route vers le hameau de Rimande près Saint-Julien-Boutières. 7. — r. gramineus L. — Sommet de la Dent-de-Rez près Saint- Remèze. 720 m. (Lenoble). 14. — R. monspeliacus L. var. « R. saxatilis » Balb.; « R. cyclophyllus » Jord. — Basse vallée du Doux : ter¬ rains humifères des bords des bois, des haies, Saint- Jean-de-Muzols à Margiriat et jusqu’à Colombier- le-Vieux; Saint-Paul-le-Jeune (Coste). 17 . _ R. parviflorus L. — Saint-Paul-le-Jeune et Païolive (Coste) ; Mercuer. 30. — Thalictrum minus L. — Saint-Paul-le-Jeune, montagne de Saint-Sébastien (Coste). 6 82 NOTES ET MÉMOIRES 33. — Clematis Flammula L. — Pentes de la Dent-de-Rez (Lenoble). De Salavas à Grospierres (Soulié). Saint- Paul-le-Jeune (Goste). 39. — Nlgella damascena L. — Saint-Paul-le-Jeune, Païolive, Les Yans (Goste). 45. — Pæonia peregrina Mill., var. « paradoxa » Anders. — Bessas et Beaulieu (Soulié). 51. — Papaver hybridum L. (« P. hispidum » Lamk.). — Coteau calcaire de Crussol à Guilherand. 61. — Fumaria Valllantil Lois. — Païolive (Coste). 81. — Eryslmum grandiflorum Desf. — Pont-d’Arc (Coste). 92. — Arabis brasslcæformls Walbr. (« Brassica alpina » L.). — Rochers des gorges du ruisseau d’Arras vers 150 m. 98. — A. turrita L. — Païolive (Goste). 108. — Alyssum campestre L. — Saint-Paul-le-Jeune. (Soulié). Les Vans (Goste). 109. — A. montanum L., var. « rhodanense » Jord. et F. — Coteaux gneissiques. Saint-Jean-de-Muzols à Vaus- sane et, sur la rive gauche du Rhône : Tain à Pierre- Aiguille. 111. — A. macrocarpum D. G. — Bessas (Soulié), Ruoms (Goste). Banne. Païolive. 113. — Draba muralis L. — Païolive (Coste). 125. — Æthionema saxatile R. Br. (« Thlaspi saxatile ». L.) Dent-de-Rez (Lenoble). Bessas (Soulié). 129-130. — Teesdalia nudicaulis R. Br. et T. Lepldium D. C. sont dans toute la zone du grès du trias de Champis au nord, jusqu’à Saint-Paul-le-Jeune et Malbosc au sud. 140. — BlscutelSa lævlgata L., var. « B. intricata » Jord. — Arras, Vion, Saint-Jean-de-Muzols. — Var. « scabrida » Rouy. Mêlée à la précédente. 139. — Lepidium ruderale L. — Grèves du Rhône à Tournon. Mauves., Glun, etc. 143. — Rapistrum rugosum Ail. — Saint-Paul-le-Jeune (Goste) et toute la basse vallée du Ghassezac et de Labeaume. 144 bis. — Cistus laurifolius L. — Vallée de l’Erieux à Saint- Fortunat (Lenoble). 147. — Meiianihemum polifollum D. G. (« H. pulverulentum » D. C.). — Ghambonas, Saint-Jean-de-Muzols, Vion, Arras, etc. Dent-de-Rez. (Lenoble). ) DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 83 — Var. « angustifolium » Koch. — Du Teil à Saint-Mon¬ tant. Coteau de Crussol. De Tournon à Serrières. 148. — H. sallcifolium Pers. — Coteau de Châteaubourg. 150. — H. itallcum Pers., var. « obovatum ». Rouy. — Saint- Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Les Vans, Chambo- nas, etc. Dent-de-Rez. (Lenoble). 153. — Fumana Spachii G. G. (« H. Fumana ». Dun.). — De Saint-Martin-d’Ardèche à Châteaubourg. De Saint- Paul-le-Jeune à Joyeuse, Vallon, Dent-de-Rez. (Leno¬ ble). x Viola permlxta Jord. (« hirta x odorata »). Toutes les côtes du Rhône. 158. — V. sepincola Jord. — Du coteau de Crussol à Serrières et basse vallée de la Cance jusqu’à Annonay. 159. — V. scotophylla Jord. — De Châteaubourg à Serrières et toute la basse vallée du Doux. Païolive (Coste). 163. — V. arvensls Murr., var. « segetalis » Jord. — Toute la région siliceuse des environs d’Aubenas. Haute val¬ lée de l’Ailier à Saint-Laurent-les-Bains, Saint- Etienne-de-Lugdarès, etc. — Var. « V. Timbali » Jord. — Région granitique et volca¬ nique du Massif du Mézenc dans les moissons et champs cultivés de La Rochette à 1500 m. 185. — Dianthus granltlcus Jord. — Vallées du Chassezac et de la Borne, par les rochers. (Abb. Soulié). Gravières (Ory.). Saint-Martin-de-Valamas. 187. — D. virgineus L. (« D. Godronianus ». Jord. »). — De Saint-Paul-le-Jeune aux Vans, etc. 188. — D. sllvestrls Wulf., var. « collivagus » Cariot et Saint- Lager. (« D. Scheuchzeri » Jord. non Rchb.). — Cruas, Le Pouzin, Rompon, Lavoulte, Soyons, Crus¬ sol, etc. 194. — Silene Armeria L. — Chambonas (Ory). Gravières. 196. — S. saxifraga L. — De Malarce à Lafigère (Ab. Soulié, Ory). Païolive (Coste). 198. — S. gallfca L. — Malarce (Ab. Soulié), Chambonas (Ory). 201. — S. italica Pers. — Saint-Paul-le-Jeune, Païolive (Coste). Vallée de Labeaume. — C. G. 214. — Spergula pentandra L. — Vallée de la Cance, en amont et en aval d’Annonay, Davézieux, Peaugres, Vernosc, Talencieux, etc. 84 NOTES ET MÉMOIRES v 218. — Spergularla segetalis Fenzl. — Boucieu-le-Roi, Lemps. 220. — Alsine mucronata L. (« A. rostrata » Koch.). — De Beaulieu à Bessas. (Soulié) ; Païolive (Goste). 225. — Holosteum umhellatum L. — Vallée de la Cance en amont et en aval d’Annonay. 232. — Cerastium erectum Goss. et G. (« Mœnchia erecta » Gærtn.). — De Cheminas à Saint-Jeurre-d’Ay. Tous les environs de Tournon jusqu’à Eclassan et Bou¬ cieu-le-Roi. Saint-Paul-le-Jeune, etc. Labastide, Saint-Laurent-les-Bains à 1000 m.î (Goste). 235. — C. semidecandrum L. (« G. pellucidum » Chaub.). De Lavoulte à Serrières. 241. — Linum gallicum L. — Entre Chambonas et Les Sielves (Ory). Bessas (Soulié). 242. — L. strictum L. var. « cymosum » G. G. — Le Pouzin. Rompon. 243. — L. campanulatum L. (« L. glandulosum » Duby). — Païolive, Chassagne, Les Vans. Gôteau de Crussol à Guilherand. 245. — L. salsololdes Lamk. — Côtes du Rhône. Coteau de Crussol à Guilherand, Vallée du Ghassezac : PaïoJive, Chassagne. Les Vans. 248. — L. glaucescens Jord. et F. — Coteaux de Crussol et de Soyons. 252. — Malva Alcoa L. — Vallée du Doux : de Saint-Jean-de- Muzols à Boucieu-le-Roi. 253. — IW. moschata L. — Boucieu-le-Roi. Massif du Mézenc : de La Rochette au Vialaret. 257. — Althæa cannabina L. — Bois de Païolive. 271. — Géranium Robertianum L., var. << G. purpureum ». Vill. — Le Pouzin et Coteau de Crussol. Païolive (Coste). 27 4. — Erodium ciconium Willd. — De Saint-Paul-le-Jeune au bois de Païolive. 281. — Hypericum montanum L. — Saint-Paul-le-Jeune (Goste). 288. — Acer monspessulanum L. — Saint-Paul-le-Jeune, Païolive, Pont-d’Arc (Coste). Vallée de Labeaume, etc. 300. — Ruta angustifolia Pers. — Saint-Paul-le-Jeune et Païolive (Coste). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 85 304. — Paüurus australls Rœm. et Schult. — De Viviers à Saint-Martin-d’Ardèche. 306. — Rhamnus Alaternus L. — Vallée du Doux : de Tournon à Colombier-le-Vieux. 327. — Cytisus argenteus L. — Bessas (Soulié). — Vallées calcaires du Chassezac et de Labeaume. — G. 328. — C. elongatus W. et Kit. — Salavas, bois des Bruyères, 200 m. (Soulié, août 1918). 329. — Adenocarpus commutatus Guss. (« A. cebennensis » Delile). — Malarce (Soulié); entre Chambonas.et les Sielves (Ory) ; Saint-Paul-le-Jeune et Malbosc (Goste) ; vallées de la Borne et du Chassezac (Sou¬ lié). 333. — Ononls Coiumnæ Ail. — Les Vans (Goste). 335. — Anthyilis Vulneraria L., var. « A. Dillenii » Sch. — Coteau de Grussol à Guilherand, Châteaubourg. 340. — Med ica g o orbicularis Ail. — Païolive (Goste) ; Les Vans, Ghambonas, Les Assions, etc. 346. — Trigonella monspellaca L. — Saint-Paul-le-Jeune Malbosc, Banne, Païolive. 355. — Trifolium filiforme L. (« T. micranthum » Viv.). — Viviers, Saint-Montant, Bourg-Saint-Andéol, Saint- Marcel-d’Ardèche. 363. — T. nigrescens Viv. — De Lafigère à Malarce (Soulié). Saint-Paul-le-Jeune et Païolive (Goste). 369. — T. alpestre L. — Saint-Paul-le-Jeune, montagne de Saint-Sébastien, 400 m. (Goste). 375. — T. striatum L. — Toutes les côtes du Rhône. 377. — T. Lagopus Tourr. — Tous les coteaux de Mauves à Serrières. 381. — T. angustlfolium L. — De Saint-Péray en montant à Beauregard. 383. — T. stellatum L. — Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païo¬ live, Les Vans. 385. — Bonjeania hirsuta Reich. — De Lavoulte à Château- bourg. Bessas. Saint-Paul-le-Jeune, Païolive (G.). 390. — Lotus corniculatus L., var. « L. arvensis » L. — Arras au bois de Pizon. 394. — Astragalus glycyphyllos L. — De Privas au mont Corn-, bier. 86 NOTES ET MÉMOIRES 397. — Colutea arborescens L. — Coteau de Crussol à Guilhe- rand. 401. — Vicia peregrina L. — Pont-d’Arc, Païolive, Saint-Paul- le-Jeune (Coste). 402. — V. hybrida L. — Saint-Paul-le-Jeune, Païolive (Coste). 405. — V. angustifolia Reich., var. « segetalis ». Thuil. — Gorges du ruisseau d’Arras. 407. — V. bithynica L. — De Saint-Jean-le-Gentenier aux Granges-de-Mirabel. (Girod). 410. — V. purpurascens D. C. — Les Vans. De Saint-Jean-de- Muzols au Grand-Pont. 425. — Pisum elatius M. B. (« P. granulatum » Lloyd.). — Bois de Païolive. \ 432. — Lathyrus tuberosus L. — Saint-Jean-de-Muzols au Molard et à Saint-Estève. 434. — L. angulatus L. — De Sécheras à Saint-Jeurre-d’Ay, Saint-Jean-de-Muzols, Tournon, etc. 435. — L. sphæricus Retz. — De Saint-Jean-de-Muzols à Eta¬ bles, Gorges des ruisseaux d’Iserand et d’Arras. 437. — L. setifolius L. — De Saint-Jean-de-Muzols au Grand- Pont. Coteau de l’Hermitage à Tain (Drôme). Dent- de-Rez (Lenoble). Pont-d’Arc, Païolive, Saint-Paul- le-Jeune (Coste). 440. — L. annuus L. — De Saint-Jean-de-Muzols au Grand- Pont. 441. — L. Cicera L. — Dent-de-Rez. (Lenoble). 445. — L. niger Bernh. (« O. niger ». L.). — Bois des gorges du ruisseau d’Arras. Saint-Jean-de-Muzols dans les bois de Rochebonne. 448. — Coronilla minima L., var. « australis » G. G. — Saint- Paul-le-Jeune et Païolive (Coste). 453. — Ornithopus compressus L. — Laflgère (Ab. Soulié). Saint-Paul-le-Jeune (Coste). 455. — Onobrychis collina Jord. — Gorges du ravin d’Iserand à Vion. 456. — O. suplna D. C. — Côteau de Crussol, à Guilherand, Saint-Paul-le-Jeune (Coste). 457. — Cercis Siliquosa L. — De St-Péray en montant à Beau- regard. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 87 471. — Spiræa Filipendula L. — Les Vans vers Malarce (Ab. Soulié). 475. — Potentïlla rupestris L., var. « villosa ». Lee. et Lamt. — Les Vans, vers Malarce (Ab. Soulié). Vallée de l’Erieux (Personnat). Vallées de la Borne et du Chas- sezac, Malbosc et Saint-Paul-le-Jeune (Goste). 477. — P. argentea L. var. « P. tenuiloba » Jord. De Tournon à Pierres. — Var. « P. demissa » Jord. Gôteau de Grussol à Guilhe- rand. De Toulaud à Saint-Georges-les-Bains. X P. collina Wib. (« P. argentea x verna »). — De St-Jean-de- Muzols au Grand-Pont. Vallée de la Gance, en aval d’Annonay. 479. — P. vlvarlensis Jord. — Celles-lès-Bains, Lavoulte. 482. — P. hirta L. — Bessas (Soulié). 483. — P. recta L. — Saint-Jean-de-Muzols à l’Olivet. De Vallon au Pont-d’Arc. Ghambonas aux Sielves (Ory). 487. — Comarum palustre L. — Col des Fans vers, 900 m. (Lenoble). 493. — Rubus blfrons Vest. — St-Jean-de-Muzols à Suchet et à Margiriat, Boucieu-le-Roi. 494. — R. ulmifolius Schot., var. « R. anisodon » Sud. Chaîne des Boulières autour du hameau de Rimande. Côtes du Rhône à Lavoulte, Gelle-les-Bains. ... Var. « R. anisodon » Sud., sous-var. « R. enoplostachys » Sud. — Gorges de la Goule-Noire à Ghâteaubourg. ... Var. « R. dilatatifolius » Sud. — Gôteau de Grussol à Guilherand. Gorges de la Goule-Noire à Châteaubourg. St-Jean-de-Muzols au Molard. Cuves du Duzon. 496. — R. tomentosus Bork. — De Lavoulte à Serrières. De Saint-Péray à Champis. De Tournon au Cheylard. Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet. R. Lloydianus Genev. — St-Jean-de-Muzols à Suchet. Gorges du ravin d’Iserand à Vion. 510. — Rosa rubiglnosa L. — De St-Clément à La Rochette, vers l’Herm. à 1.100 m. 512. — R. elliptica Tausch. (« R. graveolens » Gren.). Toutes les Côtes du Rhône. — Vallée de la Romande : de St-Ju- lien-Boutières à St-Glément. 514. — R. canlna L., var. « R. dumalis » Bechst. Gôteau de Grussol à Guilherand. St-Jean-de-Muzols à POlivet. Gorges du ruisseau d’Arras. NOTES ET MÉMOIRES 88 ... Var. « E. andegavensis » Bast. — De Sécheras à Saint- Jeurre-d’Ay et à Eclassan. 515. — R. dumetorum Thuill. — De Yion. St-Jean-de-Muzols à Sécheras et St-Jeurre-d’Ay, 517. — R. Pouzini Tratt. — Gôteau de Grussol à Guilherand et St-Péray. St-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Pont- d’Arc. 542. — Pirus amygdaliformis Vill. — Toute la région méridio¬ nale, jusqu’à Ghâteaubourg, Dent de Rez (Lenoble). St-Paul-le-Jeune et Païolive (Goste). 547. — Sorbus torminalis Grantz. — Plateau de Rompon. St- Jean-de-Muzols à Margiriat. Gorges du ruisseau d’Ar¬ ras. 550. — Epilobium spicatum Lamk. — Vallée de la Rimande à St-Glément. 557. — E. lanceolatum Seb. et Maur. — Côtes du Rhône : de Lavoulte à Serrières. 559. — E. obscurum Roth. — Grèves du Doux : de Lamastre à Empurany. 583. — Polycarpon tetraphyllum L. — Vallée du Ghassezac à Lafigère (Soulié). 598. — Sedum maximum Hoffm. — Annonay, le long de la Gance. 602. — S. dasyphyllum L. — St-Paul-le-Jeune, Païolive (Goste). 604. — S. sexangulare L. (« S. boloniense ». Lois.) De Tournon à Cruas. Annonay. 607. — S. anopetalum D. G. — Côtes du Rhône : grèves du Rhône dans tout le département. 608. — S. altissimum Poir. (« S. nicæense » AIL). — Côtes du Rhône, Pont-d’Arc, Païolive. 611. — Sempervivum arvernense Léc. et Lamt. — Cuves du Duzon, Annonay, Brahic. 614. — Cactus Opuntia L. (« Opuntia vulgaris » Mill.).— Gôteau de St-Jean-de-Muzols, Vion. Entre Gravières et Ma- larce (Ory). 619. — Ribes aipinum L. — Dent de Rez, tout près du sommet (Lenoble). 620. — Saxifraga stellaris L. — Massif du Mézenc : La Rochette, Borée. 621. — S. rotundifolia L. — St-Laurent-les-Bains. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 89 625. — S. hypnoides. — Gôteaux de St-Jean-de-Muzols, vers Troye, Lemps, Gorges du ravin d’Iserand à Vion. Gorges du ruisseau d’Arras. Troye. Gorges du Chasse- zac à Malarce (Soulié). 624. — S. pedatifida Ail. — Gorges du Ghassezac à Malarce (Soulié). 630. — Sanicula europæa L. — Lemps, Etables. 631. — Turgenia iatifolia Hoffm. — St-Paul-le-Jeune. 633. — Caucaiis leptophylla L. — Païolive, Vallon (Goste). 636. — Torilis heterophylla, Guss. — St-Georges-les-Bains, Charmes, Beauchastel, St-Paul-le-Jeune, Païolive. 637. — T. nodosa Gætn. — Païolive (Goste). 641. — Thapsia villosa L. — Montagnes calcaires entre Salavas et Grospierres, 400 m. (Soulié, 12 juin 1900, 10 mai 1917, 18 juin 1919), et entre Bessas et Sampzon (Soulié). 643. — Laserpitium gallicum L. — Rochers de Jastres à Aube- nas, Bessas, Vallon, route de Ruoms (Goste). 646. — Angelica pyrenæa Spreng. (« Selinum pyrenæum ». Gouan). — Massif du Mézenc à La Rochette et Borée. • \ 655. — Pastinaca urens Reg. — Le Pouzin, Rompon, Celles-les Bains, Lavoulte. 658. — Tordylium maximum L. — St-Georges-les-Bains, St- Jean-de-Muzols, Boncieu-le-Roi, Empurany. 660 (bis). — Seseli montanum L. — Dent de Rez (Lenoble). 661. — S. tortuosum L. — Gôteau de Grussol. Au nord de Tournon : Vion, Arras, Sécheras, Sarras. — Le Serre, où il monte jusqu’à 500 m. (Soulié). 662. — S. elatum L. — Pont-d’Arc et région méridionale du département. 669. — Bupleurum aristatum Bartl. — Du coteau de Grussol à Serrières, Rompon, vers le dyke volcanique du pla¬ teau. 671. — B. falcatum L. — Gôteau de Grussol. 674. — Petroselinum sativum Hoffm. — Rocailles calcaires à Païolive (Coste). 699. — Cornus mas L. — Le Pouzin, Rompon. 707. — Lonicera etrusca Santi. — St-Paul-le-Jeune, Païolive, Pont-d’Arc (Goste). 718. — Asperula galicides M. B. — St-Jean-de-Muzols à l’Olivet Dent de Rez (Lenoble). 90 NOTES ET MÉMOIRES 725. —- Galium Mol lu go L., var. « G. dumetorum » Jord. — Vion, Arras, Ozon, Eclassan. 726. — G. erectum Huds. — Alluvions du Doux à St-Jean-de- Muzols. 728. — G. corrudæfolium Yill., var « G. viridulum * Jord. — Bois de Païolive. 736. — G. litigiosum D. G. (« G. parisiense » L., var « vestitum » G. G.). — St-Jean-de-Muzols, Arras. 739. — Vaillantia muralis L. — St- Paul-le-Jeune, Banne. 742. -— Valerlana tuberosa L. — Coteau de Grussol (Lenoble). Pentes et sommet de la Dent de Rez (Lenoble), Saint- Paul-le-Jeune vers Bessas (Soulié). 748. — Valerianella Morisonii D. G. — Grèves du Rhône à St-Jean-de-Muzols. 749. — V. coronata DG. — Entre Rochemaure et Cruas (Léon Blanc). 751. — Centranthus Lecoql! Jord. — Région méridionale. Val¬ lon. Pont-d’Arc, Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Les Vans, etc. 753. — C. Calcitrapa Dufr. — Toutes les Côtes du Rhône. Dent-de-Rez (Lenoble). Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Les Vans, Ghambonas, etc. 759. — Knautia silvatica Duby. (« K. cuspidata » Jord. — Massif du Mézenc: La Rochette à Toureyre. 761. — Scabiosa maritima L. — De Saint-Martin-d’Ardèche à Rochemaure, Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Ghassagne, Les Vans, etc. 770. — Solfdago Vlrga-aurea L., var. « S. latifolia » Rouy. — De Tournon à Lamastre. 773. — Phagnalon sordidum D. G. — Bois de Païolive, Les Vans. 787. — Senecio lividus L. — Vallée de l’Erieux vers Saint-For- tunat, Saint-Laurent-du-Pape (Lenoble). / i 796. — S. Gerardi G. G. — Saint-Paul-le-Jeune. Bessas. 797. — S. arvernensis Rouy. (race réduite de « S. spathulæ- folius » D. G.). — Massif du Gerbier-de-Jonc : Ch⬠teau du Lizeret (Besson). 808. — Leucanthemum pallens D. G. — Païolive et Saint-Paul- le-Jeune (Goste). 809. — L. subglaucum Laramb. (« L. occitanicum » Sud.). — Saint-Georges-les-Bains. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 91 812. — L. cebennense D. C. (« L. palmatum » Lamk). — Vallée de la Borne. (Soulié). Cuves du Duzon, près Tour- non. 824. — Achillea odorat a L. — Saint-Paul-le-Jeune, Banne. 826. — A. nobilis. L. — Saint-Jean-de-Muzols à l’Olivet. 837. — Inula montana L. — : Sommet de la Dent-de-Rez. 831. — Buphtalmum spinosum L. — Bords de la route de Berrias (Ory). Saint-Just-d’Ardèche à Saint-Martin- d’Ardèche. 841. — Cupularia graveolens G. G. — Boucieu-le-Roy. Arle- bosc. Empurany. 855. — Micropus erectus L. — Bois de Païolive, Saint-Paul- le-Jeune. 861. — Picnomon Acarna Cass. — Pont-d’Arc. 868. — Cirslum bulbosum D. C. — Prairies bordant le Rhône à Arras. 873. — Carduus pycnocephalus L. — Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Les Vans. 878. — C. vivariensis Jord. — Bois de Païolive. (Ory). ' 893. — Centaurea collina L.— Les Sielves à Chambonas, (Ory). Saint-Paul-le-Jeune. 889. — C. maculosa Lamk. — Bois de Païolive. 890. — C. leucophæa Jord. — Bessas (Soulié). Saint-Paul-le- Jeune (Coste). 898. — Crupîna vulgaris Cass. — De Ruoms au Pont-d’Arc, Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Les Vans. 900. — Leuzea conifera D. C. — Basse vallée du Chassezac. De Saint-Paul-le-Jeune à l’Ardèche, Pont-d’Arc. 901. — Stæhelina dubia D. C. — Coteau de Crussol à Guilhe- rand. La Dent-de-Rez (Lenoble). Les Vans, Bessas (Soulié). 904. — Carlina acanthifolia Ail. — Coteau de Crussol à Guilhe- rand. Eboulis volcaniques au bord de la route de Saint-Julien-Boutières à Fay-le-Froid. 907. — Xeranthemum inapertum Willd. — Région calcaire : Rompon, Coteau de Crussol à Guilherand. Bois de Païolive (Ory). Saint-Paul-le-Jeune. 911 . — Tolpis barbata Willd. — Vallée du Chassezac à Lafi- gère (Soulié); Les Sielves à Chambonas (Ory). 922. — Leontodon Villarsii Lois. — Vallon, Païolive (Coste). 92 NOTES ET MÉMOIRES 923. — L. crispus Vill. — Vallée du Chassezae: Saint-Paul-le- Jeune, Païolive. Bassin de la Cèze à Bessas (Soulié). 926. — Picris sonchoides Vest. (« P. crepoides » Sauter). — Massif du Mézenc : Bois et pâturages autour de la Chartreuse de Bonnefôy. 928. — Urospermum Dalechampii Desf. — Chambonas aux Sielves (Ory). Saint-Paul-le-Jeune, Païolive, Pont- d’Arc (Coste). 929. — U. picroides Desf. — De Saint-Paul-le-Jeune au Fri- golet sur grès du trias. Les Vans vers Brahic (Sou¬ lié). 930. — Scorzonera hirsuta L. — Du Teil à Châteaubourg. Païo¬ live. 933. — S. hispanica L., var « S. glastifolia » Willd. — Bois de Païolive, Chassagne. 939. — Tragopogon australîs Jord. — Toutes les Côtes du Rhône. Vallée du Chassezae : Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive. Pont-d’Arc (Coste). 051. — Lactuca perennis L. — Basse vallée du Doux sur gneiss : De Tournon à Colombier-le-Vieux. 957. — Picridium vulgare Desf. — Malarce (Soulié). 964. — Orepis pulchra L. — Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païo¬ live, Les Vans, Les Assions, etc. 967. — C. paludosa Mœnch. — Saint-Laurent-les-Bains. (Sou¬ lié). 970. — Hieracium amplexicaule L. — Massif du Mézenc. Anfractuosités basaltiques dans les vallées de la Rimande, de la Saillouze, du Lignon. 976. — H. albulum Jord. — Vallée de l’Ardèche sur le calcaire au Pont-d’Arc (Coste). 978. — H. fragile Jord. Fries. — Côtes du Rhône calcaires : Coteaux de Crussol et de Châteaubourg. Vallée du Chassezae sur grès du trias : Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet. — Var. « H. pinicolum » Jord. (« H. præcox » Schultz- Bip., var. « chartaceum » A.-T.). — Végète sur cal¬ caire ou silice. Coteaux de Crussol et de Château- bourg. Du Teil à Bourg-Saint-Andéol. Saint-Jean- de-Muzols à Vaussane. Tain (Drôme) à Pierre-Ai¬ guille. — Var. « H. ambifarium » Sud. — Côtes du Rhône sili¬ ceuses : Ravin d’Arras, ravin d’Tserand à Vion. Saint- DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 93 Jean-de-Muzols à Gabouillon. Vallée du Doux : de Tournon à Colombier-le-Vieux. — Var. « pallidifrons » Sud. — Coteaux calcaires du Pou- zin, Rompon, Crussol ,Châteaubourg. Var. « H. gladiatum » de Martr. - Don. — Côtes du Rhône méridionales : rochers, talus entre Saint-Mon¬ tant et Saint-Marcle-d’Ardèche. 981. — H. petiolare Jord. — Chaîne des Boutières. Vallée de la Rimande autour du hameau de Rimande. Vallée du Doux à Boucieu-le-Roi. Massif du Mézenc : de La Rochette au Vialaret, Fay-le-Froid. Côtes du Rhône : coteau de Crussol. Vallée du Chassezac : Saint-Paul- le-Jeune au Frigolet. — Var. « pallidulum » Jord. — Massif du Mézenc : de La Rochette aux premières pentes du Mézenc vers 1500 m. 983. — H. divlsum Jord. (« H. pallescens » A.-T. non W. et Kit.), var. « tinctum » Jord. — Côtes du Rhône sep¬ tentrionales. Ravin d’Arras jusqu’à Sécheras. Vallée du Chassezac : Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet. — Var. « H. commixtum » Jord. — Saint-Jean-de-Muzols dans les bois du Grand-Pont. — Var. « H. Iævicaule » Jord. — Massif du Mézenc. Rochers basaltiques à La Rochette, Borée, Mont- Mézenc, Caudeyrolles et Fay-le-Froid. Vallée de l’Ardèche à Saint-Julien-du-Serre et Ucel. — Var. « H. acanthodon » A.-T. et Gaut. — Ravin d’Arras entre Beaudillon et la Lardenne. 988. — H. tridentatum Fries. — Ravin d’Arras autour de la sarrasine. 989. — H. boreale Fries, var. « fructicetorum » Sud. —- Saint- Jean-de-Muzols au coteau de Margiriat. 990. — H. umbellatum L., var. « H. sérum » Jord. — Eboulis aux cuves du Duzon, Saint-Jean-de-Muzols; digues du Doux vers le pont de Saint-Jean à Tournon. — Var. « H. umbelliforme » Jord. — Vallée du Doux : de Saint-Jean-de-Muzols à Empurany. 1006. — Campanula Medium L. — Côtes du Rhône : Saint- Georges-les-Bains, coteau de Crussol, Cornas, Ghâ- teaubourg, Glun, Mauves. Vallée du Doux : Colom¬ bier-le-Vieux. Vallée de l’Ardèche : Salavas. — Païo- live, Vallon (Coste). Bois du Lavoul à Bourg-Saint- Andéol. . .« ., . - . r 94 NOTES ET MÉMOIRES 1011. — C. patula L. — Chaîne des Boutières : De Saint-Julien- Boutières à Saint-Clément et à La Rochette. Côtes du Rhône : Gorges du ravin d’Isserand jusqu’à Sécheras. Vallée du Doux : Colombier-le-Vieux, Boucieu-le-Roi et Lamastre. \ 1012. — C. Erinus L. — Saint-Paul-le-Jeune, Païolive. 1012 bis. — C. Ilnlfolla L., var. « ovalifolia » Saint-Lager. -r- La Rochette et pentes du Mézenc. 1018. — Arbutus Unedo L. — Entre Le Teil et Viviers. 1022. — Erica arborea L. — Vallée du Chassezac à Lafigère (Soulié). Les Sielves à Ghambonas (Ory). Saint- Paul-le-Jeune (Coste). 1023. — E. scoparia L. — Vallée du Chassezac : Saint-Paul- le-Jeune au Frigolet. Les Vans vers Malarce (Sou¬ lié). Les Sielves à Chambonas (Ory). 1028. — Prlmula vulgarls Huds. (« P. grandiflora » Lamk.). — Vallon du Mialan : de Saint-Péray à Vernoux. x P. varlabllfs Goupil. (« officinalis x vulgaris »). — Tour- non au coteau du Cornilhac (Gailly). Ghampis, Ver¬ noux. 1031. — Androsace carnea L., forme « A. rosea » Jord. et F. — Massif du Mézenc près la ferme de Chaulet (Bes- • son). 1032. — Cyclamen europæum L. — De Saint-Laurent-Ies- Bains au Rocher-d’Avran (D r Fuzet du Pouget). 1038. — Coris monspeliensis L. — Assez commun de Saint- Martin-d’Ardèche au Teil. Dent-de-Rez (Lenoble). 1039. — Centunculus mlnlmus L. — Saint-Paul-le-Jeune (Soulié). 1040. — Anagallls arvensis Ls; s. var. «violacea» Delac.; s. var. « lilacina » Abf. — Champs incultes, fossés, talus, çà et là dans la vallée du Rhône : Tournon, Arras, Sarras, etc. 1041. — Samolus Valerandl L. — Les Sielves à Chambonas (Ory). 1047. — Phillyrea angustlfolla L. — Vallée du Chassezac à Brahic (Soulié). Saint-Paul-le-Jeune et Malbosc (Coste). 1048. — P. media L. — Saint-Paul-le-Jeune, Pont-d’Arc (Coste). 1049. — Jasminum fruticans L. — Base de la Dent-de-Rez (Lenoble), Païolive, Pont-d’Arc (Coste). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 95 1053. — Vlnca major L. — Dent-de-Rez (Lenoble). 1056 — Erythræa pulcheSla Horn. — Coteau de Crussol à Guilherand. Bois de Païolive. 1059. — Chlora serotina Koch. — Bois de Païolive. (Ory). 1063. — Gentiana campestrls L., forme à fl. blanches. — Pen¬ tes Est du Mont-Mézenc, vers 1600 m. 1064. — G. clliata L. — Le Goiron calcaire : de Vessseaux à Saint-Laurent-sous-Coiron. 1083. — Onosma echloldes L. — Eboulis calcaires à Soyons. Coteau de Crussol à Guilherand. 1099. — Myosotis Balbisiana Jord. (« M. Iutea » Balbis.). — Vallée de l’Ardèche : de Barnas à Mayres (Girod). 1128. — Antirrhlnum majus L. — Pied des escarpements de la Dent de Rez vers 630 m. (Lenoble). 1129. — A. latifolium D. C. — Saint-Paul-le-Jeune, bois de Païolive. 1130. —- A. Asarina L. — Vallée du Chassezac : Saint-Paul- le-Jeune, bois de Païolive à la Gleizasse, Ghassagne, Les Vans, Chambonas, Gravières, etc. 1132. — Llnarla Cymbalarla Mill. — Saint-Paul-le-Jeune, Païolive, Chasagne, Les Vans. D’Annonay à Sarras, De Tournon à Lamastre. 1140. — L. supina Desf. — Dent de Rez (Lenoble). 1153. — Veronica verna L. — Côtes du Rhône gneissiques jusqu’à 400 m. Gorges du ravin d’Arras vers Ozon, Eclassan. — Race. « V. Dillenii » Grantz. — Vallée de la Borne à Laval (Soulié). 1155. — V. triphyllos L. — Bords des chemins longeant la Cance en amont et en aval d’Annonay. 1156 . — v. persica Poir. (« V. Buxbaumii » Ten.). — Toutes les luzernières et bords des chemins de la vallée du Rhône. 1164. — Euphrasia sueclca W .et M. — Vallée de l’Ay : Prai¬ ries entre Saint-Jeurre-d’Ay et Cheminas, sur gneiss. 1168. — Odontltes serotina Rchb. — Chaîne des Boutières jusqu’à 800 m. de Saint-Julien-Boutières à Saint- Clément. H78. — Melampyrum nemorosum L. — Pentes du Mézenc jusqu’à 1700 m. 96 NOTES ET MEMOIRES 1182. — Orobanche cruenta Bert. — Bois de Païolive vers la Gleyzasse. 1187. — Lavandula Spica L., (« L. vera » D. G.). — Pentes orientales du Coiron : de Rochemaure à Baix (Tes¬ sier et Allias). Dent de Rez vers 720 m. (Lenoble). 1188. — L. latifolia Vill. — Remonte jusqu’à la vallée de l’Ouvèze seulement. 1189. — lYIentha rotundlfolfa L., sous-var. « clandestina » Wirtg. — Grèves du ruisseau d’Arras dans le ravin. 1197. — Thymus vulgarls L., var. « verticillatus » Willk. — Le Pouzin et Rompon. X T. vlvariensis. Goste et Revol. (« Ghamædrys x vulgaris »). — Vallée du Chassezac. Saint-Paul-le-Jeune au Fri- golet et vers Beaulieu, Berrias, Banne, bois de Païo¬ live, Chassagne, Les Vans, etc. Vallée de l’Ardèche au vallon de Mercuer en montant à Chalençon, sur grès du trias. Pont-d’Arc. Vallée de la Gonche vers le bois du Lavoul à Saint- Montant et Bourg-Saint-Andéol. 1198. — T. nltens Lamt. — Vallée de la Borne (Soulié). 1200. — T. Chamædrys Fr. var. « T. alpestris » Tausch. — Massif du Mézenc. Pentes O. et S.-O. vers La Rochette et Borée. — Var. « oblongus » Briquet. — Bois, broussailles dans les gorges du ravin d’Arras. — Var. « subcitratus » Briq. — Gorges d’Arras et d’Ise- rand. 1202. — T. lanuglnosus Mill. — Chaîne des Boutières jusqu’à 1100 m. De Saint-Julien-Boutières à Saint-Glément et à l’Herm. De Chanéac à La Rochette. 1203. — Satureia montana L. (Pebré d’asé). — Vallée du Chassezac : Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, etc. Dent de Rez (Lenoble). 1204. — S. hortensis L. — Saint-Martin-d’Ardèche (G. G.). 1208. — Calamintha officinaiis Mœnch. — De Tournon à Ser- rières, dans les bois, les broussailles. 1216. — Salvla Sclarea L. — Arras à la Tour sàrrasine. Vallée de la Gance en aval d’Annonay sur les bords du che¬ min longeant la rivière. 1218. — S. Verbenaca L. — Dent de Rez (Lenoble). Cham- bonas (Ory). Saint-Paul-le-Jeune (Coste). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 97 1223. — Lamlum hybridum Vill. (« L. incisum » Willd.). — De Tournon à Serrières. 1231. — Qaleopsis intermedia Vill. — Chaîne des Boutières de 800-1100 m. Vallée de Rimande et de la Saillouze où il est commun dans tous les champs. Peyraud, Ser¬ rières. 1243. — Phlomls Herba-Ventl L. — Saint-Paul-le-Jeune, Bes- sas (Soulié). 1244. — P. Lychnltis. L. — Mômes stations. 1245. — Siderltls romana L. — Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, etc. Vallée de l’Ardèche : Pont-d’Arc, Bes- sas (Soulié). 1250. — Brunella hyssoplfolfa L. — Coteau de Crussol à Guilherand. Les Vans, Chambonas. 1253. — B. grandlffora Jacq. — De Glun à Serrières. 1254. — B. hastœfolia Brot. —- Malbosc (Coste). 1259. — Teucrium flavum L. — Banne à 400 m. (Soulié), Beaulieu, Païolive. — Bessas à 200 m. (Soulié). 1263. — T. Polium L. — Païolive, basse vallée de Labeaume. — Var. « vulgare » Benth. — Coteaux secs à Arras, Vion. — Var. « latifolium » Coste. — Grèves du Rhône : de Tour- non à Serrières. 1285. — Amarantus albus. L. — Saint-Jean-de-Muzols. 1294. — Chenopodlum ambrosioides L. — Saint-Jean-de- Muzols dans le village. 1302. — Rumex scutatus L. — De Saint-Paul-le-Jeune aux Vans. Coteau de l’Hermitage à Tain (Drôme). 1305. — R.' Intermedius D. C. (« R. thyrsoides » G. G.). — Saint-Paul-le-Jeune Beaulieu, Banne, Païolive, Chassagne. Dent de Rez (Lenoble)'. 1325. — Passerina annua Spreng. — Champs et ihoissons au Prieuré d’Arras. 1326. — Daphné Gnidium L. — Les Vans (Soulié). 1330. — Osyris alba L. — Vallée du Chassezac à Lafigère (Sou¬ lié). Côtes du Rhône: Saint-Georges-les-Bains, co¬ teau de Crussol. Lemps à La Tuilière. 1330 . — Asarum europæum L. — Entre Sagnes-et-Goudoulet et Sainte-Eulalie en haut du bois de Rochemaure. (Besson). Bois du Suc de Bauzon. 7 98 NOTES ET MÉMOIRES 1338. — Aristolochia Pistolochla L. — Dent de Rez (Lenoble). Coteau de Crussol à Guilherand. Païolive, Chambonas, Gravières. Entre Cruas et Rochemaure (Léon Blanc). 1339. — A. rolunda L. — Entre Cruas et Rochemaure (Léon Blanc). 1340. — Vlscum album L. — Plateau de Rompon sur Pirus Achras. Région d’Annonay à Limony, de Davézieux à Serrières. 1344. — Euphorbla Chamœsyoe L. — Gare des marchandises à Vion. 1350. — E. flavicoma D. C. — Des Côtes du Rhône méridiona¬ les jusqu’à Châteaubourg. Vallée du Chassezac à Païolive. Les Vans (Ory). 1351. — E. Qerardiana Jacq. — Grèves et saulaies bordant le Rhône : de Tournon à Serrières. Saint-Paul-le-Jeune, Païolive. 1355. — E. taurlnensle Ail. — Saint-Paul-le-Jeune et Païo¬ live (Coste). 1358. — E. Charaolas L. — Vallée du Chassezac inférieur jus¬ qu’à Lafigère. 1359. — E. nicæensis. Ail. — Les Vans vers Brahic (Soulié). Dent de Rez (Lenoble). Saint-Paul-le-Jeune et Païo¬ live (Coste). 1360. — E. serrata L. — Entre Cruas et Rochemaure (Léon • Blanc). 1363. — Mercurlalls perennis L. — Dent de Rez (Lenoble). 1366. — Parletarla erecta Mert. et Koch., var. P. ramiflora Mœnch. — Soyons, Coteau de Crussol, Mercuer. 1411. — Juniporus Oxycedrus L. — Dent de Rez (Lenoble). 1414. — J, phœnicea L. — Dent de Rez (Lenoble). 1423. — Pinus Laricio L. — Pentes ouest du Coteau de Crus¬ sol. — Spontané à Malbosc (Eugène Durand). 1424. — P. halepensis Mill. — Plantation de plusieurs hec¬ tares et ayant une cinquantaine d’années sur les pentes ouest du coteau de Crussol. 1425. — P. Plnaster Soland. (« P. maritima » Poir.). — Saint-Péray, Tournon, Saint-Jean-de-Muzols, Anno- nay, etc. 1433. — Lilium Martagon L. — Descend à 400 m. dans les bruyères au vallon du Boulognette à Saint-Julien-du- Serre. Vallée du Doux vers 300 m. à Colombier-le- Vieux (Véron). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 99 1.435. — Gagea bohemlca Rœm. et Sch. (« G. saxatilis » Koch.). — Mamelon dominant à l’E. le col de la Croix-de- Saint-André vers 790 m. (Lenoble). 1441. — Scllla blfolla L. — Mézenc. (Laurent in « Bull. Soc. bot. de Lyon. » 1914). 1445. — Muscarl botryoldes Mill. — Prairies bordant le Rhône à Arras. 1449. — Allium Sohœnoprasum L. — Gorges du Ghassezac : de Sainte-Marguerite-Lafigère à Villefort (Soulié). 1454. — A. flavum L. — Coteau de Grussol à Guilherand. 1465. — Aphyllantes monspeliensis L. — Remonte par les « adrets » jusqu’au coteau de Grussol à Guilherand. 1474. — Asparagus acutifolius L. — Vallée du Ghassezac : Païolive. Lafigère (Ab. Soulié). Bourg-Saint-Andéol à Saint-Martin-d’Ardèche. 1476. — Smilax aspera L. — Vallée du Ghassezac : bois de Païolive, Les Vans, Ghambonas, Malarce, Lafigère (Soulié).. Bois du Lavoul et jusqu’à Saint-Martin- d’Ardèche) . 1488 bis. — Narcissus Juncifollus Lagasca. — Dent de Rez (Lenoble). 1491. — Serapias Lingua L. — Vallée du Chassezac à Malarce (Soulié). Malbosc (Coste). 1495. — Ophrys aplfera Huds. — Païolive (Coste). 1496. — O. arachnltes Hoffm. — Pentes du coteau de Crussol à Guilherand. 1498. — Orchis hircina Cr. — Saint-Paul-le-Jeune (Coste). 1504. — O. simla Lamk. — Arras, Vion, Saint-Jean-de-Muzols, Tournon. 1509. — O. globosa L. — Chartreuse de Bonnefoy (Duvillars). 1510. — O. bifolia L. — Pâturages et saulaies bordant le Rhône dans la plus grande partie du département. Vallée du Ghassezac : Saint-Paul-le-Jeune au Frigo- let. 1512. — O. provincialis Balbis. — Pentes du coteau de Grus¬ sol à Guilherand et Saint-Péray. 1524. — Spiranthes æstivalis Rich. — Bords du Ghassezac au pont de Gravières (Ory). 1525. — S. autumnalis Rich. — Plateau de Rompon. De Saint- Jean-de-Muzols à Colombier-le-Vieux, Boucieu-le- Roi, Arlebosc. Bmpurany, etc. „ . 100 NOTES ET MÉMOIRES 1530. — Oephalanthera rubra Rich. —Coteau de Crussol à Guilherand. 1531. — C. ensifolia Rich. — Banne (Ab. Soulié). 1535. — Epipactis latlfolla Ail. — Saint-Paul-le-Jeune. Banne. 1552. — Juncus capltatus Weig. — Vallée du Chassezac à Malarce. (Soulié). 1553. — J. bufonlus L., var. « elata » Coste. —- Vallée du Doux: Tournon à Cornilhac et à Duzon. — Var. « minor ». — Tournon au bord du Rhône. 1555. — J. squarrosus L. — Col des Fans entre Lalouvesc et Saint-Agrève (Lenoble). 1570. — Luzula sllvatica Gaud. — Saint-Laurent-les- Bains (Coste). -579. — Schœnus nlgrlcans L. — Saint-Montant et bois du Lavoul! Vallée du Chassezac : Les Vans vers Malarce. (Soulié). 1585. — Scirpus Holoschœnus L. — Pentes du Coteau de Crus- sol à Guilherand. 1597. — Carex chætophylla Steud. (« C. setifolia ». God. non Kunze). — Talus de la route entre Saint-Montant et Bourg-Saint-Andéol. 1599. — C. Schreberi Schrk. — Saint-Paul-le-Jeune vers Bes- sas, 250 m. (Soulié). 1608. — C. longiseta Brot. (« C. Linkii » Schkuhr.). — Gorges du Chassezac vers Malarce (Soulié). 1614. — C. paludosa Good. (« C. acutiformis » Ehrh.). — Bords des lônes et du Rhône ainsi que de ses affluents. Tout le département. 1630. — Leersla cryzoides Sw. — Bords du Doux à Saint-Jean de-Muzols aux Prairies. 1638. — Phleum Bœhmerl Wibel. (« phalaroides » Kœl.). — Vallée de la Cance en aval d’Annonay. 1662. — AgrosUs Splca-venti I/. — La plus grande partie des alluvions du Rhône jusqu’au sud du département. 1663. — A. fnterrupta L. — Coteaux de Crussol et Château- bourg. Grèves du Doux à Tournon et Saint-Jean-de- Muzols. 1671. — Stipa pennata L. — Toute la basse vallée de l’Ardèche jusqu’à Aubenas. Côtes du Rhône méridionales jus¬ qu’à Tournon; coteau de Pierre-Aiguille à Tain (Drôme). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 101 1673. — S. Junoea L. — Les Vans vers les Assions (Soulié). Saint-Paul-le-Jeune (Goste). 1676. — Aira caplllarls Host. — Bords du Ghassezac entre Chambonas et Les Assions (Soulié). 1681. — Deschampsia cæspitosa P. B., var. « vivipara » Bon¬ net. — Saulaies du Rhône : Sarras, Ozon, Saint-Jean- de-Muzols, Tournon, Mauves, etc. 1683. — D. flexuosa Qrlseb., var. « D. montana ».). — Som. met du Mézenc. 1684. — Ventenata avenacea Kœl. — De Sécheras à Cheminas sur sol gneissique. 1685. — Avena barbata Brot. — Coteau de Grussol à Guilherand. Arras le long de la voie ferrée. 1692. — A. pubescens L. — Alluvions du Rhône et coteaux : de Tournon à Serrières. 1712. — Poa palustris L. — Grèves et saulaies du Rhône : de Tournon à Limony. 1718. — Eragrostls mlnop Host. — Champs sablonneux des alluvions du Rhône. Tout le long du fleuve. 1719. — E. pilosa P. B. — Vignes des coteaux sablonneux,: de Tournon à Serrières. 1720. — Mol in la serotina Mert. et K. (« Diplachne serotina » Link.). — Rochers gneissiques des Cuves du Duzon. Du plateau de Rompon à Celles-les-Bains. 1722. — Melica cilfata L. — Chambonas (Ory). 1723. — M. minuta. (« M. pyramidalis » lamk.). — Rochers au bois de Païolive, Rochers au Pont-d’Arc et à Chame. 1724. — IH. nutans L. — Végète sur gneiss et micaschiste à Vion et Arras. 1725. — M. uniffora Retz. — Bois des gorges du ravin d’Ise- rand à Vion. 1726. — Brîza maxlma L. — Saint-Paul-le-Jeune au Frigolet, Banne, Les Vans. Chambonas (Ory). Lafigère (Soulié). 1728. — B. minop. L. — Herbages et saulaies du Rhône : Arras. 1733. — Vulpia longiseta Hackel. (« V. agrestis » Duval J.). — Grèves du Doux vers son confluent à Saint-Jean-de.-s Muzols et Tournon. 1734. — V. dilata Link. (« V. myuros » Reich.). — Entre Saint- Montant et Bourg-Saint-Andéol. Eboulis granitiques autour du village de Bouceu-le-Roi. 102 NOTES ET MÉMOIRES 1736. — V. sciuroides Gmel. — Grèves du Rhône et du Doux vers leur confluent à Saint-Jean-de-Muzols et Tour- non, et de Tournon à Serrières. 1742. — Festuca rubra L. (« F. fallax » Thuill.). var. violacea Goste. —Tourbières du Massif du Mézenc au-dessus de 1400 m. 1747. — F. duriuscula L. Var. « crassifolia » Hackel. — Bois des gorges du ravin d’Arras. — R. R. 1752. — Bromus maximus Desf. — Commun tout le long du fleuve. —. Var. major. (B. Gussonei Parlât). — Alluvions du Rhône dans les champs : de Tournon à Serrières. Saint-Paul- le-Jeune. — Var. minor. — Bords des chemins, vignes : de Tournon à Serrières. 1753. — B. madritensis L. — Région méridionale d’où il remonte jusqu’à Châteaubourg. Saint-Paul-le-Jeune, Païolive, Les Vans, Pont-d’Arc, etc. Saint-Sernin (Coste). 1754. B. rubens L. — Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Chassagne, etc. 1755. — B. secalinus L., var. « macrostachya ». — Massif du Mézenc : de La Rochette au Mézenc. 1762. — B. squarrosus L. — Vallée du Chassezac : Toute la basse vallée de Saint-Paul-le-Jeune à l’Ardèche. 1768. — Ægilops triaristata Willd. — Saint-Paul-le-Jeune, Banne, Païolive, Chassagne, Les Vans et jusqu’à l’Ar¬ dèche. Pont-d’Arc (Coste). Vallée de l’Ouvèze : du Rhône à Privas. 1769. — Æ tpiuncialis L. — Les Vans, Saint-Paul-le-Jeune. Pont-d’Arc (Coste). 1777. — Brachypodium distachyon. Rœm. et Sch. — Pont-d’Arc. 1780. — B. phœnicoides. Rœm. et Sch. (« B. pinnatum » P. B., var. « australe ». G. G.). — Côtes du Rhône : de Saint- Martin-d’Ardèche à Cruas. Vallée du Chassezac : de Saint-Paul-le-Jeune à l’Ardèche. Vallée de l’Ardèche inférieure jusqu’à Aubenas. Païolive (Coste). 1781. — B. ramosum Rœm. et Sch. — Côtes du Rhône jusqu’au Pouzin. 1789. — Psilupus nardoides Trin. (« Nardus aristatus » L.). — Vallon du Mialan : Toulaud et vers Saint-Georges- les-Bains. Vallée du Chassezac,: Païolive, Les Vans vers Gravières. (Soulié). DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 103 1795. — Notochlæna Marantæ R. Br. — Saint-Jean-de-Muzols au Grand-Pont, Lemps à La Tuilière. Vallée du Chas- sezac à Malarce (Ab. Soulié). Chambonas, murs de soutènement au pont de Gravières. (Ory). 1796. — Grammitis leptophylla Sw. — Vallée du Chassezac : Lafigère, Malarce (Soulié). 1797. — Poiypodium vulgare L., var. « serratum » D. G. — Saint-Jean-de-Muzols, Arras, Saint-Barthélemy-le- Plein, Golombier-le-Vieux. 1798. — P. Phegopteris L. — Malbosc, ravins le long de la route de Bordezac, 400 m. (Coste.) 1803. — Polystichum Thelipteris Roth.-Chambonas en allant à Payrac, ait. 150 m. (Soulié). 1813. — Asplénium Tnichomanes L., var. « lobato-crenatum » D. C. — Saint-Jean-de-Muzols au coteau de Sainte- Epine. Vallée de la Cance : Annonay. Vallée de l’Ar- ' dèche : Pont-de-Labeaume. (Denizot.) 1814. — x A. germanicum Weiss. (« A. Breynii » Retz.). — Vallée de la Gance en amont et en aval d’Annonay par les rochers bordant la route, longeant la Gance. Val¬ lées du Chassezac et de la Borne. (Soulié). 1811. — A. foresiacum Le Grand. (« A. Halleri ». Auct. p. p.). — Arlebosc, Empurany, Annonay, Vallées du Ghas- sezac et de la Borne( Soulié). 1817. — Blechnum Spicant Roth. — Vallée du Chassezac : Mal¬ bosc (Coste), Malarce (Ory). 1820. — Adianthum Capillus-Veneris L. — Les Sielves à Chambonas. (Ory). 1831. — Equisetum campanulatum Poir. (« E. ramosum » D. C.). — Toutes les Côtes du Rhône : Vallée infé- % rieure de l’Ardèche jusqu’au Pont-de-Labeaume et Thueyts. Sur l’Edaphisme du Buis proposée spécimens centenaires vivant dans les gneiss de Riverie et de St-Christô-en-Jarez par Cl. Roux De nombreuses observations sur l’édaphisme du Buis ont déjà été consignées dans les travaux de Thurmann, De Candolle, Con- tejean, Vallot* Ant. Magnin, Saint-Lager, Perroud, etc. en ce qui concerne la présence accidentelle de cette plante dans les terrains granitiques et gneissiques ; mais toujours on a reconnu que ces terrains siliceux ôtaient, en ces points, imprégnés d’éléments calci- fères ( amphibole, pyroxène, etc. ) ou bien traversés par des filons de calcite ou de roches volcaniques calcifères, ou bien encore recou¬ verts de lambeaux d'alluvions hétérogènes. J’ai observé en août 1921 des spécimens de Buis très gros et très vieux sur les gneiss amphiboliques des Monts du Lyonnais et du Forez. 1 / 1° Un spécimen âgé de 300 ans environ, et dont le tronc a encore 0 m 50 de tour à l m 50 du sol, existe dans un petit jardin bien exposé au midi et abrité du nord, à l’extrémité sud du villa¬ ge de Riverie (Rhône), à 700 mètres d’altitude, sur les amphibo- lites. 2° A Marseillange, entre S^Héand et S^Christô (Loire), à 750 mètres d’altitude, on voit le long d’un chemin, sur les gneiss amphiboliques et sur un versant exposé au midi , une vingtaine de Buis centenaires, dont les troncs, hauts de trois mètres environ, mesurent au moins 10 à 15 centimètres de diamètre. 3° Il y a un quart de siècle à peu près, il existait encore au Moulin Guichard, près d’Arbuzy et de S^Christô, dans une gor¬ ge profonde et chaude , de nombreux Buis semblables à ceux de Marseillange ; là aussi le terrain est composé de gneiss amphiboli¬ ques. DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 105 Ces stations, outre qu’elles sont intéressantes à cause des dimen¬ sions remarquables des individus, surtout de celui de Riverie ( que la tradition du pays assure avoir été planté sous le règne d’Hen¬ ri IV ), montrent bien que, lorsque le Buis vit dans les terrains siliceux granito-gneissiques, c’est toujours dans des gneiss ou gra¬ nités amphiboliques , donc en réalité calcijères ; elles apportent par conséquent une confirmation catégorique aux conditions normales de son édaphisme calcicole, à savoir que, si le Buis est « indifférent à la nature physique du sol » ( Yallot, Recherches , p. 321, ) il «prospère surtout sur les terrains calcaires, quelquefois sur les basaltes décomposés, les gneiss et micaschistes calcifères , rarement sur le granité » ( Saint-Lager, Catalogue , article Buxus ). A titre de complément, il faut consigner ici l’observation faite par notre collègue M. Abrial, de Buis énormes (0 m 50 de dia¬ mètre soit plus de l m 50 de tour ) et très vieux, qui existent dans la région calcaire de Sauzet et, près de la gare de la Coucourde- Condillac, au sud de Montélimar. Cl. ROUX 106 NOTES ET MÉMOIRES FORMES ANORMALES DE CLADODES de Ruscus aculeatus par M. Armand LAURENT Nous avons récolté dans un bois aux environs de Lissieu (Rhô¬ ne), et présenté à la Société Botanique de Lyon, dans sa séance du 22 mars 1921, un pied de Ruscus aculeatus portant une dizaine de cladodes de forme anormale, disséminés au milieu de nombreux autres de constitution ordinaire. Nous croyons bon, pour aider à la clarté des descriptions que nous allons faire de ces pièces anormales, de rappeler brièvement les caractères morphologiques normaux des cladodes de Ruscus aculeatus On sait que ceux-ci offrent l’apparence d’une feuille à limbe ovale et fortement acuminé, rétréci à sa base en une sorte de pétiole très court ; ils sont insérés, comme des feuilles, sur des tiges de forme ordinaire, mais à l’aisselle d’une écaille très rédui¬ te. On distingue deux faces que l’on peut dénommer, comme dans le cas d’une feuille, face ventrale ou supérieure, nettement concave, et face dorsale ou inférieure, convexe, et sur laquelle les nervures sont en saillie. La face ventrale porte ordinairement, vers son quart inférieur, une écaille à l'aisselle de laquelle peut se développer un bouton floral. Généralement, le « pétiole >/ a subi une torsion soit à droite, soit à gauche, d’environ 90°. Les pièces que nous allons décrire sont insérées exactement com¬ me les cladodes ordinaires, et tordues comme eux à leur base. Elles présentent divers degrés de complication. Nous pouvons dis¬ tinguer deux types extrêmes, entre lesquels existent des intermédiaires. 1° Dans le cas le plus simple (fig. 1), la pièce est formée de deux parties ; l’une, en forme de cladode ordinaire, portant un bouton floral F à l’aisselle d’une écaille E 3 ; l'autre, B, en forme de pétiole ailé, long d’environ 8 %. sur 3 %. de largeur et servant à rattacher A sur une tige ordi- acuieatus écaille E 2 très courte, analogue comme aspect I. Vu par sa face dorsale (Schéma) v # L’écaille E2 est supposée vue par à la précédente, transparence. II. Section du méma cladode sui¬ vant soa pian de symétrie (Schéma), ventrale, c'est-à-dire orientée comme l’écaille jExpitatu» lettre* dans le du cladode or dmaire ; et l’écaüle £3 est Cette écaille E 2 est du côté de la face DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON 107 en alternance avec elle, donc du côté dorsal. Le schéma II de la fig 1, représentant une section de la pièce suivant son plan de symétrie, montre bien la disposition relative des diverses parties 2° Le cas le plus compliqué est celui que représente le schéma I, figure 2. F œo On peut le décrire ainsi : une pièce 'ks constituée comme celle du cas précé¬ dent, c’est-à-dire en forme de feuille à pétiole ailé, porte à son tour deux cladodes dont la conformation est identique à celle des cladodes ordi¬ naires. Ils sont insérés à deux ni¬ veaux différents : l’un. G, à l’aisselle i j j Fl£ L 2 D , . de l’écaille E 2 , située à la jonction du i. Vu par la face dorsale de la pièce a. cladode principal À et de la partie B en C pobtiiié LeS ParUes cachees sont hgurees qui lui sert de pétiole ; sa face concave h. Section schématique suivant le pian de regarde A., et porte un bouton floral F 1 (Explication des lettres dans le texte) ^ ^ aiSSOlle d Une écaillé E . L autre cladode, D, est inséré à l’aisselle de l'écaille Es, portée par le cladode A sur sa face dorsale, c’est-à-dire homologue de l’écaille E 3 du cas précédemment décrit, qui portait à son aisselle un bouton floral ; lui aussi tourne du côté de A sa face concave, qui porte un bouton floral F 2 à l’aisselle d’une écaille E 5 . Comme nous l’avons dit, il existe des intermédiaires entre ces deux cas extrêmes, par exemple : un cladode pétiolé, portant lui-même un seul cladode, à l’aisselle de l’écaille située comme E 2 des figu¬ res ci-dessus; tandis que l’écaille E 3 porte à son aisselle un bouton floral. Il nous paraît ressortir nettement de ces cas d’anomalies que le cladode doit être considéré, — c’est d’ailleurs l’opinion la plus com¬ munément émise, — comme une tige de forme aplatie, capable de porter, en disposition distique, des feuilles réduites à des écailles, et, à l’aisselle de celles-ci, des tiges qui sont, soit d’autres cladodes (anomalies ci-dessus) soit des pédoncules floraux (cas normal). A. LAURENT. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE LYON TOME XLII ( 1921 ) TABLE DES MATIERES PâfM Bureau pour l’année 1922. 5 Liste des membres et des sociétés correspondantes. 9 COMPTES RENDUS DES SÉANCES MM. Bretin (D*)» CHATEAU Couderc Gattefossé Màgnin (D r ) Analyse d’une-thèse sur Artemisia Tour neforiiana . . 14 — — juniperus thurifera var. gallica 38 Fasciation de Ranunculus bulbosus .23 Excursion mycologique à St-Bonnet-des-Bruyères (Rhône) 34 Influence du greffage sur la résistance au froid. ... 23 Maladie du châtaignier dite de l’Encre.24 Origine atlante probable du Chenopodium atnbrosioides . 27 Rectifications aux bibliographies concernant les flores et les botanistes lyonnais.12 A propos de la fleur rouge du Daucus Carota .... 13 Observations sur la floraison des perce-neige et de VEranthis hietnalis . 15 Sur la répartition du Pinus montana dans le Jura... 15 Analyses de publications. 19 A propos de VHepatica triloba .20 A propos de la fritillaire-pintade.23 Recherches de M. Barlot sur la détermination des cham¬ pignons âcres ou vénéneux à l’aide de réactifs. . . 26 Observations sur des plantes de la côtière méridionale. 29 Compte rendu d’une herborisation dans le vallon de Ste- Croix à Montluel.30 Compte rendu de l’herborisation dans les îles de Miribel 32 Compte rendu de l’herborisation au vallon de la Cadette 38 A propos des types biologiques de Raunkyœr .... 37 110 TABLE DES MATIÈRES Meyran (O.) Analyses de publications.12-21 — Sur deux astragales voisines. [6 — A propos des Narcissus poeticus et radiiflorus .... 29 Perret (Ant.) Sisymbrium pannonicum à Vienne.39 A propos de la fleur rouge du Daucus Carota .... 13 Analyse de publications.39 A propos d’ Utricularia ochroleuca .20 Une cardamine hybride.20 Nouvelle localité lyonnaise de Car ex Schreberi . 23 Naturalisation de Coîlomia grandiflora .30 Compte rendu d’une herborisation à Décines et au moulin de Cheyssin.30 Compte rendu d’une herborisation à St-Bonnet-le-Froid et au col de Malval. 32 Compte rendu d’une hcrborisatioaà St-André-de-Corcy. 34 NOTES ET MÉMOIRES Magnin (D r ) Polymorphisme, biométrie et hybridité des Primevères, 41 — Sur les Arum de la Côtière méridionale de la Dombes 43 — Compléments au compte rendu de l’herborisation dans les marais de Décines.. 45 — Herborisation dans le vallon de Jailleux.47 — Sur le champignon des mauves et l’historique de son apparition en France r.49 Revol (J.) Supplément au Catalogue des plantes vasculaires de l’Ardèche.51 Roux (Cl.) Sur l’édaphisme du buis.104 Laurent (A.) Formes anormales de cladodes de Ruscus aculeatus. . . 107 Queney Roux (Cl.) Thiébaut . * -, •- ' v ■ V-: ■ .. ■■ 7- ■ • - -, •,,■•■:. v’,- /. - i . ■ ./ . ■ . .• . ' . •■ " • ■ ■ , ■ , ; • '■ r ' " fc \ ^ : , ' ;■ • .. . •, • >/■■ r j^i, , i ■ ■ \ • : • ' ■ .v «'• f J - ■ ", ’ : -> > ■ • " . - ( . *x-. « - -, {x. a .. J 7 , . • Ç . *' , .. ' ; .r •* ■ . ' - • ‘ t • ' :• •' ; - . ' '<* . - r i r* * ■ ' i . ‘'"'j - /' ' ■ ‘' • ^’ ,r v v • • ' \ n, ’ ■ ‘ n j. /• v " '• . » -• vV BwTiÿïm • / • . ^ '• t ./■ * : . «v • * -■ : r ' . : •" • • - ' *- v;^ ■' " ■ A* : - *■ rv- r ■ ■ • - > - > i •* -,v ~ , Ÿ&t ■ : • • , , •• . V« . \t; ' - - - -y , ■ . a ■■ . - : > r 7 -.v ~7 « - • . ■ V , > • - , y.. 'V'/-', - ; ■ • „ ^ ' . !v r -‘ ■■■ '• •' ■ - , ‘ ■ -A ' / -y-j.'* ■ ■ ■ ./ •: s r . . • •.»- fH ,■ . •' '■ • -s 7: • ■ - i , A' . ■ , . ■ , , • ••* . , . l , ,c :-, ; ï ' ■ 4 , ; . • ‘ / V , • r. ï. — • ^ : v . 4 t r 'r . - 1 |V- .• ■ / • > ^ , j ' r. ' * * v.'‘ ■ ■ j - .m •' . 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